Délires féministes : suite et pas fin

Vous avez un coup de g..... à passer sur notre société, ou tout simplement un coup de coeur venez le dire ici
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Yakiv
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 21 mars 2019, 20:52:06

Comme l'a dit Nolimits, les propos de Lassalle relèvent ici plus de la stupidité que d'un sexisme malveillant.

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asterix
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 21 mars 2019, 22:01:50

Aragon a dit "La femme est l'avenir de l'Homme"
Je l'ai tant espéré, sans que cela ne vienne. Ca c'est moi qui l'ait dit.
Pire, elle n'est devenue que l'avenir d'elle même, en adoptant tous les vices masculins notoires, ses uses et coutumes, et tout le reste, notamment ses valeurs matérialistes, qu'elle a quintuplé, sans compter qu'elles s'appliquent à rester la potiche ou femme objet, qu'elles dénoncent par ailleurs, à grand renfort de kilo de botox et de tonnes de silicone. Elles sont, avec les ados, les premières cible du marketing et des publicistes. Et ce n'est pas un honneur.
Comment la femme, et l'homme a sa grande part de responsabilité, a t elle pu transformer la gestation, sa gestation, chose naturelle et faisant partie de son être, en maladie nécessitant un hôpital. Est ce là du féminisme, que dès que les tests de grossesse sont positif, la femme dit " JE suis enceinte" (et non pas "je porte NOTRE enfant"), alors qu'intérieurement elle pense "je suis malade et j'ai besoin d'un médecin". Ce que confirme généralement le médecin, souvent homme. Il faut même d'ailleurs, pour parfaire l'aspect pathologie, un genre de suivit psychologique post accouchement, comme s'il s'agissait d'un attentat traumatisant. Attentat de la grossesse sur la parfaite plastique féminine. Mon dieu comment vais je survivre à mes vergetures. Et le môme sera privé de lolo: ça bousille les seins. Pauvre petiot, privé du liquide le plus vital de sa vie, le colostrum, dès le premier jour de sa vie. Parce que la maternité que Lassalle défend, c'est ça et rien d'autre. On y programme les accouchements pour le confort du personnel, pour qu'il ait des weekend et des temps de pause respecté. On y fait des césariennes par quotas prédéfinis, pour l'aspect économique, et des épisiotomies pour calmer l'angoisse de la sage femme.
Jean Lassalle, avant même de faire un sexisme détectable seulement au microscope électronique, fait de la démagogie, et fait l'apologie de la médicalisation systématique de la grossesse. Je vois plus de clientélisme et de démagogie que de sexisme.
Si cela se trouve, Jean Lassalle, comme moi, en bon paysan, est né dans le lit de ses parents, chez lui, avec l'aide d'une sage femme libérale, à une époque ou la grossesse n'était pas une maladie, mais juste une belle aventure humaine, dont le risque d'ailleurs n'en accentuait que la beauté, et la valeur, dont les femmes faisaient fièrement le récit, y trouvant valeur et honneur aux yeux de tous. C'est de ce féminisme là dont on rêve chez moi, pas d'un autre. Ma femme, ma mère, ma fille, ces héroïnes de la vie, devant lesquelles on se décoiffe par respect et admiration, même si maintenant, elle savent ouvrir les portes et appeler un taxi toute seule. Mais dans la paysannerie, on a jamais ouvert les portes devant le passage des femmes, parce qu'on a toujours su qu'elles étaient comme nous les hommes, capables solides et autonomes, et surtout, très belles et aimables, avec ou sans rouge à lèvre.
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Yakiv
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 22 mars 2019, 00:19:24

