Enquête sur les nouveaux caïds de Marseille

Venez parler de notre sécurité ( la police, la violence... ) mais aussi venez parler de la sécurité sur le web ( piratage, compte bancaire... )
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Hector

Enquête sur les nouveaux caïds de Marseille

Message non lu par Hector » 31 oct. 2021, 21:04:37

Enquête sur les nouveaux caïds de Marseille

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Vue sur Marseille depuis la cité de la Castellane,à quelques kilomètres du port. En médaillon : « La Baleine » et «Souris », leurs surnoms. À g., Hakim Berrebouh, 40 ans, incarcéré à Dubaï. La France demande son extradition. À dr., Kamel Meziani, 37 ans, détenu en France et soupçonné d’être un des « patrons » du bâtiment A, aux Oliviers.

La Castellane est surnommée la « cité interdite ». Ce quartier de 1 250 « habitations à loyer modéré » est devenu l’une des zones les plus violentes de France. Nous avons enquêté pendant un mois pour vous raconter comment, avec son Vieux-Port mais surtout sept de ses quelque 150 cités, Marseille tient désormais le rôle principal dans une guerre qui mine la République.

Karim, commerçant, la quarantaine, ne s’avise jamais de décliner en public l’identité des vrais parrains marseillais. Karim est paranoïaque. Pour lui, c’est l’autre nom de la prudence. « Les murs entendent tout », chuchote-t-il en avalant son kebab dans l’arrière-boutique d’un snack, à cent pas de la Busserine. « Marseille, reprend-il, est un village où tout le monde se connaît. Celui qui dit l’inverse ment. Soit il est impliqué dans le trafic, soit il ne veut pas mourir… »

Selon nos informations, huit clans insatiables se disputent le marché de la drogue dans la cité phocéenne. Une poignée d’hommes s’en partagent le pactole, colossal. Un « Game of Thrones » du deal où des rivalités anciennes opposent le clan de certains membres des familles Tir et Berrebouh, chefs de la cité des Flamants, aux patrons du quartier voisin, Font-Vert, fief de la bande de feu Mehdi Remadnia.

À deux kilomètres, aux Lauriers, dans le XIIIe arrondissement, un autre front, un autre royaume. Depuis sa cellule, en prison, le patriarche comorien Djoussouf Ahamada, surnommé « Sénateur », veillerait sur son « clan des Blacks », férocement engagé dans une conquête de territoires qui le confronte aux frères M., alias « les Gitans », soupçonnés de gérer les secteurs Marignane-Gignac, et à la clique de Kamel Meziani, dit « Souris », commandant présumé des Oliviers A. Enfin, plus loin, sur la route de l’Estaque, les frères Laribi – « Labi », fraîchement libéré, et son cadet « Tic » –, supposés régner sur Bassens, sont aussi puissants et dangereux que les Kabyles « Nono » et « Mimo », parrains redoutés de la Castellane. La carte qui se dessine, effrayante, maille tout le terrain.

La ville de 900 000 habitants compte environ 150 cités et autant de points de vente de drogue. On les appelle les « magasins ». De shit, d’herbe, de cocaïne, d’héroïne, d’ecstasy… « Aucun plan “stups” n’est autonome, dit une source policière. Tous dépendent d’une filière solide, structurée. Dès qu’un “magasin” grossit, les réseaux forcent un partenariat. Interdiction de refuser, sous peine de mort… » L’omerta écrase les cités. Dans les quartiers nord, des corps truffés de balles et brûlés s’entassent pendant que l’argent s’amasse. Le deal brasse jusqu’à 100 000 euros de chiffre d’affaires et 2 000 clients par jour et par « magasin ».

La Castellane (XVe), les Oliviers A (XIIIe) et la Paternelle (XIVe) battent tous les records, talonnées par Bassens (XVe) et Campagne-Lévêque (XVe).

