Délires féministes : suite et pas fin

[Logos]

Barcelone retire d'une école 200 livres jugés sexistes
Mis à jour le 19/04/2019 à 15:16 Publié le 19/04/2019 à 15:15
https://www.cnews.fr/monde/2019-04-19/b ... tes-832505

Parmi ces ouvrages, on retrouve les célèbres récits du «Petit chaperon rouge» et «La Belle au bois dormant», mais aussi «La Légende de Saint-Georges», une lecture populaire en Espagne sous le nom de La Sant Jordi.

[Yakiv]

Je crois pas qu'on peut tout bannir, tout interdire, mais il faut nécessairement remettre dans le contexte de l'époque, une époque bien éloignée de celle d'aujourd'hui. Mais on sera toujours confronté à écarts monumentaux de considération sur la place des femmes, des homosexuels, les races, l'esclavage et j'en passe d'une époque à une autre.

[Nolimits]

Je crois pas qu'on peut tout bannir, tout interdire, mais il faut nécessairement remettre dans le contexte de l'époque, une époque bien éloignée de celle d'aujourd'hui. Mais on sera toujours confronté à écarts monumentaux de considération sur la place des femmes, des homosexuels, les races, l'esclavage et j'en passe d'une époque à une autre.

Il faut juste espérer que la réaction qui apparaîtra un jour à ces conn*** (un extrême arrive, un extrême opposé arrivera) ne mettra pas à mal les principes de l'égalité "hommes-femmes", valeur universelle et le "bien-vivre-ensemble". Car c'est ce que cherchent ces abrutis qui n'ont pour seul but que de trouver un terrain pour exister. Avoir quelqu'un à haïr étant leur seul objectif.

[Nombrilist]

Barcelone retire d'une école 200 livres jugés sexistes
Mis à jour le 19/04/2019 à 15:16 Publié le 19/04/2019 à 15:15
https://www.cnews.fr/monde/2019-04-19/b ... tes-832505

Parmi ces ouvrages, on retrouve les célèbres récits du «Petit chaperon rouge» et «La Belle au bois dormant», mais aussi «La Légende de Saint-Georges», une lecture populaire en Espagne sous le nom de La Sant Jordi.

J'ai lu l'article et je salue cette initiative que nous devrions également mener dans nos maternelles sans s'arrêter à l'élémentaire comme l'ont fait les Espagnols.

[Nolimits]

Faut-il envisager d'aller plus loin ? Mettre en place un ministère de la "bonne pensée", qui retirerait tout ce que l'histoire, l'art, la littérature, la peinture pourraientt avoir fait de choquant pour une communauté ? Réécrire les livres d'histoire pour retirer ce qui gêne ces mêmes communautés ? Détruire livres et œuvres qui seraient à contre-courant de la "bonne-pensée" de l'instant d'aujourd'hui ? Bref, une bonne censure comme on l'aime sur tout ce que l'homme a produit depuis que la planète existe.
On peut aussi effacer les dessins de la grotte de Lascaux, qui doivent certainement choquer les défenseurs de la cause animale ?

[asterix]

Je crois pas qu'on peut tout bannir, tout interdire, mais il faut nécessairement remettre dans le contexte de l'époque, une époque bien éloignée de celle d'aujourd'hui. Mais on sera toujours confronté à écarts monumentaux de considération sur la place des femmes, des homosexuels, les races, l'esclavage et j'en passe d'une époque à une autre.

C'est vrai. Je crois aussi que notre époque dramatise tout, surjoue, diabolise, et cela nourrit le mal. C'est une forme de puritanisme. Quand j'étais gamin, on appelait les Arabes les bougnouls et les Italiens les spaghettis… mais jamais, jamais on ne leur a voulut du mal: nous étions seulement convaincu que la France était un pays de civilisation supérieure, parce que l'école de la république et le discours populaire nous en avait convaincu. Beaucoup plus que de salir les étrangers, ils s'agissait surtout de claironner notre pseudo supériorité. On nous a tellement dit que nous étions le pays de Voltaire Rousseau et Flaubert, dans le giron des nations technologiquement dominantes: nous en déduisions notre supériorité, de fait. C'était ne pas voir certains critères: notre pseudo supériorité n'atteint pas la sagesse des aborigènes à moitié à poil, car nous avons détruit notre cadre de vie, pas eux. Ca rend humble d'en prendre conscience. Mais nous pardonnera t on de ne pas avoir eu internet, à peine la télé, et de n'avoir eu accès à la culture que tardivement?
Tout ça c'est finit. Mais c'est maintenant, tu as raison, que le vrai racisme a cours, c'est maintenant qu'ils est "fondamentaliste". En tout cas en France. C'est un racisme de "conscience", un racisme assumé et revendiqué par ses pratiquants.
Au USA, il y avait certes le klux kluk clan, mais nous n'avons jamais en France, à quelques exceptions près, souhaité la mort des noirs et des arabes, ou exclu à ce point ce qui nous est différent. Ma mère a vu un noir pour la première fois de sa vie en 1944! Ce n'est pas rien. C'est presque la rencontre de deux galaxies! La rencontre du troisième type!
Il faut vraiment recontextualiser. Recontextualiser ne remet pas en cause nos avancées dans le rapport à la femme, à l'étranger, à l'handicap. Bien au contraire. Cela nous prouve que nous devenons meilleurs, sans pour autant que nous ne fussions mauvais.

