Incendie en cours à l'usine chimique Lubrizol de Rouen

[politicien]

EN DIRECT - Incendie de Lubrizol à Rouen : "Nous ne savons pas tout", reconnaît Edouard Philippe


LE POINT SUR LA JOURNEE DU 2 OCTOBRE


Ce qu'il faut retenir


UN NUMERO VERT


- Le gouvernement met en place ce mercredi à partir de 15H00 un numéro vert pour répondre aux questions sur les conséquences de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol de Rouen. Il s'agit du 0800 009 785. Le numéro est disponible 7 jours sur 7 de 08H00 à 20H00 "jusqu'à la fin de la crise".


UNE LETTRE ADRESSEE A EDOUARD PHILIPPE


- Plus de cent maires et élus de Rouen et de Seine-Maritime ont interpellé le Premier ministre, lui demandant "d'engager le gouvernement et l’État" pour répondre aux "peurs, angoisses et questionnements" nés de l'incendie de l'usine Lubrizol.


ANALYSES


Au cours d'une conférence de presse commune avec le Préfet, le DG d'Ineris a reconnu qu'il était possible que l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen ait provoqué l'émission de dioxines, des polluants organiques toxiques persistant dans l'environnement". Néanmoins, les niveaux mesurés "sous le panache de fumée" de l'incendie sont "relativement faibles" et proches "du bruit de fond", a-t-il assuré.


COMMISSIONS PARLEMENTAIRES


- Selon nos informations, la création d’une mission d’information parlementaire a été décidée par la conférence des présidents à l'Assemblée nationale ce mercredi matin. La mission sera lancée mardi prochain, et permettra de mener des auditions sous serment des dirigeants d’administrations.


- La commission d'enquête sénatoriale devrait être actée formellement "prochainement", indique Bruno Retailleau.


- la CFDT demande la création d'un Bureau d'enquête accident, sur le modèle de celui de l'aviation et des transports, dans le domaine des risques industriels.


USINES SEVESO PLUS CONTROLEES


- Le gouvernement va demander aux usines dites "Seveso", c'est-à-dire potentiellement à risques industriels, des "contrôles de sécurité" supplémentaires.


A VENIR DANS LA JOURNEE


16H - Le SDIS donnera une conférence de presse pour évoquer l'état des secours humains qui sont intervenus à l'usine.

17H30 - Nouvelle conférence de presse du préfet de Seine-Maritime

18H45 - Elisabeth Borne sera entendue devant les députés.

https://www.lci.fr/police/en-direct-inc ... 33229.html

[Spartiate]

La communication du gouvernement est vraiment chaotique. Je ne sais pas qui chapeaute la stratégie mais il faudrait le mettre au chômage.

[Cheshire cat]

L'opposition ne vaut pas mieux :

Calculateur, le député de la France insoumise [François Ruffin] saisit l'opportunité : « Non, vous ne répondez pas. Nous sommes cinq jours après cette catastrophe majeure. Pourquoi n'avez-vous pas rendu publique cette liste beaucoup plus rapidement ? » Et d'énumérer plusieurs produits dont on connaît déjà la présence, comme l'acide chlorhydrique, « principe actif du gaz moutarde ».

N'importe quoi

https://www.lesechos.fr/politique-socie ... ee-1136596

Ce n'est pas le rôle d'un député de colporter des crétineries trouvées sur les réseaux sociaux.

[Nombrilist]

Effectivement, Ruffin ferait mieux de fermer sa g..... au lieu de parler de choses qu'il ne connaît pas.

[Nolimits]

Effectivement, Ruffin ferait mieux de fermer sa g..... au lieu de parler de choses qu'il ne connaît pas.

Boah...il est tel qu'on le connaît, il ne veut pas décevoir ses fans en disant des trucs intelligents...

[Cheshire cat]

Effectivement, Ruffin ferait mieux de fermer sa g..... au lieu de parler de choses qu'il ne connaît pas.

Ou alors aller faire un tour sur Wikipédia, s'il est capable de comprendre les articles.