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Un « chouffeur » et son barrage en travers de l’avenue Henri-Roure. Derrière lui, la Castellane. Le 16 octobre. © Frédéric Lafargue / Paris Match


Les huit clans font la loi depuis vingt ans, jouissant d’un système d’achat et de revente méthodique. Les patrons qui veillent au grain, cachés dans les quartiers ou aux alentours, ne font confiance à personne. Pas même à leurs proches : le code d’honneur est, paraît-il, dépassé. L’assassin peut être l’associé, le meilleur ami, le frère. Les caïds se déplacent calibre à la ceinture, dit-on aussi. Par crainte d’être « cloqués », c’est-à-dire localisés à l’aide d’une mini-balise GPS aimantée sous leurs voitures, ces « hommes d’affaires » changent en permanence de téléphone, de véhicule et d’itinéraire pour se rendre jusqu’à des lieux de rendez-vous, souvent isolés, dans la garrigue, à l’abri des regards et des mouchards.

Quelques-uns sont tombés, piégés par les enquêtes de police. Incarcérés aux Baumettes ou à Luynes, ils continuent d’opérer, à peine contraints par les barreaux. « Depuis sa cellule, révèle un enquêteur, l’un d’eux réserve souvent une table pour sa femme et ses enfants dans un restaurant étoilé de Marseille. Forcément, ils payent l’addition en cash. » Les « parrains » les plus puissants, traqués par les autorités comme par leurs nombreux ennemis, se terrent au soleil : à Dubaï, au Maroc, en Algérie, en Amérique latine et, depuis peu, en Croatie. Des refuges dorés où ils s’imaginent hors d’atteinte… Mais, en 2021, deux d’entre eux y ont été rattrapés par les enquêteurs français.

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Pour trouver le «magasin », il suffit de suivre le parcours fléché et ses slogans. Ici, on vend du « shit » (cannabis) et c’est « le meilleur » («moula »). Dans la cité des Flamants. © Frédéric Lafargue / Paris Match

Celui qu’on appelle « Souris » a été fait comme un rat. Kamel Meziani, 37 ans, a été interpellé en banlieue parisienne, le 31 août dernier, après deux ans de recherches. Les policiers français le soupçonnent de régenter le réseau des Oliviers A. Il est notamment poursuivi pour « assassinats en bande organisée ». En détention provisoire, il assure n’être que le simple gérant d’une pizzeria… Influent mais réservé, il est à l’opposé de l’arrogant et flambeur Hakim Berrebouh, interpellé à Dubaï, en février dernier, après sept années d’une cavale fastueuse entre Casablanca et les émirats arabes unis.

Les trois missions clés du narcotrafiquant : importer, vendre, blanchir

À la mort de son frère Medhi, exécuté en 2014 sur l’autoroute A7, il avait disparu des écrans radars après avoir échappé à une tentative de règlement de compte, un « réglo » dans le jargon local. Sa trace est détectée en Espagne, au Maroc, puis à Dubaï. Épaulé par ses lieutenants, Hakim Berrebouh est accusé de gérer à distance son entreprise. Visage rond et poigne de fer, 40 ans, plus de 100 kilos, « le Marcassin » – ou « la Baleine » – a la réputation d’être dédaigneux et terrifiant. « Le clan affiche des caractéristiques d’organisations mafieuses dignes de l’époque de Tany Zampa [un des derniers pontes du milieu marseillais dans les années 1970] : une allégeance totale au boss, un réseau solide et une place privilégiée dans le trafic international », explique Nicolas, à la brigade des stupéfiants depuis deux décennies.

