Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Venez parler de notre sécurité ( la police, la violence... ) mais aussi venez parler de la sécurité sur le web ( piratage, compte bancaire... )
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Florian
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par Florian » 07 oct. 2012, 00:00:06

Concernant les émeutes, 2005 n'était que l'apéro. Nous allons au devant de graves problèmes car nous avons affaire à beaucoup de jeunes français de par l'application du droit du sol, islamisés et désocialisés qui gèrent en coupes réglés ds quartiers entiers où les forces de l'ordre ne mettent plus les pieds et où les "faces de craie" sont interdits.
Il va falloir beaucoup de fermeté et se décider à sortir de l'angélisme général pour gérer cette situation.

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marco
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par marco » 07 oct. 2012, 10:05:50

merlin a écrit :Bon, je passe la bouillie du début ...


Donc pendant 10 ans tu fais du nettoyage au smic et après tu as mieux grace à une formation miracle???

t'as vu jouer ça ou ?



*
chez les gens qui se donnent de la peine pour évoluer-avancer et j’arrête là cet échange qui visiblement te semble inaccessible sur le fond. je suis le fil de Gis!
http://compte-a-rebours-francois-hollande.fr/
Le défaut du capitalisme c'est qu'il répartit inégalement la richesse; la qualité du socialisme c'est qu'il répartit la misère équitablement.

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El Fredo
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par El Fredo » 07 oct. 2012, 10:08:14

C'est un peu comme au loto : pour gagner il faut jouer. Résultat, si tu ne gagnes pas, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Raisonnement imparable.
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par mps » 07 oct. 2012, 10:08:52

Retour aux châtimentds corporels ! 100 coups de fouets, ça se comprend dans toutes les langues et dans toutes les cultures ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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johanono
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par johanono » 08 oct. 2012, 19:10:51

merlin a écrit :
johanono a écrit :Cette fois-ci, ça se passe dans une petite ville du Médoc :
Gironde : 2e soir de violence à Pauillac

Une centaine de saisonniers d'origine sahraouie ont été relogés en sécurité aujourd'hui dans le Médoc, après une deuxième soirée de violence hier avec des ressortissants locaux, nombre d'entre eux d'origine marocaine, au cours de laquelle ils se sont affrontés notamment à propos de la question du Sahara Occidental, ont annoncé les autorités.

Deux personnes ont été légèrement blessées, l'une d'entre elle par une bille ou plomb de petit calibre, lors d'une confrontation tendue pendant près d'une heure entre deux groupes d'environ 100 personnes chacun, sur les quais de Pauillac, a-t-on dit à la gendarmerie. Jusqu'a 70 gendarmes ont été mobilisés pour s'interposer vers 21h30 entre les deux groupes, parmi lesquels certains portaient des barres de fer; des détonations ont été entendues, selon des témoins.

Trois véhicules ont été dégradés, des restaurants des quais ont protégé les clients en les gardant à l'intérieur de leurs établissements. Une enquête de gendarmerie est en cours. Trois auditions ont été menées ce vendredi. Aucune arme n'a été saisie.

C'est la deuxième nuit de violence consécutive dans la petite ville médocaine de 5.500 habitants. Une bataille de rue similaire, à coups de bâtons et de pierres principalement, avait fait trois blessés légers mercredi soir. Elle opposait des saisonniers d'origine sahraouie, venus dans le Médoc pour les vendanges, et des Médocains d'origine marocaine.

Elle a trouvé sa source dans une altercation au sujet de la situation politique du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Pour la mairie, le différend est aussi lié à la forte tension sur le marché local du travail, marqué par l'afflux croissant ces dernières années de main d'oeuvre précaire en quête de travail saisonnier, dont celle de sahraouis au passeport espagnol.

Aujourd'hui, une réunion de conciliation visant à "éloigner les protagonistes, remédier à la situation sociale et éviter une nouvelle flambée de violence" s'est tenue a Pauillac en présence du sous-préfet de Lesparre, Maryline Gardner. La commune de Vendays-Montalivet, distante d'environ une trentaine de km, a accepté de les héberger pendant quelques jours, sous la protection de gendarmes, l'enquête sur les violences se poursuit, a dit Mme Gardner à des journalistes, dont l'AFP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/ ... uillac.php

Si on a bien compris, il s'agit d'un conflit interne au Maroc qui se trouve importé en France...
ben ... non.