[Hector]

Effectivement, Ruffin ferait mieux de fermer sa g..... au lieu de parler de choses qu'il ne connaît pas.

Pourtant tu es bien proche de LFI me semble t'il ... Le sérieux du gars qui déclare que l'acide chlorhydrique est le principe actif du gaz moutarde est simplement un clown.

[Nombrilist]

Effectivement, Ruffin ferait mieux de fermer sa g..... au lieu de parler de choses qu'il ne connaît pas.

Pourtant tu es bien proche de LFI me semble t'il ... Le sérieux du gars qui déclare que l'acide chlorhydrique est le principe actif du gaz moutarde est simplement un clown.

Je suis idéologiquement proche des idées de LFI sur les sujets économiques et sociaux. Je ne suis pas une groupie.

[Snark]

« Ce qu’on peut dire de ces résultats, c’est qu’il est possible
que l’incendie ait conduit à l’émission de dioxines. Beaucoup d’incendies conduisent à l’émission de dioxines », a indiqué le patron de l’Ineris,
précisant que les niveaux étaient « relativement faibles »,
qu’il ne pensait pas qu’« il faille avoir d’inquiétude particulière »,
mais qu’« il convient de poursuivre les investigations ».

https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... _3244.html

Et là c'est pas un député c'est le directeur général de l’Institut national
de l’environnement industriel et des risques .

La préfecture de police a eu droit à la visite de Macron mais pas Rouen .
C'est bizarre .

[Nolimits]

La préfecture de police a eu droit à la visite de Macron mais pas Rouen .
C'est bizarre .

Soyons factuel :
Rouen : 0 mort 0 blessé
Préfecture : 5 morts.
Tu es PR, tu vas où ?

[Cheshire cat]

Effectivement, Ruffin ferait mieux de fermer sa g..... au lieu de parler de choses qu'il ne connaît pas.

Pourtant tu es bien proche de LFI me semble t'il ... Le sérieux du gars qui déclare que l'acide chlorhydrique est le principe actif du gaz moutarde est simplement un clown.

L'inculture scientifique est répandue : Ni le ministre interpelé, ni aucun journaliste à ma connaissance n'ont tiqué en entendant ça.

[Caberlin]

La communication du gouvernement est vraiment chaotique. Je ne sais pas qui chapeaute la stratégie mais il faudrait le mettre au chômage.

Allez voir comment ça se passe dans les pays anglo-saxons. Ils ont des spécialistes, des professionnels qui savent gérer ces problèmes. Ils communiquent régulièrement, au moins deux fois par jour, et sont prudents.

[politicien]

Incendie à Rouen : la quantité de produits partis en fumée revue à la hausse

Depuis l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, classée Seveso « seuil haut », dans la nuit du 25 au 26 septembre, chaque communication des autorités amène autant d’éclaircissements que de nouvelles zones d’ombre. Lors d’une conférence de presse organisée vendredi 4 octobre en fin d’après-midi, elles ont ainsi, au milieu d’un certain nombre de résultats d’analyses rassurants, annoncé que la quantité de produits partis en fumée n’était pas de 5 253 tonnes comme communiqué il y a quelques jours.

Ce chiffre ne concerne que ce qui a brûlé sur le site même de Lubrizol, alors qu’une grande partie du site de l’entreprise voisine, Normandie Logistique, non classée Seveso, a également été ravagée par les flammes ; ce qui n’était pas apparu jusqu’alors de façon si explicite. Sur ses trois entrepôts de stockage, contenant 9 050 tonnes de marchandises, un a entièrement brûlé et deux ont été partiellement détruits. Or, contrairement à Lubrizol, l’entreprise n’a pas été capable à ce jour de dire précisément quels produits avaient brûlé et en quelle quantité.