asterix a écrit :
21 mars 2019, 22:01:50
Aragon a dit "La femme est l'avenir de l'Homme"
Je l'ai tant espéré, sans que cela ne vienne. Ca c'est moi qui l'ait dit.
Pire, elle n'est devenue que l'avenir d'elle même, en adoptant tous les vices masculins notoires, ses uses et coutumes, et tout le reste, notamment ses valeurs matérialistes, qu'elle a quintuplé, sans compter qu'elles s'appliquent à rester la potiche ou femme objet, qu'elles dénoncent par ailleurs, à grand renfort de kilo de botox et de tonnes de silicone. Elles sont, avec les ados, les premières cible du marketing et des publicistes. Et ce n'est pas un honneur.
Comment la femme, et l'homme a sa grande part de responsabilité, a t elle pu transformer la gestation, sa gestation, chose naturelle et faisant partie de son être, en maladie nécessitant un hôpital. Est ce là du féminisme, que dès que les tests de grossesse sont positif, la femme dit " JE suis enceinte" (et non pas "je porte NOTRE enfant"), alors qu'intérieurement elle pense "je suis malade et j'ai besoin d'un médecin". Ce que confirme généralement le médecin, souvent homme. Il faut même d'ailleurs, pour parfaire l'aspect pathologie, un genre de suivit psychologique post accouchement, comme s'il s'agissait d'un attentat traumatisant. Attentat de la grossesse sur la parfaite plastique féminine. Mon dieu comment vais je survivre à mes vergetures. Et le môme sera privé de lolo: ça bousille les seins. Pauvre petiot, privé du liquide le plus vital de sa vie, le colostrum, dès le premier jour de sa vie. Parce que la maternité que Lassalle défend, c'est ça et rien d'autre. On y programme les accouchements pour le confort du personnel, pour qu'il ait des weekend et des temps de pause respecté. On y fait des césariennes par quotas prédéfinis, pour l'aspect économique, et des épisiotomies pour calmer l'angoisse de la sage femme.
Jean Lassalle, avant même de faire un sexisme détectable seulement au microscope électronique, fait de la démagogie, et fait l'apologie de la médicalisation systématique de la grossesse. Je vois plus de clientélisme et de démagogie que de sexisme.
Si cela se trouve, Jean Lassalle, comme moi, en bon paysan, est né dans le lit de ses parents, chez lui, avec l'aide d'une sage femme libérale, à une époque ou la grossesse n'était pas une maladie, mais juste une belle aventure humaine, dont le risque d'ailleurs n'en accentuait que la beauté, et la valeur, dont les femmes faisaient fièrement le récit, y trouvant valeur et honneur aux yeux de tous. C'est de ce féminisme là dont on rêve chez moi, pas d'un autre. Ma femme, ma mère, ma fille, ces héroïnes de la vie, devant lesquelles on se décoiffe par respect et admiration, même si maintenant, elle savent ouvrir les portes et appeler un taxi toute seule. Mais dans la paysannerie, on a jamais ouvert les portes devant le passage des femmes, parce qu'on a toujours su qu'elles étaient comme nous les hommes, capables solides et autonomes, et surtout, très belles et aimables, avec ou sans rouge à lèvre.
C'est bien de jouer sur la nostalgie.
Mais quand ça amène à augmenter la mortalité des femmes enceintes, faudrait peut-être pas pousser.
Je commence à comprendre que sur des thèmes comme le travail, l'environnement et maintenant la grossesse, vous défendez "le goût du risque" et "la faute à pas de chances" pour les gens qui auront succombé aux risques.
Je suis pour ma part bien content que les mentalités aient un peu évolué.

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signora
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 22 mars 2019, 10:42:23

@Yakiv
ça dépend des moments il y pas si longtemps il était de bon ton de médicaliser le moins possible ...
"Dans la profondeur de l'hiver, j'ai finalement appris qu'il y avait en moi un soleil invincible."
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 22 mars 2019, 15:27:36

signora a écrit :
22 mars 2019, 10:42:23
@Yakiv
ça dépend des moments il y pas si longtemps il était de bon ton de médicaliser le moins possible ...
Moins médicaliser, ça ne voulait pas dire accoucher dans une grange avec du linge de maison et un seau d'eau non plus.
C'est vrai qu'il y a eu une tendance à moins médicaliser les accouchements, mais la majorité des femmes concernées se trouvaient tout de même très près des lieux de médicalisation s'il y avait besoin.