A te lire, on découvre que deux groupes (dont un, constitué de locaux) s'affrontent pour des raisons liées à la situation politique au sahara occidental.

Moi, je vois que c'est encore la misère qui est à l'origine de ces tensions : "Pour la mairie, le différend est aussi lié à la forte tension sur le marché local du travail, marqué par l'afflux croissant ces dernières années de main d'oeuvre précaire en quête de travail saisonnier, dont celle de sahraouis au passeport espagnol"

Bon, tu vas me dire que les espagnols n'ont qu'a rester chez eux. (Of course)
Cela étant, c'est bien la misère et pas autre chose qui est à l'origine de ce genre de tension. C'est elle qu'il faut combattre.
Ben si... La situation politique du Sahara Occidental, c'est un conflit interne au Maroc.
Pauillac (33) : après les affrontements entre saisonniers, "éviter les amalgames"

Cela fait trois jours qu'ils ne sont plus là, mais le sujet est toujours sensible. Depuis vendredi soir, suite à deux nuits d'affrontements avec des Pauillacais d'origine marocaine, une centaine de travailleurs d'origine sahraouie a dû quitter la ville pour Vendays-Montalivet, à une quarantaine de kilomètres de là.

Dans les rues de Pauillac, il reste difficile d'aborder sereinement la question. « La seule chose que l'on demande, c'est du respect », assurent par exemple Kamel et Saïd. D'autres, sous couvert d'anonymat, tiennent des propos bien plus véhéments, voire menaçants, à l'égard des Espagnols. Et rappellent que selon eux, le problème n'a pas pour origine une concurrence entre travailleurs, mais plutôt un certain nombre de « provocations ».

C'est l'avis d'Ahmed*, la quarantaine, un marocain marié à une Française. Chef d'équipe, il travaille dans la viticulture : « Il y a du travail pour tout le monde ici. Il y a des Anglais, des Allemands… Nous n'avons pas de problèmes avec les travailleurs étrangers. » Tous reconnaissent que les Espagnols sont des citoyens européens et qu'ils ont le droit, à ce titre, de venir travailler en France.

Bouche à oreille

Michel*, un entrepreneur qui connaît bien la main-d'œuvre saisonnière, mais souhaite rester anonyme, « pour éviter les amalgames », explique : « Il n'y a pas de "filière de travailleurs espagnols", cela relève du fantasme. Ce sont eux qui viennent, comme leur statut de citoyens européens le leur permet. La communauté sahraouie est bien structurée, et quand ils trouvent du travail, ils se passent le mot. »

Rencontrés dans leur résidence provisoire de Montalivet, ceux-ci ne disent pas autre chose : « C'est connu qu'il y a du travail dans le Médoc, tout le monde le sait. » Ils assurent venir de régions différentes de l'Espagne, et déclarent pour certains détenir des contrats de travail de plusieurs mois. Une situation a priori tout à fait légale.

Prestataires de services, Michel se contente en fait de « passer des annonces à Pôle Emploi » et de proposer des travailleurs aux châteaux pour des travaux viticoles. « Contrairement à ce qui est dit, nous ne faisons pas travailler ces personnes-là à bas coût », explique-t-il.

L'entrepreneur assure avoir recruté pour la première fois un travailleur espagnol d'origine sahraouie à l'été 2011. « Il est vrai qu'il y en a de plus en plus qui viennent travailler dans le coin, mais c'est normal, c'est la crise. Cela va continuer. »

Selon lui, les vignes du Médoc ont toujours employé des Espagnols et des Portugais, la seule différence est qu'ils sont plus nombreux cette année : « Ce sont des saisonniers, ils '' suivent le pain ''. Ils cueillent les pommes, se déplacent à Montauban, à Toulouse, etc. »

Manque de main-d'œuvre

Hier, il était impossible de savoir si ces travailleurs pourront retourner rapidement aux vignes. Pour l'instant, ils sont toujours à Vendays-Montalivet, protégés par la gendarmerie.

Le flou est donc total : les Sahraouis ne savent pas quel sort leur sera réservé, et leurs employeurs non plus. C'est ce que déplore un prestataire qui a recruté certains d'entre eux : « Mon entreprise a encore sept personnes sous contrat pour environ deux semaines. » Pensant qu'il sera difficile dans le climat actuel que ces derniers reviennent travailler à Pauillac, il souligne que les cent Espagnols de Montalivet sont autant de main-d'œuvre en moins pour les prestataires et les châteaux.