[asterix]

Faut-il envisager d'aller plus loin ? Mettre en place un ministère de la "bonne pensée", qui retirerait tout ce que l'histoire, l'art, la littérature, la peinture pourraientt avoir fait de choquant pour une communauté ? Réécrire les livres d'histoire pour retirer ce qui gêne ces mêmes communautés ? Détruire livres et œuvres qui seraient à contre-courant de la "bonne-pensée" de l'instant d'aujourd'hui ? Bref, une bonne censure comme on l'aime sur tout ce que l'homme a produit depuis que la planète existe.
On peut aussi effacer les dessins de la grotte de Lascaux, qui doivent certainement choquer les défenseurs de la cause animale ?

As tu vu comment la Chine a mis en place un "ministère" de la bonne conduite, avec un système à point, qui note la comportementalité des gens, et qui les punit en conséquence.
Non et non. Apprenons seulement à comprendre pourquoi nous avons un jour pensé autrement. Ce ne sont pas les fait d'histoire qui comptent, ce sont les contextes dans lesquels ils ont vu le jour. Un historien digne de ce nom, ne bannit jamais une époque. Il reconstitue des contextes qui ont été, beaucoup plus que par le fait humain proprement dit, la chronologie des époques et de leurs mœurs.
Si il y a un ministère de la bonne pensée, alors la vérité est unique.
Notre époque sera jugée comme les autres. Nos successeurs auront sans doute aussi envie de nous chier dessus. Ne nous leurons pas. Ce n'est pas parce que soudain nous sommes devenus gentils avec les dames et les minorités, que nous ferons l'admiration des futures générations.
Oui, c'est ça, effaçons Lascaux. C'est une insulte aux femmes, aux handicapés, et aux homos erectus.

[asterix]

Barcelone retire d'une école 200 livres jugés sexistes
Mis à jour le 19/04/2019 à 15:16 Publié le 19/04/2019 à 15:15
https://www.cnews.fr/monde/2019-04-19/b ... tes-832505

Parmi ces ouvrages, on retrouve les célèbres récits du «Petit chaperon rouge» et «La Belle au bois dormant», mais aussi «La Légende de Saint-Georges», une lecture populaire en Espagne sous le nom de La Sant Jordi.

[Nombrilist]

Faut-il envisager d'aller plus loin ? Mettre en place un ministère de la "bonne pensée", qui retirerait tout ce que l'histoire, l'art, la littérature, la peinture pourraientt avoir fait de choquant pour une communauté ? Réécrire les livres d'histoire pour retirer ce qui gêne ces mêmes communautés ? Détruire livres et œuvres qui seraient à contre-courant de la "bonne-pensée" de l'instant d'aujourd'hui ? Bref, une bonne censure comme on l'aime sur tout ce que l'homme a produit depuis que la planète existe.
On peut aussi effacer les dessins de la grotte de Lascaux, qui doivent certainement choquer les défenseurs de la cause animale ?

Je t'invite à lire l'article. Tu verras que ça n'est pas du tout ce sujet dont il est question.

[Nombrilist]

Barcelone retire d'une école 200 livres jugés sexistes
Mis à jour le 19/04/2019 à 15:16 Publié le 19/04/2019 à 15:15
https://www.cnews.fr/monde/2019-04-19/b ... tes-832505

Parmi ces ouvrages, on retrouve les célèbres récits du «Petit chaperon rouge» et «La Belle au bois dormant», mais aussi «La Légende de Saint-Georges», une lecture populaire en Espagne sous le nom de La Sant Jordi.

Même réponse qu'à @Nolimits

[asterix]

Barcelone retire d'une école 200 livres jugés sexistes
Mis à jour le 19/04/2019 à 15:16 Publié le 19/04/2019 à 15:15
https://www.cnews.fr/monde/2019-04-19/b ... tes-832505

Parmi ces ouvrages, on retrouve les célèbres récits du «Petit chaperon rouge» et «La Belle au bois dormant», mais aussi «La Légende de Saint-Georges», une lecture populaire en Espagne sous le nom de La Sant Jordi.

Même réponse qu'à @Nolimits

Tu as raison, il fallait bien lire. C'est même excellent d'en faire un support pédagogique post maternelle.

