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http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... ARTFIG0077…Elles seraient deux fois plus nombreuses qu'en 2008. Constituées de 15 à 20 jeunes, les bandes défendent un territoire et s'agressent pour des motifs futiles. Lire la suite l'article
Ce ne sont ni les gangs armés de Harlem ni ceux du Bronx de jadis. Mais leur inexorable montée en puissance et leurs indicibles bouffées de violence ont suffi à en faire une cible prioritaire du ministère de l'Intérieur. Selon un bilan de la Direction centrale de la sécurité publique (DCSP) porté à la connaissance du Figaro , pas moins de 480 bandes actives écument l'ensemble du territoire. Soit le double de ce qu'avait observé la très discrète section «dérives urbaines» en septembre 2008, lorsqu'elle s'était mise à défricher cet univers méconnu.
«Articulées autour d'un noyau de trois ou quatre individus, ces structures mouvantes sont composées de quinze à vingt personnes, observe le commissaire divisionnaire Christian Hirsoil, sous-directeur de l'Information générale (ex-Renseignements généraux). En général, le ciment du groupe est territorial, que ce soit la cité mais aussi une grande tour, voire une simple cage d'escalier »
1096 individus interpellés, dont 438 mineurs
Leurs membres, qui n'affichent aucun signe d'appartenance pour ne pas attirer l'attention de la police, s'agrègent dans une moindre mesure autour d'établissements scolaires et de centres commerciaux. En rajoutant la mouvance des «occasionnels qui se réunissent ponctuellement dans 120 groupes de circonstances à l'occasion d'une rumeur, d'un incident quelconque avec un vigile ou une patrouille», les services spécialisés estiment à 10.000 le nombre d'aficionados composant les bandes en France. L'année dernière, ils en ont interpellé 1096, dont 438 mineurs. Les plus jeunes ayant quatorze ans à peine. Impliquées dans des trafics de drogues et des petits recels dans 75% des cas et composées de filles uniquement pour 2,5% d'entre elles, les bandes passent à l'action sur la voie publique, au hasard des rencontres et pour des... lire la suite de l'article sur lefigaro.fr