Une situation intenable, puisqu'il existe dans ce secteur une vraie pénurie de main-d'œuvre : « Il est impossible de ne pas trouver actuellement un travail viticole dans le Médoc. » L'entrepreneur assure que beaucoup de jeunes Pauillacais ne veulent plus effectuer ce genre de tâches fatigantes.

Devra-t-il embaucher à nouveau des Espagnols ? Est-il prêt à reprendre les travailleurs sahraouis ? « Je ne vais pas les refuser sous prétexte qu'ils ne sont pas Français, ce serait de la discrimination. »

*Les noms de ces personnes ont été changés à leur demande pour respecter leur anonymat.
http://www.sudouest.fr/2012/10/08/pauil ... 80-713.php

Dans cet article, il est clairement précisé que les entreprises ne trouvent pas assez de main d'oeuvre. Du travail, il y en a donc pour tout le monde. Ceux qui expliquent ces violences par la pauvreté se voilent la face.

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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par johanono » 08 oct. 2012, 19:12:03

Florian a écrit :Concernant les émeutes, 2005 n'était que l'apéro. Nous allons au devant de graves problèmes car nous avons affaire à beaucoup de jeunes français de par l'application du droit du sol, islamisés et désocialisés qui gèrent en coupes réglés ds quartiers entiers où les forces de l'ordre ne mettent plus les pieds et où les "faces de craie" sont interdits.
Il va falloir beaucoup de fermeté et se décider à sortir de l'angélisme général pour gérer cette situation.
Je suis également très pessimiste pour l'avenir. 2005 n'était qu'un avant-goût, nous n'avons encore rien vu.

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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par Nombrilist » 08 oct. 2012, 19:22:17

ça fait quand même 7 ans les gars !

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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par El Fredo » 08 oct. 2012, 19:24:46

johanono a écrit :Ben si... La situation politique du Sahara Occidental, c'est un conflit interne au Maroc.
Non, c'est un conflit international. La souveraineté du Maroc sur le SO est très disputée et n'est reconnue par quasiment personne.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par johanono » 08 oct. 2012, 19:35:59

Du point de vue marocain, c'est un conflit interne. Et à la limite, peu importe : c'est en tout cas un conflit externe à la France. Et il est bien dommage qu'un tel conflit étranger à la France soit importé dans notre pays. C'est le même problème avec le conflit israélo-palestinien.

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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par mps » 09 oct. 2012, 09:24:38

johanono a écrit :
merlin a écrit :
johanono a écrit :Cette fois-ci, ça se passe dans une petite ville du Médoc :
Gironde : 2e soir de violence à Pauillac

Une centaine de saisonniers d'origine sahraouie ont été relogés en sécurité aujourd'hui dans le Médoc, après une deuxième soirée de violence hier avec des ressortissants locaux, nombre d'entre eux d'origine marocaine, au cours de laquelle ils se sont affrontés notamment à propos de la question du Sahara Occidental, ont annoncé les autorités.

Deux personnes ont été légèrement blessées, l'une d'entre elle par une bille ou plomb de petit calibre, lors d'une confrontation tendue pendant près d'une heure entre deux groupes d'environ 100 personnes chacun, sur les quais de Pauillac, a-t-on dit à la gendarmerie. Jusqu'a 70 gendarmes ont été mobilisés pour s'interposer vers 21h30 entre les deux groupes, parmi lesquels certains portaient des barres de fer; des détonations ont été entendues, selon des témoins.

Trois véhicules ont été dégradés, des restaurants des quais ont protégé les clients en les gardant à l'intérieur de leurs établissements. Une enquête de gendarmerie est en cours. Trois auditions ont été menées ce vendredi. Aucune arme n'a été saisie.

C'est la deuxième nuit de violence consécutive dans la petite ville médocaine de 5.500 habitants. Une bataille de rue similaire, à coups de bâtons et de pierres principalement, avait fait trois blessés légers mercredi soir. Elle opposait des saisonniers d'origine sahraouie, venus dans le Médoc pour les vendanges, et des Médocains d'origine marocaine.

Elle a trouvé sa source dans une altercation au sujet de la situation politique du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Pour la mairie, le différend est aussi lié à la forte tension sur le marché local du travail, marqué par l'afflux croissant ces dernières années de main d'oeuvre précaire en quête de travail saisonnier, dont celle de sahraouis au passeport espagnol.