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signora
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 22 mars 2019, 18:30:38

Qui a dit ça ?
Même dans les campagnes mes grand-mère accouchaient pas dans la grange.
Je parle d'une vague de snobisme qui prônait le retour à la nature et qui valait guère mieux. Je suis personnellement partie du groupe en courant.
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asterix
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 22 mars 2019, 21:22:58

signora a écrit :
22 mars 2019, 10:42:23
@Yakiv
ça dépend des moments il y pas si longtemps il était de bon ton de médicaliser le moins possible ...
Tout à fait. Ma nièce est sage femme libérale depuis 20 ans, et c'est là tout son combat. Notamment la création d'un lactarium, et la mise en place d'un service post natal à base de yoga et de Pilates. Avec le bébé bien sur.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 22 mars 2019, 22:03:40

Yakiv a écrit :
22 mars 2019, 15:27:36
signora a écrit :
22 mars 2019, 10:42:23
@Yakiv
ça dépend des moments il y pas si longtemps il était de bon ton de médicaliser le moins possible ...
Moins médicaliser, ça ne voulait pas dire accoucher dans une grange avec du linge de maison et un seau d'eau non plus.
C'est vrai qu'il y a eu une tendance à moins médicaliser les accouchements, mais la majorité des femmes concernées se trouvaient tout de même très près des lieux de médicalisation s'il y avait besoin.
Tout d'abord, on s'imagine aujourd'hui assez mal de qui étaient capables de nombreux médecin de campagne. Pas de faire une césarienne certes, mais de bien d'autres choses qui tournent autour d'accouchements compliqués, prolongeant la compétence de la sage femme. C'est là qu'est le véritable scandale, et non pas dans la fermeture de maternité obsolètes.: l'embourgeoisement des médecins généralistes qui relèguent leur noble métier à un simple prescripteur de doliprane dans les horaires affichés, et à un simple prescripteur d'arrêt de travail (des fois qu'il y aurait un suicide à la clé, pour se couvrir, ça s'est vu et se voit encore).
Je peux t'affirmer que dans ma campagne paumée, il y a une maternité, encore à peu près digne de ce nom. Mais je peux t'affirmer que 65% des femmes n'y vont pas, et préfère faire 70km pour accoucher dans un CHU dans la métropole régionale, ou dans une clinique privée de renom, dans cette même métropole. C'est la vérité. Alors les blablas autour de fermeture de maternités fantômes, totalement sous équipées, très peu pour moi. C'est là qu'est la véritable nostalgie, celle des maternités ou l'on accouche des "marie-couche-toi-là-et-on-s'occupe-de-tout" sur rendez vous, soyez à l'heure, avec une péridurale systématique qui vous fait vivre un accouchement hémiplégique de femme tronc, à moitié déconnectée de l'acte.

Je ne relève pas ta caricature malveillante et visiblement antichristianique (inutilement). Mais les véritables progrès de la médecine aujourd'hui sont ceux qui permettent de s'en passer. Exactement comme la meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas. Autrement dit, le véritable progrès est de savoir déterminer les grossesses à risque suffisamment tôt, de manière à ne médicaliser que ce qui le mérite. Exactement comme l'on sait très bien qu'aucun médicament ne guérit les rhumes, donc pourquoi médicaliser le rhume, si ce n'est que par une motivation d'épicier.

Les femmes qui accouchent chez elle, avec une sage femme qui les a suivies avec des séances et exercices prénatals, sans péridurale, sont de plus en pus nombreuses chaque année. J'ai beaucoup d'estime pour ces femmes, c'est pour moi une version sommitale du féminisme. Et je sais que leur maris sont marqués à jamais de cette tranche de vie exceptionnelle. Le maire du Havre n'a pas du vivre ce genre de chose...

La médecine aux malades. Seulement aux malades!

Edit: Je te laisse à ta gestion des chiffres de mortalité de femmes enceintes, et autres émotions statistiques génitrice de notre politique tout aussi émotive, qui atteint des sommets jaunâtres actuellement. Moi je m'occupe des femmes et de leur dignité, enfin de celles qui ont décidé de la reconquérir. Ca ce n'est pas un chiffre, c'est de l'humain, et ça ne tue personne.
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asterix
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par asterix » 22 mars 2019, 22:31:41

