Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
- artragis
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Si, il pourrait.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
De nos jours, Michel Sardou ne pourrait plus sortir cette chanson, ni l'interpréter ainsi :
https://www.youtube.com/watch?v=Dyz706pOSCU
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
350 associations auraient déjà porté plainte...
- Cheshire cat
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Le politiquement correct n'a pas atteint le même degré en France qu'aux États-Unis.
En ce qui concerne le cinéma:
Le film "Intouchables" a été mal vu à cause de certaines scènes accusé de véhiculer des préjugés sur les noirs.
L’adaptation des "Ch'tis" est tombée à l'eau car il aurait fallu se moquer, même gentiment, d'une communauté.
"Kirikou" a été rejeté par une partie de la communauté noire car on y voyait des négresses aux seins nus ...
La lassitude d'une partie de la population américaine face au politiquement correct à été l'une des clés du succès de Donald Trump, qui a fait sombrer l'Amérique dans l'excès inverse.
En ce qui concerne le cinéma:
Le film "Intouchables" a été mal vu à cause de certaines scènes accusé de véhiculer des préjugés sur les noirs.
L’adaptation des "Ch'tis" est tombée à l'eau car il aurait fallu se moquer, même gentiment, d'une communauté.
"Kirikou" a été rejeté par une partie de la communauté noire car on y voyait des négresses aux seins nus ...
La lassitude d'une partie de la population américaine face au politiquement correct à été l'une des clés du succès de Donald Trump, qui a fait sombrer l'Amérique dans l'excès inverse.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Donc aujourd'hui, les humoristes n'ont plus le droit de rire : ni des Juifs, ni des Arabes, ni des Noirs, ni des femmes, ni des migrants, ni des homosexuels, ni des handicapés mentaux. Je les plains.Laurent Ruquier : Les Grosses Têtes épinglées par le CSA pour s’être moqué des handicapés mentaux
Laurent Ruquier : Les Grosses Têtes épinglées par le CSA pour s’être moqué des handicapés mentaux
Le 2 janvier, Laurent Ruquier aurait mieux fait de rester chez lui. Alors qu’il présentait Les Grosses Têtes sur RTL, toute l’équipe s’est amusée du handicap mental du fils du comte de Paris, décédé fin décembre. Et ça n’a vraiment pas plu.
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- artragis
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
non, ils n'ont plus le droit de faire passer leur idéologie pour de l'humour. J'ai pu assister à suffisament de sketch contemporain qui se moquent de tous les groupes que tu as cité pour te dire qu'on peut encore rire de tout et que ça reste très important pour les français. Par contre les français commencent enfin à comprendre ce que voulait dire desproges par "Peut on rire avec tout le monde? c'est dur".
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Le problème, c'est que les gens susceptibles prennent au sérieux ce qui n'est que de l'humour, et ils voient de l'idéologie là où il n'y a pas lieu.
J'ai cité suffisamment d'exemples plus haut. Aujourd'hui, des chanteurs comme Sardou, Brel, Carlos, Lagaf, ne pourraient plus sortir certaines de leurs chansons sans encourir les foudres de certains lobbies communautaires. De même, Desproges, Coluche, Robin ou C&L ne pourraient plus sortir certains de leurs sketches sans encourir les foudres desdits lobbies communautaires. Hergé ne pourrait pas publier certains albums de Tintin sans avoir de gros ennuis.
Donc clairement, pour tous ces gens-là (chanteurs, humoristes, écrivains), la menace des poursuites réduit le champ des possibles.
J'ai cité suffisamment d'exemples plus haut. Aujourd'hui, des chanteurs comme Sardou, Brel, Carlos, Lagaf, ne pourraient plus sortir certaines de leurs chansons sans encourir les foudres de certains lobbies communautaires. De même, Desproges, Coluche, Robin ou C&L ne pourraient plus sortir certains de leurs sketches sans encourir les foudres desdits lobbies communautaires. Hergé ne pourrait pas publier certains albums de Tintin sans avoir de gros ennuis.
Donc clairement, pour tous ces gens-là (chanteurs, humoristes, écrivains), la menace des poursuites réduit le champ des possibles.
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Si ça continue RTL va finir par se moquer de ses propres auditeurs . Surtout de ceux des grosses tètes .johanono a écrit : ↑16 janv. 2018, 21:33:44Donc aujourd'hui, les humoristes n'ont plus le droit de rire : ni des Juifs, ni des Arabes, ni des Noirs, ni des femmes, ni des migrants, ni des homosexuels, ni des handicapés mentaux. Je les plains.Laurent Ruquier : Les Grosses Têtes épinglées par le CSA pour s’être moqué des handicapés mentaux
Laurent Ruquier : Les Grosses Têtes épinglées par le CSA pour s’être moqué des handicapés mentaux
Le 2 janvier, Laurent Ruquier aurait mieux fait de rester chez lui. Alors qu’il présentait Les Grosses Têtes sur RTL, toute l’équipe s’est amusée du handicap mental du fils du comte de Paris, décédé fin décembre. Et ça n’a vraiment pas plu.
