Catégorie Socio-Professionnelle.signora a écrit :@les orteils orteil
?Le véritable discriminant est la CSP
je semble d'accord mais je ne trouve pas la définition de CSP ...
CSP+ , CSP-...
Catégorie Socio-Professionnelle.signora a écrit :@les orteils orteil
?Le véritable discriminant est la CSP
je semble d'accord mais je ne trouve pas la définition de CSP ...
Ce qui ne répond pas à ma question.les orteils a écrit : ↑17 juin 2020, 09:10:26Dans les cités il y a surtout des faciès, donc dès qu'on procède à des contrôles, il est logique que les faciès soient majoritaires. Si on fait des contrôles à Neuilly, il y en aura beaucoup moins.
Donc, tu contrôles l'identité d'une personne en bas d'un immeuble. Très bien. Elle s'appelle Mouhrad Jelali. ça t'apporte quoi ?les orteils a écrit : ↑17 juin 2020, 10:19:38Tu veux parler de celle de la délinquance ? Eh bien, contrôler les suspects est plus efficace que contrôler des à-priori innocents, et comme les suspects sont plutôt des faciès, oui c'est plus efficace. Les flics savent ce qu'ils font, les douaniers aussi que j'ai vu ce WE à un péage arrêter des faciès style Roumains. La dernière fois, les mêmes styles avaient une camionnette pleine d'objets neufs manifestement volés.
Quand on travaille dans les cités, pas besoin d'être raciste pour savoir qu'on aura majoritairement affaire à des faciès.
Quand les flics contrôlent quelqu'un, c'est qu'ils ont une raison... Soit ils le connaissent et ils ont remarqué un truc bizarre, ou ils veulent voir si le type va se sauver parce qu'il a quelque chose de compromettant sur lui ; soit ils ne le connaissent pas et veulent savoir s'il est en règle et/ou son attitude les intrigue. Je ne dis pas que des flics abrutis ne contrôlent pas juste pour harceler, mais c'est à la marge, d'autant qu'ils sont au moins deux, donc il faut deux tocards ensemble... On a tendance à voir ça de l'extérieur ou seulement d'écouter les voyous pleurnichards, mais les flics sont formés, c'est leur métier, ils ne contrôlent pas sans raison.Nombrilist a écrit : ↑17 juin 2020, 11:23:58Donc, tu contrôles l'identité d'une personne en bas d'un immeuble. Très bien. Elle s'appelle Mouhrad Jelali. ça t'apporte quoi ?
De plus :En 2012, lorsque le ministre de l’Intérieur de l’époque Manuel Valls évaluait l’idée d’introduire des récépissés de contrôle d’identité, les syndicats de police de toutes tendances politiques s’y sont fortement opposés. Les syndicats avançaient que cette mesure stigmatisait les forces de l’ordre, qu’elle représentait une lourde charge bureaucratique et qu’elle impacterait négativement la capacité de la police à prévenir et détecter les activités criminelles.
Pourtant :Ce policier a précisé qu’à l’école de police, on inculquait les attitudes correctes aux nouveaux agents, y compris les motifs acceptables pour procéder à une palpation, mais que dès qu’ils arrivent dans la rue, « les flics plus anciens leur disent :‘Ce qu’on vous a appris à l’école, c’est bien beau, mais on ne travaille pas comme ça’ ».
Les contrôles de police ne sont pas si efficaces et tout le monde le sait en interne. Mais les policiers ne font qu'obéir aux ordres :dans d’autres pays, les pouvoirs de contrôle ont été plus strictement délimités, le nombre de contrôles de police a diminué, tandis que la proportion de contrôles conduisant à la détection d’une infraction réelle a augmenté. À New York, par exemple, le nombre de contrôles de police a fortement chuté lorsque la ville a réformé sa pratique controversée de contrôle et de fouille, en 2013-2014. Alors que le nombre de contrôles avait atteint des sommets en 2011, année où près de 685 000 personnes avaient été contrôlées, en 2018 ce nombre n’était plus que de 11 008. Selon la New York Civil Liberties Union, alors qu’en 2011, seuls 12 % des contrôles conduisaient à la détection d’une infraction quelconque, ce « taux de réussite » atteignait 30 % en 2018. En même temps, la réduction des contrôles de police n’a abouti à aucune augmentation détectable de la criminalité
Un policier, qui a accepté de nous parler sous couvert d’anonymat, a reconnu le problème que pose l’abus du pouvoir de fouille. Même si beaucoup d’agents sont réellement inquiets de leur propre sécurité, explique-t-il, l’usage des contrôles et des palpations par la police est « un moyen détourné de voir s’il y a des stupéfiants ». Et d’ajouter : Si on arrête quelqu’un juste pour voir [s’il a quelque chose sur lui], il n’y a pas de critères objectifs pour le justifier. C’est la politique du chiffre : rechercher des stupéfiants est la façon la plus rapide de faire du chiffre. J’ai même eu un supérieur qui disait qu’il préférait qu’on arrête dix usagers plutôt qu’un dealer, car pour attraper un dealer, il faut beaucoup plus de temps et de ressources. C’est bien plus rapide de juste faire des contrôles d’identité, trouver de la drogue et faire une arrestation.
Et même pire, permettent d'entretenir ces bonnes statistiques !Camille a écrit : ↑18 juin 2020, 14:07:19On paie ainsi le prix des Français qui réclament toujours plus de sécurité, ce à quoi les gouvernements répondent par plus de statistiques pour montrer qu'ils ont bien entendu le message et qu'ils bougent pour eux... sans pour autant qu'il y ait plus de sécurité (mais par contre, les impôts locaux, eux, s'envolent). En conséquence, les Français réclament encore plus de mesures sécuritaires : on entretient un cercle vicieux.
On perd beaucoup de temps avec les petites frappes, les petits poissons... tous ceux qui rapportent du chiffre, tandis que ceux qui tirent les ficelles passent entre les filets.
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