« Mais, attention, ce n’est pas le même type de produits qu’à Lubrizol », s’est empressé de préciser le préfet de Normandie, Pierre-André Durand. « Ce site, créé en 1947, est un peu ce qu’on appelait avant des “magasins généraux” : vous y trouvez aussi bien de la gomme arabique [un émulsifiant] que de la bauxite pour faire de l’aluminium », a-t-il d’abord expliqué.
Des produits « de chez Lubrizol » brûlés sur le site voisin

Avant de déclarer quelques minutes plus tard, à la surprise générale et de façon presque anodine, que Normandie Logistique hébergeait également des produits « de chez Lubrizol ». « Ils étaient là de manière déportée, avant d’être rapatriés sur le site de Lubrizol », a précisé le préfet, avant d’annoncer une enquête administrative pour savoir si cette situation était « régulière ou pas ». Etaient également stockés des goudrons et de l’asphalte venant de chez Total.

Pressées par les journalistes, les autorités ont reconnu qu’il y avait là « un point de vigilance » et des questions encore sans réponse : quelles étaient la quantité et la nomenclature précise des produits qui ont brûlé ? Quid de leur conditionnement ? Leurs conditions de stockage répondaient-elles aux normes de sécurité drastiques imposées sur le site de Lubrizol ? Les autorités avaient-elles parfaitement connaissance de cette situation ?

« L’enquête administrative permettra de dire si la combinaison des nomenclatures, des quantités et du régime juridique aboutit à une situation bien régulière. Jusqu’ici nous n’avons pas d’élément qui permette de dire de manière immédiate qu’il y a eu une grosse irrégularité », a temporisé Patrick Berg, directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement.

En attendant que l’entreprise fournisse les réponses à ces questions, les autorités ont mis en ligne à des fins de « transparence » l’inventaire des produits stockés. On y apprend ainsi que 4 157 tonnes sont des « produits Lubrizol », répartis dans les trois entrepôts. La préfecture explique qu’il s’agit de « matières premières et des produits finis », ce qui ouvre une infinité de possibilités. Il est question de « 12 700 fûts », de 3 000 litres de gazole non routier (combustible pour engins de manutention) ou encore de 63,6 tonnes de bitumes, sans que l’on sache quelle part de ces produits a brûlé.

(...)

https://www.lemonde.fr/planete/article/ ... 1570216325

Ah 9 050 tonnes de produits, c'est juste le double... Nous voilà rassuré ...

[politicien]

En tout cas nous pouvons constater qu'il a fallu 7 jours pour savoir qu'une 2ème entreprises contenant 4 000 tonnes de produits chimiques avait brûlé. C'est assez sidérant.

[Nolimits]

l'entreprise Normandie Logistique, dans laquelle plus de 4.000 tonnes de produits Lubrizol ont brûlé, assure qu'il n'y a aucun danger. Néanmoins, de nombreuses incertitudes planent toujours sur l'incendie qui s'est produit à Rouen la nuit du 26 septembre 2019.
"Lubrizol est un de nos clients, c'est logique que nous ayons ses produits chez nous. Des produits qui ne sont ni dangereux, ni toxiques, mais inflammables", assure le service de communication de Normandie Logistique
L'entreprise indique également ne pas connaître de quels produits il s'agissait. Là encore, "impossible qu'une entreprise ne sache pas ce qui entre et ce qui sort de son entrepôt", s'insurge le syndicaliste.

Pour la société, avoir ces produits au sein de son entrepôt ne justifiait pas un classement Seveso, ni une sécurité particulière. "Ce ne sont que des matières premières que stocke Normandie Logistique", affirme-t-elle. Mais la préfecture a déclare l'inverse, indiquant qu'elle abritait des produits finis.

RTL - ICI
Donc je résume :
- l'entreprise nous dit ne pas savoir ce qui a brûlé
- l'entreprise nous dit qu'il n'y a aucune danger
- l'entreprise nous dit "que des matières premières sans danger" (même si elle ne sait pas lesquelles)
- la préf. dit qu'il y a des produits finis.
1/ je pense qu'il y a des baffes qui se perdent pour ceux qui l'ouvrent sans savoir
2/ je pense qu'il y a des baffes qui se perdent sur l'application des procédures de sécurité
3/ je pense qu'il y a des baffes qui se perdent sur les procédures de contrôles de ces sécurités