signora a écrit :
22 mars 2019, 18:30:38
Qui a dit ça ?
Même dans les campagnes mes grand-mère accouchaient pas dans la grange.
Je parle d'une vague de snobisme qui prônait le retour à la nature et qui valait guère mieux. Je suis personnellement partie du groupe en courant.
Oui, ça c'est vrai, il faut rester sérieux, et ne pas tomber dans un "naturalisme" bourgeois abberant et snobinard. Moi je parle juste de dignité humaine, mais aussi d'une médecine qui reste à sa place, et dans son véritable rôle, dans sa véritable éthique.
Ma nièce a d'ailleurs récolté ce type de patientèle dans un premier temps. Elle évite précisément ce genre de femme qui finalement, au moment clé se dégonfle, panique, et hurle qu'elle veut une péridurale alors qu'il est trop tard. Non, c'est une vrai préparation, avec une motivation sincère, et un grand travail sur la confiance en soi, la confiance en l'autre. Ma nièce a tout appris en accouchant des femmes kanaks et aborigènes. Elle a cherché pourquoi ces femmes accouchaient sans péridurale et sans douleur, au milieu de la brousse, en récupérant avec une vitesse inouïe. Elle a soudain mesuré notre égarement occidental en la matière, notamment sur la fallacieuse psychologie familiale et sociétale autour de l'accouchement, construite sur des intérêts purement économiques. Voilà tout. Et que tout était transposable en Europe, même si on n'y accouche plus dans la brousse bien heureusement. Ma femme et moi avons eu ce bonheur d'avoir notre seconde fille avec elle et ses techniques, c'est inoubliable. Surtout comparativement à l'accouchement classique et surmédicalisé que nous avons vécu avec notre première.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 23 mars 2019, 08:32:39

asterix a écrit :
22 mars 2019, 22:03:40
Edit: Je te laisse à ta gestion des chiffres de mortalité de femmes enceintes, et autres émotions statistiques génitrice de notre politique tout aussi émotive, qui atteint des sommets jaunâtres actuellement. Moi je m'occupe des femmes et de leur dignité, enfin de celles qui ont décidé de la reconquérir. Ca ce n'est pas un chiffre, c'est de l'humain, et ça ne tue personne.
Si nous avons pu gagner autant en espérance de vie, c'est grâce à la science qui s'appuie inévitablement sur l'outil statistique.
Les taux de mortalité des femmes enceintes comme les taux de mortalité à la infantiles sont ce qui permet de faire la différence entre des pays riches, ou au moins bien équipés et des pays pauvres.
Alors, les poèmes et "la faute à pas de chance", sur ces sujets là comme sur les sujets de la pollution, de l'alimentation ou des conditions de travail, ça me semble bien plus préjudiciable que bénéfique.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 24 mars 2019, 14:48:02

@Yakiv
Alors, les poèmes et "la faute à pas de chance", sur ces sujets là comme sur les sujets de la pollution, de l'alimentation ou des conditions de travail, ça me semble bien plus préjudiciable que bénéfique.
Je suis pas sure yakiv, et, crois moi je suis bien placée pour dire cela. J'ai perdu un bébé de 1 jour, en milieu hospitalier, juste parce que l'équipe soignante, n'était pas d'accord sur l'option à prendre, ôter le bb par césarienne ou attendre que l'accouchement se fasse naturellement, alors tu vois rien n'est simple. On ou a toujours une part d'inconnu ...
Par contre, je pense qu'il est nécessaire d'avoir des lits pour accueillir une femme présentant un risque d'accouchement qui peut se présenter rapide et difficile.
De toutes façons, étant donné les consignes actuelles elle sera virée de l'hosto avec son bb dans le 48 à 72 heures qui suivent l'accouchement avec leur histoire de chirurgie ambulatoire ...
Puisque nous parlons des femmes, je te livre une anecdote. J'ai accompagné une amie pendant sa chimio. Elle restait la journée et rentrait le soir chez elle. Nous avons eu une discussion avec 2 femmes en chimio elles aussi, l'une se vantait de la générosité de son mari qui avait sacrifié son bureau pour lui installer une chambre perso et avait pris une femme de ménage pour l'assister. L'autre avait des enfants en bas age, un mari pas très à l'écoute et exigeant elle pâtissait beaucoup. Egales ces 2 femmes ?
J'entendais A. Buzin expliquer les bienfaits de l'ambulatoire ... pas toujours ... madame la ministre ... pas toujours !
Tout ça pour te dire que même en milieu hospitalier on est pas en sécurité :D
Du coup, j'en ai profité pour te dire que les femmes ne sont pas égales entre elles et qu'aucune loi ne changera cela.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 24 mars 2019, 19:45:44