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Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Cette blague là était particulièrement de mauvais goût. Je suis contre la censure.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Desproges a dit "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde." Aujourd'hui, on ne peut plus rire de rien. La liberté conquise en 1968 est déjà perdue. Entre l'intégrisme religieux qui refait surface et le politiquement correct, l'espace de liberté est bien mince.artragis a écrit : ↑16 janv. 2018, 21:40:57non, ils n'ont plus le droit de faire passer leur idéologie pour de l'humour. J'ai pu assister à suffisament de sketch contemporain qui se moquent de tous les groupes que tu as cité pour te dire qu'on peut encore rire de tout et que ça reste très important pour les français. Par contre les français commencent enfin à comprendre ce que voulait dire desproges par "Peut on rire avec tout le monde? c'est dur".
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Pour détendre un peu l'atmosphère, une petite blague :
(Q) Qui a invente le triathlon ?
(R) Les Arabes ; parce qu'ils vont a pied à la piscine et en reviennent à vélo.
(Q) Qui a invente le triathlon ?
(R) Les Arabes ; parce qu'ils vont a pied à la piscine et en reviennent à vélo.
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
<iframe width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/P6NQfeM96AU" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>
Ma reponse...
Ma reponse...
Restez chez vous!
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Cela dit c'est un peu normal que les producteurs cherchent à récupérer le plus d'argent possible à la fois pour payer le film qu'ils ont pris le risque de subventionner et aussi leur donner les moyens de prendre des risques pour les suivants.karoline a écrit : ↑14 janv. 2016, 23:36:03Tout en étant totalement pour la liberté d'expression j'ai trouvé le scénario de ce film, ainsi que celui des "Incorruptibles", opportunistes.johanono » 10 Oct 2014, 17:11:10 a écrit :J'ai déjà cité l'exemple de quelques humoristes (Canteloup, notamment) jadis accusés de racisme par certains lobbys.
Voici maintenant que la police de la pensée s'attaque à un film français :
Quand ce film est sorti en France, j'ai pensé qu'il se trouverait bien quelques lobbies antiracistes pour l'accuser de racisme. Finalement, le film a connu un beau parcours commercial en France, sans encombres. La menace vient donc des États-Unis. Mais comme on sait que ce pays est en avance de 20 ou 30 ans sur l'Europe concernant les questions de société, il est tout à fait possible que de telles dérives à l'américaine soient encore plus fréquentes en France à l'avenir.Cinéma. Jugé raciste, « Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu » privé d'USA
Avec plus de 12 millions d'entrées en France, le film "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?" pouvait rêver d'exportation. Mais il ne sortira pas dans les pays anglo-saxons.
L'énorme succès populaire de « Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ? » attire bien évidemment les convoitises des distributeurs étrangers. La comédie a d'ailleurs fait plus de trois millions d'entrées en Allemagne, fait rare pour un film français.
Par contre, dans un entretien accordé au Point, Sabine Chemaly, directrice internationale des ventes de TF1, précise que le film ne devrait pas sortir tel quel aux USA, ni même en Grande-Bretagne.
Politiquement incorrect
En effet dans la culture anglo-saxone, l'origine ethnique et les différences culturelles ne sont pas un sujet d'humour. Et même si la comédie dézingue les clichés racistes pour aboutir à un climat de bienveillance, les distributeurs étrangers ont peur qu'elle soit mal reçue.
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J'entends souvent des gens dire que les humoristes d'aujourd'hui sont moins drôles que les Coluche et Desproges des années 80. Pareil pour le cinéma. La différence, c'est qu'à l'époque, on pouvait rire de tout sans subir les foudres d'un quelconque lobby. Aujourd'hui, Coluche, Desproges, ou d'autres, ne pourraient plus rire des Noirs ou des Juifs comme ils le faisaient à l'époque. C'est pour ça que les humoristes d'aujourd'hui sont moins drôles : ils ne peuvent plus rire de tout. Et peut-être que, dans 20 ans, un film tel que "Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu" ne pourra même pas voir le jour en France, alors ce sera encore pire.
On remarque trop que le sujet de ces films a été choisi pour des raisons de rendement et rentabilité.
Ou alors il faudrait un cinéma subventionné comme l'est en partie le théâtre. Mais le danger est de mettre en place à grands frais, comme pour le théâtre, une organisation qui tourne dans son jus sans spectateurs.
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Non ce n'est pas ça la citation et le problème c'est qu'en réduisant son sketch à cette phrase on lui fait dire n'importe quoi.Desproges a dit "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde." Aujourd'hui, on ne peut plus rire de rien. La liberté conquise en 1968 est déjà perdue. Entre l'intégrisme religieux qui refait surface et le politiquement correct, l'espace de liberté est bien mince.
Et, non l'espace de liberté n'est pas mince. Par contre l'acceptation des idéologie violentes ou stigmatisantes, elle est plus faible et c'est tant mieux.
On peut toujours faire des blagues mysogynes devant les femmes mais maintenant ils ne faut plus se cacher derrière "c'est de l'humour" quand la blague n'est qu'une présentation "amusante" de notre idéologie. C'est d'ailleurs ça que Desproges disait. Le "c'est dur de rire avec tout le monde" dit que c'est dure de rire avec... les racistes, les communistes, les religieux et les facho. Pas que c'est dur de rire d'un handicap avec un handicapé, par exemple.
Donc tu mets coluche ou desproges aujourd'hui, ils réussissent pareil. Et vue les comportements stéréotypaux des réseaux sociaux, ils s'amuseraient encore plus.
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