Aujourd'hui, une réunion de conciliation visant à "éloigner les protagonistes, remédier à la situation sociale et éviter une nouvelle flambée de violence" s'est tenue a Pauillac en présence du sous-préfet de Lesparre, Maryline Gardner. La commune de Vendays-Montalivet, distante d'environ une trentaine de km, a accepté de les héberger pendant quelques jours, sous la protection de gendarmes, l'enquête sur les violences se poursuit, a dit Mme Gardner à des journalistes, dont l'AFP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/ ... uillac.php

Si on a bien compris, il s'agit d'un conflit interne au Maroc qui se trouve importé en France...
ben ... non.

A te lire, on découvre que deux groupes (dont un, constitué de locaux) s'affrontent pour des raisons liées à la situation politique au sahara occidental.

Moi, je vois que c'est encore la misère qui est à l'origine de ces tensions : "Pour la mairie, le différend est aussi lié à la forte tension sur le marché local du travail, marqué par l'afflux croissant ces dernières années de main d'oeuvre précaire en quête de travail saisonnier, dont celle de sahraouis au passeport espagnol"

Bon, tu vas me dire que les espagnols n'ont qu'a rester chez eux. (Of course)
Cela étant, c'est bien la misère et pas autre chose qui est à l'origine de ce genre de tension. C'est elle qu'il faut combattre.
Ben si... La situation politique du Sahara Occidental, c'est un conflit interne au Maroc.
Pauillac (33) : après les affrontements entre saisonniers, "éviter les amalgames"

Cela fait trois jours qu'ils ne sont plus là, mais le sujet est toujours sensible. Depuis vendredi soir, suite à deux nuits d'affrontements avec des Pauillacais d'origine marocaine, une centaine de travailleurs d'origine sahraouie a dû quitter la ville pour Vendays-Montalivet, à une quarantaine de kilomètres de là.

Dans les rues de Pauillac, il reste difficile d'aborder sereinement la question. « La seule chose que l'on demande, c'est du respect », assurent par exemple Kamel et Saïd. D'autres, sous couvert d'anonymat, tiennent des propos bien plus véhéments, voire menaçants, à l'égard des Espagnols. Et rappellent que selon eux, le problème n'a pas pour origine une concurrence entre travailleurs, mais plutôt un certain nombre de « provocations ».

C'est l'avis d'Ahmed*, la quarantaine, un marocain marié à une Française. Chef d'équipe, il travaille dans la viticulture : « Il y a du travail pour tout le monde ici. Il y a des Anglais, des Allemands… Nous n'avons pas de problèmes avec les travailleurs étrangers. » Tous reconnaissent que les Espagnols sont des citoyens européens et qu'ils ont le droit, à ce titre, de venir travailler en France.

Bouche à oreille

Michel*, un entrepreneur qui connaît bien la main-d'œuvre saisonnière, mais souhaite rester anonyme, « pour éviter les amalgames », explique : « Il n'y a pas de "filière de travailleurs espagnols", cela relève du fantasme. Ce sont eux qui viennent, comme leur statut de citoyens européens le leur permet. La communauté sahraouie est bien structurée, et quand ils trouvent du travail, ils se passent le mot. »

Rencontrés dans leur résidence provisoire de Montalivet, ceux-ci ne disent pas autre chose : « C'est connu qu'il y a du travail dans le Médoc, tout le monde le sait. » Ils assurent venir de régions différentes de l'Espagne, et déclarent pour certains détenir des contrats de travail de plusieurs mois. Une situation a priori tout à fait légale.

Prestataires de services, Michel se contente en fait de « passer des annonces à Pôle Emploi » et de proposer des travailleurs aux châteaux pour des travaux viticoles. « Contrairement à ce qui est dit, nous ne faisons pas travailler ces personnes-là à bas coût », explique-t-il.

L'entrepreneur assure avoir recruté pour la première fois un travailleur espagnol d'origine sahraouie à l'été 2011. « Il est vrai qu'il y en a de plus en plus qui viennent travailler dans le coin, mais c'est normal, c'est la crise. Cela va continuer. »

Selon lui, les vignes du Médoc ont toujours employé des Espagnols et des Portugais, la seule différence est qu'ils sont plus nombreux cette année : « Ce sont des saisonniers, ils '' suivent le pain ''. Ils cueillent les pommes, se déplacent à Montauban, à Toulouse, etc. »

Manque de main-d'œuvre

Hier, il était impossible de savoir si ces travailleurs pourront retourner rapidement aux vignes. Pour l'instant, ils sont toujours à Vendays-Montalivet, protégés par la gendarmerie.

