Délires féministes : suite et pas fin

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 26 mars 2023, 15:34:48

Comment le terme « féminicide » a réussi à s’imposer

La notion, qui n’est pas inscrite au Code pénal, s’est largement démocratisée. Certains l’estiment cependant toujours lié à un discours militant.

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artragis
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par artragis » 26 mars 2023, 17:37:57

et du coup en quoi est-ce un "délire"?

Plus ça avance plus ce fil déjà mal né se dirige vers "ouin ouin, j'aime pas le féminisme, ouin ouin rendez-moi les femmes soumises à leur maris".
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.

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Mewtow
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Mewtow » 26 mars 2023, 18:18:37

Le vrai délire avec le terme "féminicide", c'est qu'il est utilisé à toute les sauces dans des situations dans lesquelles il ne devrait pas. Sa définition implique que la victime a été tuée parce que femme, c'est donc un terme censé couvrir les meurtres misogynes. Sauf que les féministes l'utilisent dès qu'une femme est tuée, quelle qu’en soit la raison. Cela trahit la vision des militants féministes qui croient que tout ce qui peut arriver de mal aux femmes est forcément une histoire de misogynie et de discrimination systémique, que les femmes sont forcément victimes de tout, et que les hommes sont naturellement violents.

Et les militants féministes font volontairement cette confusion entre le terme féminicide utilisé de manière totalement descriptive (meurtre d'une femme) - au même titre que les termes infanticide ou parricide - et le terme féminicide impliquant un meurtre misogyne. Cela leur permet de faire croire que la misogynie est systémique, que la misogynie tue, que les femmes sont victimes des hommes considérés comme violents par nature. Cela leur permet d'éviter d'avoir à remettre en cause leurs certitudes idéologiques fumeuses.

Par exemple, son utilisation pour les crimes passionnels est problématique, elle aussi. Le terme pour ce genre de meurtre est uroxicide, pas féminicide : un crime passionnel n'est pas forcément misogyne, confondre les deux est une stupidité. On n'a pas besoin de haïr les femmes en général pour tuer sa conjointe. Et c'est sans compter que les hommes peuvent en être victime, mais aussi que ces meurtres peuvent survenir dans des couples lesbiens ou gays. Et la prévalence des violences conjugales n'est pas différente entre couples homo et het, en plus, si j'en crois les travaux des sociologues sur le sujet... Difficile de voir la misogynie dans des cas pareils. Si les militants féministes veulent lutter contre les violences conjugales, ils doivent revoir leur idéologie, pas accuser les hommes en général.

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 26 mars 2023, 18:29:31

Un meurtre est un meurtre. Le meurtre d'un homme est aussi grave que celui d'une femme. Or le concept de féminicide laisse à penser que le meurtre d'une femme serait plus grave que celui d'un homme, et que juridiquement, il devrait donc être traité différemment. C'est cette distorsion qu'il convient de combattre.

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 26 mars 2023, 18:32:00

Et ceci, par exemple :

Femme tuée en Bretagne: sa compagne mise en examen et écrouée pour meurtre

Est-ce un féminicide ?

En théorie, oui. Mais bizarrement, ce meurtre ne figure pas dans le décompte effectué par certaines associations féministes :

Féminicides par compagnons ou ex publiés en mars 2023

Dans l'imaginaire féministe, le meurtre d'une femme est plus grave que le meurtre d'un homme, à condition encore qu'il soit commis par un homme. Parce que sinon, ça ne compte pas.

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 28 mai 2023, 13:07:24

Les féministes ont encore frappé. Cette fois-ci, c'est Depardieu qui est victime de leur totalitarisme :

Lyon : un spectacle de Gérard Depardieu perturbé par des collectifs féminins

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merlin
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par merlin » 28 mai 2023, 13:34:27

ho my God, un complot féministe contre depardieu, le meilleur ami de poutine, un apotre de la liberté, voit son spectacle perturbé par une horde de barbaresques, quelle honte ...

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 28 mai 2023, 15:18:33

Depardieu ne m'inspire aucune sympathie, et je n'irai jamais assister à ses spectacles. Mais sauf erreur de ma part, il n'a pas été condamné pour agression sexuelle. Et il ne fait l'objet d'aucune interdiction d'exercer. Donc comme je suis respectueux de l’État de droit, moi, j'estime qu'il n'appartient pas à quelques activistes de se substituer à l’État de droit et de décréter qu'il n'a pas le droit d'exercer.

C'est pareil pour Cantat, condamné, mais ayant purgé sa peine.

C'est une manie que vous avez, à gauche : quand vous n'aimez pas quelqu'un, vous le faites taire, au mépris des règles de l'Etat de droit.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par merlin » 28 mai 2023, 17:05:58

johanono a écrit :
28 mai 2023, 15:18:33
Depardieu ne m'inspire aucune sympathie, et je n'irai jamais assister à ses spectacles. Mais sauf erreur de ma part, il n'a pas été condamné pour agression sexuelle. Et il ne fait l'objet d'aucune interdiction d'exercer. Donc comme je suis respectueux de l’État de droit, moi, j'estime qu'il n'appartient pas à quelques activistes de se substituer à l’État de droit et de décréter qu'il n'a pas le droit d'exercer.

C'est pareil pour Cantat, condamné, mais ayant purgé sa peine.

C'est une manie que vous avez, à gauche : quand vous n'aimez pas quelqu'un, vous le faites taire, au mépris des règles de l'Etat de droit.
Tu confonds tout comme d'hab.
Le droit de protester et de manifester sont des droits, donc ou est le pb ? soi on est pour l'état de droit, soit on l'est pas. De quel droit empêche tu les opposants de s'exprimer ?

