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Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Étienne Chatilliez et Valérie Lemercier pourraient-ils sortir ce film aujourd'hui ?
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Justement, ce film (qui est un total navet soit dit en passant) est par essence "politiquement correct", puisqu'il ridiculise le racisme bête et méchant incarné par le personnage de Valérie Lemercier. Je pense donc que tu as choisi le mauvais exemple pour appuyer ton propos.
- fan2machiavel
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Perso je n'ai pas vu le film et je veux bien te croire sur le sens de ce film surtout que c'est l'image que l'en ai. Mais:Camille a écrit : ↑31 oct. 2022, 21:11:05Justement, ce film (qui est un total navet soit dit en passant) est par essence "politiquement correct", puisqu'il ridiculise le racisme bête et méchant incarné par le personnage de Valérie Lemercier. Je pense donc que tu as choisi le mauvais exemple pour appuyer ton propos.
il n'y a pas si longtemps j'ai justement vu une publication Facebook sur ce film et les commentaires étaient nombreux à critiquer ce film pour son caractère raciste. Peut être que ce caractère raciste est faux et que ceux qui le critiquent n'ont pas vu le film mais force est de constaté que même si c'est le cas cela n'empêche pas ce film d'être perçu par une partie de la population comme un film raciste.
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Les wokistes ne font pas la différence. Ils conspueront ce film, le considèreront comme raciste, parce qu'ils verront un blackface totalement scandaleux selon eux, même si par ailleurs le scénario est plutôt gentillet.Camille a écrit : ↑31 oct. 2022, 21:11:05Justement, ce film (qui est un total navet soit dit en passant) est par essence "politiquement correct", puisqu'il ridiculise le racisme bête et méchant incarné par le personnage de Valérie Lemercier. Je pense donc que tu as choisi le mauvais exemple pour appuyer ton propos.
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Oui enfin, tu n'as plus d'actualité à te mettre sous la dent, alors tu vas jusqu'à inventer des scénarios sur ce que diraient les "wokistes" dans telle ou telle situation...
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Le retour des Inconnus sur TF1 : l'ordre moral appliqué au divertissement
CHRONIQUE - Notre confrère Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro Magazine, a assisté au piteux spectacle proposé par la une. La reprise des sketchs du célèbre trio montre que ces comiques sont irremplaçables et, surtout, que l'on ne plaisante plus avec l'humour.
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Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Non, je n'invente rien. Il suffit de lire.
Lire, notamment, cet article sur la pratique du blackface :
Cet article considère bien le film Agathe Cléry comme un film raciste.Le fait de se grimer en noir est raciste en France aussi
Le blackface fait aussi partie de l'histoire française, il n'est juste jamais nommé.
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De façon plus générale, je ne comprends toujours pas en quoi le blackface serait raciste. Qu'il y ait eu, par le passé, des pratiques de blackface racistes aux Etats-Unis ne suffit pas à établir le caractère raciste de telles pratiques en France.
Et bien je ne suis pas d'accord avec ce que tu énonces comme une évidence. Moquer, caricaturer, c'est un peu le principe des humoristes et des imitateurs. Avec tes amis wokistes, on n'a plus le droit de faire toute forme d'humour concernant toutes les catégories de populations considérées (ou se considérant) comme des minorités opprimées : les femmes, les juifs, les Arabes, les Noirs, les homosexuels (et toutes les variantes sexuelles), les gros, etc. Cela réduit le champ des possibles...Yakiv a écrit : ↑23 août 2022, 14:18:19Alors nous n'avons pas la même définition du racisme.johanono a écrit : ↑23 août 2022, 14:09:03Les mots ont un sens. Pour moi, le racisme est une manifestation de haine ou d'hostilité (physique ou verbale) à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de leur origine raciale réelle ou supposée. Dire "les Arabes à la mer" ou tuer un Juif parce qu'il est juif, c'est effectivement du racisme. En revanche, faire une blague mettant en avant certains stéréotypes (se grimer de noir, se brider les yeux pour imiter un Asiatique, prendre l'accent africain façon Michel Leeb, etc.), ce n'est pas du racisme. C'est une blague. Une blague qui peut ne pas faire rire, mais une blague quand même. Il faudrait que certains se détendent un peu.
Parce qu'imiter des cris de singe à destination d'un sportif noir, c'est aussi pour faire rigoler certains, mais c'est aussi du racisme.
Il est bien évident que ridiculiser les gens est aussi une forme de racisme. Ça va sans dire, mais apparemment il faut quand même le dire...