Le flou est donc total : les Sahraouis ne savent pas quel sort leur sera réservé, et leurs employeurs non plus. C'est ce que déplore un prestataire qui a recruté certains d'entre eux : « Mon entreprise a encore sept personnes sous contrat pour environ deux semaines. » Pensant qu'il sera difficile dans le climat actuel que ces derniers reviennent travailler à Pauillac, il souligne que les cent Espagnols de Montalivet sont autant de main-d'œuvre en moins pour les prestataires et les châteaux.

Une situation intenable, puisqu'il existe dans ce secteur une vraie pénurie de main-d'œuvre : « Il est impossible de ne pas trouver actuellement un travail viticole dans le Médoc. » L'entrepreneur assure que beaucoup de jeunes Pauillacais ne veulent plus effectuer ce genre de tâches fatigantes.

Devra-t-il embaucher à nouveau des Espagnols ? Est-il prêt à reprendre les travailleurs sahraouis ? « Je ne vais pas les refuser sous prétexte qu'ils ne sont pas Français, ce serait de la discrimination. »

*Les noms de ces personnes ont été changés à leur demande pour respecter leur anonymat.
http://www.sudouest.fr/2012/10/08/pauil ... 80-713.php

Dans cet article, il est clairement précisé que les entreprises ne trouvent pas assez de main d'oeuvre. Du travail, il y en a donc pour tout le monde. Ceux qui expliquent ces violences par la pauvreté se voilent la face.
Je crois avoir perdu le fil : vous avez bien 3 millions de chômeurs en France ?
Et une pénurie de main d'oeuvre ?
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merlin
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par merlin » 09 oct. 2012, 10:41:06

Et alors ?

pendant que tu y est, reprends donc l'argument de le pen : "3 millions d'immigrés qui prennent la place des 3 millions de chomeurs ..."

tu t'est jamais posé la question de savoir pourquoi ces postes n'attirent personne ?

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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par mps » 09 oct. 2012, 16:26:39

merlin a écrit :Et alors ?

pendant que tu y est, reprends donc l'argument de le pen : "3 millions d'immigrés qui prennent la place des 3 millions de chomeurs ..."

tu t'est jamais posé la question de savoir pourquoi ces postes n'attirent personne ?
En Suisse, quand tu vas t'inscrire au chômage, tu signes un papier par lequel tu remercies d'Etat et les contribuables de te venir en aide dans cette passe difficile. En échange, tu te déclares prêt à rendre service quelle que soit la tâche qui t'est proposée. Un ingénieur peut parfaitement se retrouver dans une équipe de cantonniers ou d'éboueurs, une avocate dans une maison de soins au 3ème age.

En France, on se tâte, on se demande si c'est "attirant", on fait la fine bouche, et on se rendort avec ses allocs ... icon_biggrin
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par merlin » 09 oct. 2012, 16:40:01

mps a écrit :
merlin a écrit :Et alors ?

pendant que tu y est, reprends donc l'argument de le pen : "3 millions d'immigrés qui prennent la place des 3 millions de chomeurs ..."

tu t'est jamais posé la question de savoir pourquoi ces postes n'attirent personne ?
En Suisse, quand tu vas t'inscrire au chômage, tu signes un papier par lequel tu remercies d'Etat et les contribuables de te venir en aide dans cette passe difficile. En échange, tu te déclares prêt à rendre service quelle que soit la tâche qui t'est proposée. Un ingénieur peut parfaitement se retrouver dans une équipe de cantonniers ou d'éboueurs, une avocate dans une maison de soins au 3ème age.

En France, on se tâte, on se demande si c'est "attirant", on fait la fine bouche, et on se rendort avec ses allocs ... icon_biggrin

très amusant ..., faut pas leur offrir un petit quelque chose, en plus ?

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johanono
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par johanono » 09 oct. 2012, 19:47:56

mps a écrit :
johanono a écrit :
merlin a écrit :
johanono a écrit :Cette fois-ci, ça se passe dans une petite ville du Médoc :
Gironde : 2e soir de violence à Pauillac

Une centaine de saisonniers d'origine sahraouie ont été relogés en sécurité aujourd'hui dans le Médoc, après une deuxième soirée de violence hier avec des ressortissants locaux, nombre d'entre eux d'origine marocaine, au cours de laquelle ils se sont affrontés notamment à propos de la question du Sahara Occidental, ont annoncé les autorités.