Hakim Berrebouh s’en défend mais, selon les policiers français, l’homme s’est hissé en quelques années dans le top 5 des voyous phocéens, incontournable dans l’importation de drogue. « C’est là tout son pouvoir… Il pèse 10 millions d’euros ! » répète un informateur que personne ne se risquerait à désigner comme un des responsables du deal, mais qui en connaît ses moindres rouages. En terrasse d’un bar branché du Vieux-Port, tout en jetant des regards furtifs autour de lui, il évoque avec prudence les trois missions clés du narcotrafiquant : importer, vendre, blanchir. « D’abord, détaille-t-il, il faut ravitailler les points de vente avec la came fabriquée au Maroc [classé premier producteur mondial de haschisch par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime dans son rapport en 2020]. Il y a ceux qui délèguent à des équipes spécialisées. Il y a les “rois”, les “distributeurs”, qui assurent eux-mêmes l’approvisionnement de leurs “magasins” et forcent les autres points de vente à se fournir chez eux. Enfin, il y a les “producteurs”, qui fabriquent leur came : la cité de la Castellane cultivait du cannabis dans le Rif marocain. »

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Victime probable d'un règlement de comptes, un homme est enlevé par des malfaiteurs, qui le poussent dans leur coffre. © DR


La mécanique d’importation est rodée, comme l’explique un policier : « Les “go fast” livrent des dizaines de tonnes depuis l’Espagne. Autant arrivent par navire au port de Fos-sur-Mer. Les chefs cachent la marchandise dans des conteneurs, des cales de bateaux de plaisance ou des ogives directement soudées sous la coque des cargos. Des plongeurs et passeurs viennent récupérer les ballots, rémunérés environ 10 % du montant du lot avant que des hommes de confiance se chargent de les redistribuer dans les cités. »

Au pied des immeubles gris, des façades délavées, l’organisation est classique. Des « nourrices » dissimulent le haschisch, découpé en paquets de 10 ou 20 euros, dans des appartements. Des « charbonneurs » les revendent ; chacun se voit remettre une sacoche contenant environ 1 000 euros de « bonne came », 1 000 euros de « commercial » – « du shit pas cher de moindre qualité » – et 1 000 euros en billets. La « chaise » est un sbire chargé par un « patron » de surveiller ses troupes et « de veiller à l’accueil correct des clients ». Au pied des tours où la misère déborde comme les bennes à ordures, l’armée d’enfants-soldats veille, vociférant « RhaRha » ou « PuPu » à la moindre intrusion suspecte. Des sentinelles à l’allure démanchée et nerveuse, mais au cerveau ankylosé par les joints. De la main-d’œuvre mineure, bon marché, parfois clandestine, résignée au risque de mourir jeune… Les candidats se bousculent dès l’aube. Ils ont été recrutés sur les réseaux sociaux. Happés par l’argent facile – 100 euros par jour –, ils viennent d’Arles, d’Avignon, de Grenoble et même de Paris.

Pour eux, ni RTT, ni jour férié, ni 13e mois, mais de lourdes sanctions à la moindre « faute professionnelle ». Le règlement est strict ; le management, cruel. Chaque chef assure la sécurité de sa marchandise – et la pérennité de son entreprise – avec une autorité quasi sadique. Depuis peu, les policiers découvrent des corps mutilés et découpés. Ceux d’enfants, parfois. « Choufs », lieutenants, patrons, personne n’est à l’abri des balles de fusil d’assaut. « Pour se faire respecter, avoir un nom, une place, du pouvoir, il faut faire des choses sales », déplore un homme, la quarantaine, proche du milieu.

L’argent, nerf de la guerre, est le talon d’Achille des trafiquants
« Les gosses n’ont pas peur des flics, mais ils sont terrifiés par leurs supérieurs », renchérit Arcani. Cet ancien « gérant » d’une cité cachée derrière l’hôpital Nord s’est brillamment reconverti dans les chantiers et le rap. « Si un mec travaille mal, rate une voiture de keufs, il n’est pas payé pendant plusieurs jours, poursuit-il. S’il vole ou s’il a perdu des produits, ou du cash à cause d’une perquisition, il est puni. Certains sont brûlés à l’allume-cigare, roués de coups, enfermés nus dans des poubelles. Les punitions sont barbares, la vie ne vaut rien. On leur tire dessus [on parle de “jambisation”], on les torture dans des caves, on les crame au chalumeau. Et sur Snapchat, on montre l’exemple… Le fric les rend fous ! »

