Radioscopie des 480 bandes

[Ilikeyourstyle]

icon_arrow Radioscopie des 480 bandes qui sévissent en France


Bonne lecture. 


 

Elles seraient deux fois plus nombreuses qu'en 2008. Constituées de 15 à 20 jeunes, les bandes défendent un territoire et s'agressent pour des motifs futiles. Lire la suite l'article
Ce ne sont ni les gangs armés de Harlem ni ceux du Bronx de jadis. Mais leur inexorable montée en puissance et leurs indicibles bouffées de violence ont suffi à en faire une cible prioritaire du ministère de l'Intérieur. Selon un bilan de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) porté à la connaissance du Figaro , pas moins de 480 bandes actives écument l'ensemble du territoire. Soit le double de ce qu'avait observé la très discrète section «dérives urbaines» en septembre 2008, lorsqu'elle s'était mise à défricher cet univers méconnu.
«Articulées autour d'un noyau de trois ou quatre individus, ces structures mouvantes sont composées de quinze à vingt personnes, observe le commissaire divisionnaire Christian Hirsoil, sous-directeur de l'Information générale (ex-Renseignements généraux). En général, le ciment du groupe est territorial, que ce soit la cité mais aussi une grande tour, voire une simple cage d'escalier »
1096 individus interpellés, dont 438 mineurs
Leurs membres, qui n'affichent aucun signe d'appartenance pour ne pas attirer l'attention de la police, s'agrègent dans une moindre mesure autour d'établissements scolaires et de centres commerciaux. En rajoutant la mouvance des «occasionnels qui se réunissent ponctuellement dans 120 groupes de circonstances à l'occasion d'une rumeur, d'un incident quelconque avec un vigile ou une patrouille», les services spécialisés estiment à 10.000 le nombre d'aficionados composant les bandes en France. L'année dernière, ils en ont interpellé 1096, dont 438 mineurs. Les plus jeunes ayant quatorze ans à peine. Impliquées dans des trafics de drogues et des petits recels dans 75% des cas et composées de filles uniquement pour 2,5% d'entre elles, les bandes passent à l'action sur la voie publique, au hasard des rencontres et pour des... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr

http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0077…

[lambertini]

les veritables bandes, activent, , eux ne se font pas connaitrent icon_cheesygrin .

[Ilikeyourstyle]

les veritables bandes, activent, , eux ne se font pas connaitrent icon_cheesygrin .
la bande a sarko, est la pire

La déclaration de Lambertini est une honte. 


Sinon je remarque que quand je poste un article avec un lien un autre article bien écrit, mais que çà ne vient pad de fdesouche, il n'y a pas de client.

[lucifer]

Très simple: tout le monde sait de qui sont composées ces bandes, mais très peu osent en parler de peur de froisser les bobos.

[Blaise]

En même temps, je ne vois pas bien ce qu'on peut en dire.
D'après l'article que je viens de relire vite fait, les jeunes composant ces bandes sont en rupture totale avec leur entourage, la société, et tout ce avec quoi ils peuvent être en rupture. Donc à part pointer la faillite d'un système en amont et attendre qu'ils sévissent pour les arrêter (ou pas), je ne vois pas bien ce que tu peux faire, étant donné qu'apparemment "on est loin des caïds" qu'on arrête déjà peu alors qu'on les connaît. Ou alors faire simplement ce que fait la police actuellement, du renseignement pour éviter les gros gros dérapages. 

[Burdigala]

Tous les jeunes qui sont dans ces bandes ne sont pas forcément en rupture avec leur entourage et la société, beaucoup vivent chez leur parent, sont scolarisés ou travaillent, faut arreter avec les excuses en tout genre et l'habituelle victimisation.
C'est comme pour le phénomène hoolligan, on croit qu'ils s'agit que de gros bourrins, idiots en marge de la société, alors que les études ont montré que la majorité de ces hooligans sont pêres de famille, ingénieurs, cadres, employés, trés bien insérés dans la société.

[Blaise]

 

 Tous les jeunes qui sont dans ces bandes ne sont pas forcément en rupture avec leur entourage et la société, beaucoup vivent chez leur parent, sont scolarisés ou travaillent, faut arreter avec les excuses en tout genre et l'habituelle victimisation.

Je n'en sais rien, je ne suis pas compétent sur la question, je me contente de partir des données fournies par l'article.

 

 Des adolescents en rupture avec leur entourage
En juin dernier, ces voyous s'en étaient pris à un sourd-muet parce que ce dernier n'avait pas compris qu'on lui demandait une cigarette… «Faites de bric et de broc, dépourvues de leader véritable, ces bandes sont composées d'adolescents désœuvrés et en rupture avec leur entourage, précise le commissaire divisionnaire Stéphane Gouaud, patron du service de l'investigation transversale (SIT). Complètement immatures, les jeunes ne mesurent jamais les conséquences des blessures qu'ils occasionnent. Nous sommes loin des caïds.»

Je ne pense pas que le Commissaire divisionnaire cité soit incompétent, gauchiste, ou les deux.

[Burdigala]

Les membres de ces bandes sont scolarisés dans les établissements de ces quartiers, ce qui créé des tas de problêmes au sein de ces établissements mais aussi autour. Par rupture, on parle d'adolescents dont les parents n'ont plus d'emprises sur eux, des parents qui ont démissionnés et qui laissent souvent les ado faire ce qu'ils veulent quand c'est pas les petits chef à la maison.

[Nombrilist]

Déjà, on pourrait définir ce qu'on entend par "bande". Pour moi, ça n'a pas l'air très différent de "groupe".

[El Fredo]

Tous les jeunes qui sont dans ces bandes ne sont pas forcément en rupture avec leur entourage et la société, beaucoup vivent chez leur parent, sont scolarisés ou travaillent, faut arreter avec les excuses en tout genre et l'habituelle victimisation.

Je ne pense pas que Blaise voulait les victimiser en quoi que ce soit, mais plutôt pointer l'absence de solution immédiate pour s'attaquer au problème :

D'après l'article que je viens de relire vite fait, les jeunes composant ces bandes sont en rupture totale avec leur entourage, la société, et tout ce avec quoi ils peuvent être en rupture. Donc à part pointer la faillite d'un système en amont et attendre qu'ils sévissent pour les arrêter (ou pas), je ne vois pas bien ce que tu peux faire, étant donné qu'apparemment "on est loin des caïds" qu'on arrête déjà peu alors qu'on les connaît. Ou alors faire simplement ce que fait la police actuellement, du renseignement pour éviter les gros gros dérapages. 

Je partage cet avis.