Deux personnes ont été légèrement blessées, l'une d'entre elle par une bille ou plomb de petit calibre, lors d'une confrontation tendue pendant près d'une heure entre deux groupes d'environ 100 personnes chacun, sur les quais de Pauillac, a-t-on dit à la gendarmerie. Jusqu'a 70 gendarmes ont été mobilisés pour s'interposer vers 21h30 entre les deux groupes, parmi lesquels certains portaient des barres de fer; des détonations ont été entendues, selon des témoins.

Trois véhicules ont été dégradés, des restaurants des quais ont protégé les clients en les gardant à l'intérieur de leurs établissements. Une enquête de gendarmerie est en cours. Trois auditions ont été menées ce vendredi. Aucune arme n'a été saisie.

C'est la deuxième nuit de violence consécutive dans la petite ville médocaine de 5.500 habitants. Une bataille de rue similaire, à coups de bâtons et de pierres principalement, avait fait trois blessés légers mercredi soir. Elle opposait des saisonniers d'origine sahraouie, venus dans le Médoc pour les vendanges, et des Médocains d'origine marocaine.

Elle a trouvé sa source dans une altercation au sujet de la situation politique du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc. Pour la mairie, le différend est aussi lié à la forte tension sur le marché local du travail, marqué par l'afflux croissant ces dernières années de main d'oeuvre précaire en quête de travail saisonnier, dont celle de sahraouis au passeport espagnol.

Aujourd'hui, une réunion de conciliation visant à "éloigner les protagonistes, remédier à la situation sociale et éviter une nouvelle flambée de violence" s'est tenue a Pauillac en présence du sous-préfet de Lesparre, Maryline Gardner. La commune de Vendays-Montalivet, distante d'environ une trentaine de km, a accepté de les héberger pendant quelques jours, sous la protection de gendarmes, l'enquête sur les violences se poursuit, a dit Mme Gardner à des journalistes, dont l'AFP.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/ ... uillac.php

Si on a bien compris, il s'agit d'un conflit interne au Maroc qui se trouve importé en France...
ben ... non.

A te lire, on découvre que deux groupes (dont un, constitué de locaux) s'affrontent pour des raisons liées à la situation politique au sahara occidental.

Moi, je vois que c'est encore la misère qui est à l'origine de ces tensions : "Pour la mairie, le différend est aussi lié à la forte tension sur le marché local du travail, marqué par l'afflux croissant ces dernières années de main d'oeuvre précaire en quête de travail saisonnier, dont celle de sahraouis au passeport espagnol"

Bon, tu vas me dire que les espagnols n'ont qu'a rester chez eux. (Of course)
Cela étant, c'est bien la misère et pas autre chose qui est à l'origine de ce genre de tension. C'est elle qu'il faut combattre.
Ben si... La situation politique du Sahara Occidental, c'est un conflit interne au Maroc.
Pauillac (33) : après les affrontements entre saisonniers, "éviter les amalgames"

Cela fait trois jours qu'ils ne sont plus là, mais le sujet est toujours sensible. Depuis vendredi soir, suite à deux nuits d'affrontements avec des Pauillacais d'origine marocaine, une centaine de travailleurs d'origine sahraouie a dû quitter la ville pour Vendays-Montalivet, à une quarantaine de kilomètres de là.

Dans les rues de Pauillac, il reste difficile d'aborder sereinement la question. « La seule chose que l'on demande, c'est du respect », assurent par exemple Kamel et Saïd. D'autres, sous couvert d'anonymat, tiennent des propos bien plus véhéments, voire menaçants, à l'égard des Espagnols. Et rappellent que selon eux, le problème n'a pas pour origine une concurrence entre travailleurs, mais plutôt un certain nombre de « provocations ».

C'est l'avis d'Ahmed*, la quarantaine, un marocain marié à une Française. Chef d'équipe, il travaille dans la viticulture : « Il y a du travail pour tout le monde ici. Il y a des Anglais, des Allemands… Nous n'avons pas de problèmes avec les travailleurs étrangers. » Tous reconnaissent que les Espagnols sont des citoyens européens et qu'ils ont le droit, à ce titre, de venir travailler en France.