signora a écrit :
24 mars 2019, 14:48:02
Alors, les poèmes et "la faute à pas de chance", sur ces sujets là comme sur les sujets de la pollution, de l'alimentation ou des conditions de travail, ça me semble bien plus préjudiciable que bénéfique.
Je suis pas sure yakiv, et, crois moi je suis bien placée pour dire cela. J'ai perdu un bébé de 1 jour, en milieu hospitalier, juste parce que l'équipe soignante, n'était pas d'accord sur l'option à prendre, ôter le bb par césarienne ou attendre que l'accouchement se fasse naturellement, alors tu vois rien n'est simple. On ou a toujours une part d'inconnu ...
Par contre, je pense qu'il est nécessaire d'avoir des lits pour accueillir une femme présentant un risque d'accouchement qui peut se présenter rapide et difficile.
De toutes façons, étant donné les consignes actuelles elle sera virée de l'hosto avec son bb dans le 48 à 72 heures qui suivent l'accouchement avec leur histoire de chirurgie ambulatoire ...
Puisque nous parlons des femmes, je te livre une anecdote. J'ai accompagné une amie pendant sa chimio. Elle restait la journée et rentrait le soir chez elle. Nous avons eu une discussion avec 2 femmes en chimio elles aussi, l'une se vantait de la générosité de son mari qui avait sacrifié son bureau pour lui installer une chambre perso et avait pris une femme de ménage pour l'assister. L'autre avait des enfants en bas age, un mari pas très à l'écoute et exigeant elle pâtissait beaucoup. Egales ces 2 femmes ?
J'entendais A. Buzin expliquer les bienfaits de l'ambulatoire ... pas toujours ... madame la ministre ... pas toujours !
Tout ça pour te dire que même en milieu hospitalier on est pas en sécurité :D
Du coup, j'en ai profité pour te dire que les femmes ne sont pas égales entre elles et qu'aucune loi ne changera cela.
Pas toujours non.
Auriez vous sauvé votre enfant si vous ne vous étiez pas rendu à l'hôpital ?
La décision de la césarienne est parfois difficilement à prendre. Lorsque le femme enceinte se trouve dans une situation complexe, il peut y avoir nombre d'arguments médicaux pour la césarienne et nombre d'arguments médicaux contre. Dès lors, savoir de quel côté penche la balance peut s'avérer peu évident, je l'ai remarqué de visu également.

En tout cas, la part de fatalité existera toujours, les erreurs aussi, les fautes aussi.
Les fautes doivent êtres condamnées, les erreurs évitées autant que possible et le fatalité réduite au maximum de nos possibilités intellectuelles et techniques.

Par contre, il y a une spécificité bien française (bien latine plutôt) à remettre en cause certaines avancées médicales telles que les vaccins.
Ces dernières semaines, une famille française a même été arrêté au Costa Rica pour avoir réintroduit la rougeole dans ce pays qui y avait disparu depuis belle lurette. Tout ça parce que des parents complètement débiles se sont mis en tête qu'il fallait revenir à la nature et à son facteur aléatoire. Honnêtement, ces gens là méritent uniquement qu'on leur retire la garde des enfants selon moi.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par signora » 24 mars 2019, 20:18:41

@Yakiv
Je ne sais pas si mon bb aurait été sauvé. Ce que je sais c'est que si les médecins s'étaient mis d'accord pour faire une césarienne, elle serait là. Mais ce qui est fait est fait. Je prenais cet exemple pour te dire que même en milieu hospitalier très médicalisé un accident peut arriver.
En tout cas, la part de fatalité existera toujours, les erreurs aussi, les fautes aussi.
Oui !
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 25 avr. 2019, 08:48:22

Les Chiennes de garde s'en prennent à une exposition canine :
L’exposition canine de Segré vient de s’attirer les foudres de l’association féministe Les Chiennes de garde.

Image

Elle juge sexiste l’affiche de l’événement qui présente une pin-up aux côtés de deux chiens.

suite
Et comme le sponsor lui-même a cédé au politiquement correct, les dés étaient jetés : les organisateurs n'avaient plus qu'à faire machine arrière.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Nolimits » 25 avr. 2019, 09:01:57

J'ai découvert que ce mouvement extrémiste féministe avait un nom : "l'intersectionnalité" (concept d'étude à l'origine). Un mouvement politique extrême comme un autre.

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