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Yakiv
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 29 mai 2023, 10:43:16

johanono a écrit :
26 mars 2023, 18:29:31
Un meurtre est un meurtre. Le meurtre d'un homme est aussi grave que celui d'une femme. Or le concept de féminicide laisse à penser que le meurtre d'une femme serait plus grave que celui d'un homme, et que juridiquement, il devrait donc être traité différemment. C'est cette distorsion qu'il convient de combattre.
Il n'est pas plus grave mais plus courant.
Les femmes sont plus exposées que les hommes aux agressions et aux meurtres conjugaux et c'est un problème.
De la même façon que les forces de l'ordre ou les homosexuels sont plus exposés aux agressions, on considère donc que ces gens doivent être plus protégés que la moyenne.
C'était le cas des juifs à l'époque. Tu ne pouvais pas dire après la découverte de la shoah "un meurtre est un meurtre", c'est pas possible.
Modifié en dernier par Yakiv le 29 mai 2023, 11:37:24, modifié 1 fois.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 29 mai 2023, 10:53:37

Après il est vrai qu'il existe un aspect moral lié au rapport de force.

Un homme sera souvent plus fort qu'une femme.
Un adulte sera souvent plus fort qu'un enfant.
Un valide sera souvent plus fort qu'un handicapé.
Un groupe d'hommes sera souvent plus fort qu'un homme seul.

Un homme qui tue sa femme, c'est plus choquant qu'un homme qui en tue un autre.
Un adulte qui tue un enfant, c'est plus choquant qu'un adulte qui en tue un autre.
Un valide qui tue un handicapé, c'est plus choquant qu'un valide qui en tue un autre.
Un groupe d'hommes qui tue un homme seul, c'est plus choquant que 2 hommes qui s'entretue.

Bref, c'est humain.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 29 mai 2023, 22:22:16

Mewtow a écrit :
26 mars 2023, 18:18:37
Le vrai délire avec le terme "féminicide", c'est qu'il est utilisé à toute les sauces dans des situations dans lesquelles il ne devrait pas. Sa définition implique que la victime a été tuée parce que femme, c'est donc un terme censé couvrir les meurtres misogynes. Sauf que les féministes l'utilisent dès qu'une femme est tuée, quelle qu’en soit la raison. Cela trahit la vision des militants féministes qui croient que tout ce qui peut arriver de mal aux femmes est forcément une histoire de misogynie et de discrimination systémique, que les femmes sont forcément victimes de tout, et que les hommes sont naturellement violents.

Et les militants féministes font volontairement cette confusion entre le terme féminicide utilisé de manière totalement descriptive (meurtre d'une femme) - au même titre que les termes infanticide ou parricide - et le terme féminicide impliquant un meurtre misogyne. Cela leur permet de faire croire que la misogynie est systémique, que la misogynie tue, que les femmes sont victimes des hommes considérés comme violents par nature. Cela leur permet d'éviter d'avoir à remettre en cause leurs certitudes idéologiques fumeuses.

Par exemple, son utilisation pour les crimes passionnels est problématique, elle aussi. Le terme pour ce genre de meurtre est uroxicide, pas féminicide : un crime passionnel n'est pas forcément misogyne, confondre les deux est une stupidité. On n'a pas besoin de haïr les femmes en général pour tuer sa conjointe. Et c'est sans compter que les hommes peuvent en être victime, mais aussi que ces meurtres peuvent survenir dans des couples lesbiens ou gays. Et la prévalence des violences conjugales n'est pas différente entre couples homo et het, en plus, si j'en crois les travaux des sociologues sur le sujet... Difficile de voir la misogynie dans des cas pareils. Si les militants féministes veulent lutter contre les violences conjugales, ils doivent revoir leur idéologie, pas accuser les hommes en général.
Ça me peine de dire ça à celui qui est sans doute le participant le plus brillant du forum sur bien des sujets (je le pense), mais une fois que tu auras fini tes grandes leçons de morale sur la sémantique, pourras tu nous expliquer par quel heureux hasard il y a 6 fois plus de femmes tuées par violence conjugale que d'hommes ?

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 19 juin 2023, 15:03:56

« Masculinité toxique » : quand Emmanuel Macron boit une bière cul sec

Le chef de l’État a bu, d’un seul trait, une bière avec les joueurs toulousains après leur victoire en finale du Top 14. Un cul sec rapidement condamné par la gauche.

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Est-ce le rôle d'un président de la République que d'aller bambocher avec les joueurs dans les vestiaires ? Pas forcément.

Mais de là à voir dans on geste une forme de "masculinité toxique", il ne faut pas exagérer...

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 24 juil. 2023, 13:21:43

Mort de Jane Birkin : l’hommage de Plantu scandalise les internautes

Image

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Là, comme ça, je trouve ce dessin plutôt mignon, émouvant, tendre, presque poétique, avec un jeu de mots sympathique. Bon, les professionnels de l'indignation ont encore frappé : aimer ce dessin, c'est faire l'apologie du patriarcat et des violences conjugales.

Alors je suis probablement un vieux réac misogyne. :mrgreen:
Modifié en dernier par johanono le 24 juil. 2023, 13:31:30, modifié 1 fois.

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les orteils
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par les orteils » 24 juil. 2023, 13:27:29

Moi ça me fait rire, mais bon, j'ai un copain qui dessine pour Charlie alors...
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)

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