Bouche à oreille

Michel*, un entrepreneur qui connaît bien la main-d'œuvre saisonnière, mais souhaite rester anonyme, « pour éviter les amalgames », explique : « Il n'y a pas de "filière de travailleurs espagnols", cela relève du fantasme. Ce sont eux qui viennent, comme leur statut de citoyens européens le leur permet. La communauté sahraouie est bien structurée, et quand ils trouvent du travail, ils se passent le mot. »

Rencontrés dans leur résidence provisoire de Montalivet, ceux-ci ne disent pas autre chose : « C'est connu qu'il y a du travail dans le Médoc, tout le monde le sait. » Ils assurent venir de régions différentes de l'Espagne, et déclarent pour certains détenir des contrats de travail de plusieurs mois. Une situation a priori tout à fait légale.

Prestataires de services, Michel se contente en fait de « passer des annonces à Pôle Emploi » et de proposer des travailleurs aux châteaux pour des travaux viticoles. « Contrairement à ce qui est dit, nous ne faisons pas travailler ces personnes-là à bas coût », explique-t-il.

L'entrepreneur assure avoir recruté pour la première fois un travailleur espagnol d'origine sahraouie à l'été 2011. « Il est vrai qu'il y en a de plus en plus qui viennent travailler dans le coin, mais c'est normal, c'est la crise. Cela va continuer. »

Selon lui, les vignes du Médoc ont toujours employé des Espagnols et des Portugais, la seule différence est qu'ils sont plus nombreux cette année : « Ce sont des saisonniers, ils '' suivent le pain ''. Ils cueillent les pommes, se déplacent à Montauban, à Toulouse, etc. »

Manque de main-d'œuvre

Hier, il était impossible de savoir si ces travailleurs pourront retourner rapidement aux vignes. Pour l'instant, ils sont toujours à Vendays-Montalivet, protégés par la gendarmerie.

Le flou est donc total : les Sahraouis ne savent pas quel sort leur sera réservé, et leurs employeurs non plus. C'est ce que déplore un prestataire qui a recruté certains d'entre eux : « Mon entreprise a encore sept personnes sous contrat pour environ deux semaines. » Pensant qu'il sera difficile dans le climat actuel que ces derniers reviennent travailler à Pauillac, il souligne que les cent Espagnols de Montalivet sont autant de main-d'œuvre en moins pour les prestataires et les châteaux.

Une situation intenable, puisqu'il existe dans ce secteur une vraie pénurie de main-d'œuvre : « Il est impossible de ne pas trouver actuellement un travail viticole dans le Médoc. » L'entrepreneur assure que beaucoup de jeunes Pauillacais ne veulent plus effectuer ce genre de tâches fatigantes.

Devra-t-il embaucher à nouveau des Espagnols ? Est-il prêt à reprendre les travailleurs sahraouis ? « Je ne vais pas les refuser sous prétexte qu'ils ne sont pas Français, ce serait de la discrimination. »

*Les noms de ces personnes ont été changés à leur demande pour respecter leur anonymat.
http://www.sudouest.fr/2012/10/08/pauil ... 80-713.php

Dans cet article, il est clairement précisé que les entreprises ne trouvent pas assez de main d'oeuvre. Du travail, il y en a donc pour tout le monde. Ceux qui expliquent ces violences par la pauvreté se voilent la face.
Je crois avoir perdu le fil : vous avez bien 3 millions de chômeurs en France ?
Et une pénurie de main d'oeuvre ?
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Oui, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a une pénurie de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs. Cela peut paraître surprenant, voire choquant, mais c'est ainsi. Et en l'occurrence, il est clairement indiqué que, dans les vignobles bordelais, il y a du travail pour tout le monde. On ne peut donc pas mettre ces émeutes sur le compte de la pauvreté.

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merlin
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Re: Emeutes urbaines : et ça continue, encore et encore...

Message non lu par merlin » 09 oct. 2012, 19:51:55

Bon alors si on ne peut les mettre sur le compte de la pauvreté, mettons les sur le compte de la richesse (celle des vignerons) qui au lieu de rentre ces boulots attractifs et donc gagner un peu moins, importe de la main d’œuvre étrangère, par appât du gain. Après que ces étrangers que l'on importe pour l'occasion se sentent chez eux, c'est normal.

Fallait pas les inviter ... (Edit :citation humoristique : j'écris cela pour les suiveurs du premier degré et éviter de copier coller pour me justifier)
Modifié en dernier par merlin le 09 oct. 2012, 21:34:10, modifié 1 fois.

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