Par contre, on peut continuer à se moquer de l'homme blanc, catholique, hétérosexuel, non déconstruit. Preuve que l'indignation est à géométrie variable.
Moi, je préfère faire mienne la maxime de Pierre Desproges : « Il vaut mieux rire d'Auschwitz avec un juif que de jouer scrabble avec Klaus Barbie »
Sauf que les minorités (et ceux qui les soutiennent) sont tellement susceptibles aujourd'hui que cette maxime n'est plus guère applicable de nos jours.
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
L'humour c'est drôle quand c'est contextualisé.
Faire de l'humour sur la seule base de préjugés discriminatoires, je suis désolé mais c'est surtout un manque d'éducation élémentaire pour moi (et c'est nul à chier).
Par exemple les blagues sur les grosses, les moches, etc, ça ne fait vraiment rire que les débiles qui les prononcent. Les femmes rient jaune en général et les personnes visées auraient de quoi aller pleurer à l'écart. Moi ça ne me fait pas rire même si ça peut être presque quotidien avec certains, mais il est vrai que mon côté sadique n'est pas suffisamment développé.
Encore une fois, tu ne fixes aucune limite et tu serais prêt à rire grassement de "banania", de cris de singe ou de femmes battues, par idéologie je crois...
C'est pitoyable.
Faire de l'humour sur la seule base de préjugés discriminatoires, je suis désolé mais c'est surtout un manque d'éducation élémentaire pour moi (et c'est nul à chier).
Par exemple les blagues sur les grosses, les moches, etc, ça ne fait vraiment rire que les débiles qui les prononcent. Les femmes rient jaune en général et les personnes visées auraient de quoi aller pleurer à l'écart. Moi ça ne me fait pas rire même si ça peut être presque quotidien avec certains, mais il est vrai que mon côté sadique n'est pas suffisamment développé.
Encore une fois, tu ne fixes aucune limite et tu serais prêt à rire grassement de "banania", de cris de singe ou de femmes battues, par idéologie je crois...
C'est pitoyable.
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Tu mélanges "préjugés discriminatoires" et "ne me fait pas rire". La circonstance qu'une blague ou une pratique ne te fassent pas rire ne les rend pas pour autant racistes.
Le rire, par définition, est forcément un peu potache...
Il faudra que tu expliques bien quel humour est admissible selon toi, et quel humour n'est pas admissible. A te lire, on te comprend que tu ne dois pas souvent rire dans ta vie...
Le rire, par définition, est forcément un peu potache...
Il faudra que tu expliques bien quel humour est admissible selon toi, et quel humour n'est pas admissible. A te lire, on te comprend que tu ne dois pas souvent rire dans ta vie...
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Donc du coup, émettre des cris de singes dans les stades de foot quand un noir a le ballon, c'est pas raciste, c'est une blague.johanono a écrit : ↑16 nov. 2022, 00:14:32Tu mélanges "préjugés discriminatoires" et "ne me fait pas rire". La circonstance qu'une blague ou une pratique ne te fassent pas rire ne les rend pas pour autant racistes.
Le rire, par définition, est forcément un peu potache...
Il faudra que tu expliques bien quel humour est admissible selon toi, et quel humour n'est pas admissible. A te lire, on te comprend que tu ne dois pas souvent rire dans ta vie...
Associer Taubira et une banane, c'est pas raciste non plus, c'est rigolo.
N'est-ce pas ?
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Sardou pourrait-il de nos jours chanter "le temps des colonies" ? Probablement non...
https://youtu.be/OMgoe5Xsg8k
https://youtu.be/OMgoe5Xsg8k
Re: Quand la police de la pensée menace la création (littéraire, cinématographique, humoristique, etc.)
Les romans de Roald Dahl et de Ian Fleming sont à leur tour victimes de la tyrannie du politiquement correct :

Réécriture de Roald Dahl et Ian Fleming : « Nous devons produire des œuvres qui reflètent la complexité du monde plutôt que de maquiller le passé »
Selon Ian Fleming Publications, les romans d’espionnage de Ian Fleming mettant en scène James Bond vont être purgés de leurs passages jugés racistes. Une annonce qui intervient quelques jours après la réécriture des livres pour enfants de Roald Dahl, qui a suscité la polémique au Royaume-Uni et dans la communauté littéraire. Jean-Marie Théodat, professeur à la Sorbonne et auteur, réagit.
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