Qu'en pensez vous ?La mort de trois personnes, dont les corps ont été trouvés calcinés lundi 26 décembre dans une voiture aux Pennes-Mirabeau, à l’entrée de Marseille, pose la question d’une criminalité en augmentation ces dernières semaines. Modes opératoires dignes de films policiers, armes de guerre : en matière de violence, les trafiquants marseillais sont passés à la vitesse supérieure.
La découverte de trois corps calcinés dans une voiture près de Marseille dimanche soir relance le débat sur une criminalité particulièrement violente ces dernières semaines dans la cité phocéenne. Les résultats de l’autopsie des corps des trois jeunes hommes, âgés d’à peine vingt ans, montrent qu’ils ont été tués par balles avant l’incendie. Ce probable règlement de comptes - un impact de balle a été retrouvé sur la voiture brûlée – s’ajoute à divers faits de violences recensés ces dernières semaines, et même depuis le début de l’année 2011.
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« Une surenchère sur l'emploi des armes »
Autre mode opératoire : l’usage de la kalachnikov, qui tend à se banaliser. Arme de guerre peu coûteuse (entre 2 000 et 2 500 euros en France), autrefois apanage du grand banditisme, elle fait désormais partie des armes couramment utilisées par des personnes qui souvent la connaissent mal. Le 28 novembre dernier à Marseille, c’est un magasin de bricolage qui en a été victime. Mais le 22 décembre, elle a coûté la vie à un mineur de 17 ans, tué de 7 balles de AK-47, l’autre nom de la kalachnikov, dans une cité de Marseille. Un homme de 18 ans soupçonné du meurtre a été mis en examen lundi.
« Nous avons en France un gros problème de trafic de stupéfiants, affirme Fabrice Rizzoli, spécialiste de la mafia et représentant en France de l’ONG Flare, qui lutte contre le grand banditisme. Les gens s’organisent de plus en plus.
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