L’argent, nerf de la guerre, est le talon d’Achille des trafiquants. Les « collecteurs » veillent sur chaque euro gagné. Ils exfiltrent les recettes plusieurs fois par jour hors de Marseille, pour les mettre à l’abri des vols et des saisies. « On cache l’argent dans des villas louées par d’honorables citoyens, lâche notre principal informateur. Les parrains achètent tout le monde, sans exception ! » Un clin d’œil, un rire, une autre gorgée de Fanta : « Reste à blanchir le cash… Facile ! » Les caisses noires des « magasins » sont remises à un « saraf », un banquier occulte, insoupçonnable. Tous les clans se partagent les services de cet homme.

Les gosses n’ont pas peur des flics mais sont terrifiés par leurs supérieurs qui les brûlent à l’allume-cigare et les enferment nus dans des poubelles
Cet expert-comptable de l’ombre injecte l’argent sale dans l’économie légale. Ainsi, les narcobandits investissent en France dans des cafés, des snacks, des épiceries, des laveries automatiques ou des sociétés de sécurité. À l’étranger, les caïds privilégient les entreprises de bâtiment public, les usines de textile ou de cuir, les compagnies de location de voitures de luxe (une a été enregistrée il y a quelques mois en Pologne), les agences de promotion immobilière. Il y a aussi le rachat de tickets de loterie gagnants, d’héritages, de terrains. L’industrie musicale n’est pas épargnée. « Dans les quartiers, les chefs de réseau approchent les jeunes rappeurs talentueux, encore méconnus, par le biais d’un intermédiaire “propre”, afin de produire leurs disques avec l’argent du deal », raconte Toufik, 23 ans, ancien animateur de centre social. Un concept astucieux, difficile à prouver… « Les caïds ont toujours un coup d’avance sur nous, souffle un policier. Ils sont ingénieux, habiles, débrouillards lorsqu’il s’agit de déjouer nos actions. »

Ces derniers mois, les lignes ont bougé et la tension est montée d’un cran. Les renforts de forces de l’ordre – 100 personnes en 2021 et 200 d’ici à 2022 – et la libération de caïds ont déséquilibré le marché. Le clan des « Nigérians », la centaine de migrants qui squattent les Flamants, le Parc Kalliste (XVe) ou le Parc Corot (XIIIe) et s’invitent dans les cités à coups de machette et d’assassinats barbares, inquiète autorités et… dealers. Exploités au départ par les narcos marseillais comme « agents de sécurité » sur les points de vente, investis dans la prostitution, ces hommes divisés en clans soudés – « Vikings », « Bérets rouges » – revendiquent à présent leurs parts du gâteau « stups ». « Ils ont ouvert un nouveau champ de bataille. Les affrontements risquent d’être sanglants », prévient un policier. Ce climat orageux a ravivé les vieilles rancœurs entre les Lauriers et les Oliviers A, Bassens et la Paternelle, les Berrebouh et les « Gitans ». Depuis le début de l’année, une vingtaine de « règlements de comptes » ont été recensés : le mobile, le mode opératoire, la victime doivent être pour cela en lien direct avec le trafic. « En réalité, il y en aurait plus du double », estime Matthieu Valet, du Syndicat indépendant des commissaires de police.

Marseille paie le prix fort. Les quartiers nord sont plongés dans l’effroi. « Naguère, observe un policier, les trafiquants contrôlaient un bâtiment. Désormais, toute une cité est prise en otage, y compris ses habitants. Ils ont élargi leur territoire. Certains nous tirent dessus. Ça n’était jamais arrivé auparavant. » Partout, des check-points sont dressés avec des poubelles, chariots, frigos, herses parées de clous, murs en parpaing. Pour regagner leur domicile, les passants doivent amadouer les guetteurs. Ce que les trafiquants redoutent ? Les opérations d’intimidation.

