Retraites : la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté dénonce "une instrumentalisation des gardes à vue à des fins répressives"
Dans son rapport joint au courrier, Dominique Simonnot explique que les personnes interpellées lui ont décrit des "interpellations violentes", "des fouilles systématiques en sous-vêtements", "des conditions d'hygiène indignes", "des espaces individuels insuffisants en cellule collective" ou encore "des irrégularités dans les fiches d'interpellation". "Certaines personnes ont entendu des policiers décider au hasard, au terme de discussions triviales, des infractions à retenir contre elles. Des fiches d'interpellation pré-remplies ont été distribuées aux agents."
Bien entendu, en bond idéologues patentés, certains membres de ce forum vont me dire que c'est une gauchiste, ex-Libération, Canard Enchainé, etc...La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté s'inquiète d'une "banalisation de l'enfermement". Elle note également que sur les 785 gardes à vue prononcées du 16 mars à la nuit du 22 au 23 mars, une semaine marquée par la multiplication des manifestations nocturnes après l'utilisation par le gouvernement du 49.3, 629 procédures ont été classées sans suite. "Le CGLPL ne peut que questionner la finalité réelle de ces gardes à vue", écrit Dominique Simonnot à Gérald Darmanin.
Je constate néanmoins qu'elle a été proposée à ce poste par Macron lui même et adoubée après deux auditions par le parlement. Les fameuses institutions toussa. Et qu'elle est issue du monde pénitentiaire.
Avec tous ces signaux bien négatifs, vous pouvez continuez à faire comme si de rien n'était, mais il ne faudra pas venir nous dire que vous ne saviez pas si cela tourne encore plus mal.