L’argent sale est blanchi dans des commerces, des sociétés à l’étranger ou dans la musique de jeunes rappeurs
Ces démonstrations de force, où des tireurs vident en pleine journée leurs chargeurs de kalachnikov devant un point de vente, se nomment ici des « fantasias », d’après le titre du dessin animé de Walt Disney. Leur but est de terrifier, mais surtout nuire au marché en attirant l’attention des policiers. L’étape d’après, ce sont les « poussettes », sortes d’OPA meurtrières sur des magasins. Les patrons ne s’embarrassent pas de bonnes manières. Leurs « gâchettes », ces équipes de tueurs spécialisées, flinguent sur commande. Autrefois, il s’agissait d’hommes de l’Est. Désormais, ce sont de jeunes locaux, la vingtaine, dopés à la cocaïne, qui montent aux « réglos ». Ils ont des contrats à honorer, jusqu’à 2 millions d’euros pour abattre une cible, parfois un adolescent…

« Un sale regard, un mot de travers, une mauvaise intention… et vous êtes condamné ! dit notre informateur. On tue désormais par précaution, au cas où la victime aurait voulu votre mort. Depuis leurs planques, les parrains règlent leurs comptes en éliminant les petites mains de leurs ennemis, des choufs, des charbonneurs, des lieutenants. » Des enquêtes policières visent ces « gâchettes » avec deux objectifs précis : « Éviter les vendettas et remonter jusqu’aux commanditaires », résume un enquêteur. « Ce travail de fond permet d’élucider 50 % des règlements de comptes contre 35 % au niveau national, affirme Éric Arella, directeur territorial de police judiciaire. En cinq ans, nous en avons déjoué 26. En 2021, nous avons élucidé 6 des 7 faits commis. »

Pour les habitants, ce combat contre la drogue semble perdu d’avance. Les Français seraient un million à consommer quotidiennement du cannabis et 600 000 de la cocaïne. Et près de 300 000 personnes vivraient du trafic. Gérald Pandelon, avocat à la Cour pénale internationale et ancien conseil de près de 200 bandits marseillais – auteur de « La France des caïds » (éd. Max Milo) –, se souvient des confidences d’un client : « Les personnes qui nous supplient d’arrêter les règlements de comptes n’ont jamais tenu leurs promesses, m’a dit un jour un parrain. Un élu voulait qu’on arrête de s’entre-tuer en échange d’un poste à la mairie pour ma cousine… Il s’imaginait que j’allais lâcher des millions pour 1 000 euros par mois ! Nous nourrissons les quartiers et leurs habitants. » Les caïds ont de l’avenir…
Un artile qui montre bien que la situation n'est plus sous contrôle à Marseille. 8 gangs ethniques se partagent la ville, font régner la terreur, réduisent les gains en esclavage, exécutent toute forme de résistance et se font une guerre sans merci. Marocains, algériens, tunisiens, comoriens, manouches ... de quoi regretter les corses et les siciliens !

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Re: Enquête sur les nouveaux caïds de Marseille

Message non lu par Nombrilist » 01 nov. 2021, 01:57:48

Gitans, Marseillais et Corses sont toujours de la partie. Comme au bon vieux temps.

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johanono
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Re: Enquête sur les nouveaux caïds de Marseille

Message non lu par johanono » 01 nov. 2021, 12:11:08

Mais à côté des Maghrébins, ce sont des enfants des chœur.

Hector

Re: Enquête sur les nouveaux caïds de Marseille

Message non lu par Hector » 01 nov. 2021, 13:38:26

johanono a écrit :
01 nov. 2021, 12:11:08
Mais à côté des Maghrébins, ce sont des enfants des chœur.
En effet, le problème du moment est bien ces gangs maghrébins.

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