Mais aujourd'hui j'ai envie de faire mon "chieur". Dénommer les "petites" classes comme "maternelles" est sexiste et exclue les pères au moment même ou dans la société, ils reprennent possession de leur rôle et statut. Les espagnols comme les autres seraient bien inspiré de les nommer "classe de petite enfance". Cela me serait venu à l'idée avant même de les priver de petit chaperon rouge.

[Nombrilist]

@asterix , bien vu le coup de la "maternelle". En effet, nous devrions changer ce nom également.

[asterix]

@asterix , bien vu le coup de la "maternelle". En effet, nous devrions changer ce nom également.

Curieux d'ailleurs qu'aucune femme n'ait jamais fait la même remarque, parce que théoriqement, elles nous ont fait savoir qu'elles ne sont pas qu'un utérus.
Mais il est tout de même assez courant, et même logique, qu'elle s'approprient tout ce qui en sort, au point parfois de ne pas non plus avoir le sens du partage: les enfants de cet âge ne vont pas à l'école paternelle. Elles y verraient vite une notion patriarcale.
Si les hommes ont souvent du mal à s'approprier leur part de l'enfant, il est notoire qu'elles ne sont pas toujours disposées à partager, d'autant qu'elles désapprouvent souvent la vision de l'éducation que peuvent avoir les hommes qui s'y impliquent.
Très sérieusement, je pense que ce phénomène s'est construit non pas par le féminisme, bien au contraire, mais sur le détricotage de la cellule familiale par le pouvoir socialiste. La famille n'est pas une vision de droite: c'était la cellule de base de la république. La république s'est contruite non pas sur l'individu, mais sur le mariage, quoi qu'il s'en dise, c'est la vérité. Le socialisme, inspiré parfois du maoïsme, de la doctrine khmer, du trotskisme, préfère l'individu et ne conçoit pas la famille traditionnelle. Ainsi dans les années qui ont permis au socialisme de venir au pouvoir, il s'est répendu l'idée que le mariage était une entrave à l'individu, homme comme femme.
Les hommes ont compris, conformément à l'autre doctrine acceptée par les socialistes (mais pas que) qu'est le consumérisme, que la femme était jetable et plus ou moins un objet de consommation style rasoir, necessaire à l'épanouissement individuel.
Au même moment, les femmes qui luttaient pour ne plus être des objets, en sont devenues plus que jamais. C'est là que Jean Jacques Goldman a chanté "elle mets du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux les pigeons" (message subliminal?) puis ensuite "elle a fait un bébé toute seule". Objet sexuel délibéré, objet de l'industrie cosmétique et diététique, objet préféré du marketing fashion, condamnée à s'épiler toutes les semaines sous peine d'être pestiférée par ses semblables. Aucune libération dans le sens espéré que peut avoir le mot. Juste assumer un nouveau calvaire consentit, le business a remplacé le patriarcat, et les hommes n'y sont pour rien (L'oréal est une dame, les modistes sont des homos ou des femmes pour bonne partie). Parce que le nouveau standard sociétal est totalement égoïste, quitte à doper le chômage, quitte à provoquer une crise de logement perpétuelle, quitte à surconsommer (deux individus consomment beaucoup plus qu'un couple fidèle, d'où cette sensation plus ou moins réelle plus ou moins profonde, de fins de mois difficiles).
Donc, je pense que le socialisme a torpillé le féminisme, sans même s'en apercevoir, et l'enfance par la même occasion. Il a séparé les hommes et les femmes, les a mis à distance. Alors que des femmes intelligentes savent très bien que ce sont les hommes qui doivent être le terreau du féminisme. Car le féminisme n'est pas qu'une libération individuelle, sa plus grande part est dans le changement des hommes. Comment savoir si vous êtes une femme si les hommes ne sont pas là pour vous le dire, car le but est surtout d'être vu par l'homme comme vous souhaitez être vues. La réussite de votre féminisme se voit sur les hommes beaucoup plus que sur vous même. L'homme est un meilleur miroir que celui de votre salle de bain. Il suffit de s'y regarder, jour après jour. Et bien sur l'inverse est tout aussi valable.
L'individualisme est une peste noire.

[Yakiv]

J'ai lu l'article et je salue cette initiative que nous devrions également mener dans nos maternelles sans s'arrêter à l'élémentaire comme l'ont fait les Espagnols.

Tu penses que ce genre de choses peut avoir une réelle influence sur les enfants et conditionne donc la société ?

[Yakiv]

@asterix , bien vu le coup de la "maternelle". En effet, nous devrions changer ce nom également.

Curieux d'ailleurs qu'aucune femme n'ait jamais fait la même remarque, parce que théoriqement, elles nous ont fait savoir qu'elles ne sont pas qu'un utérus.
Mais il est tout de même assez courant, et même logique, qu'elle s'approprient tout ce qui en sort, au point parfois de ne pas non plus avoir le sens du partage: les enfants de cet âge ne vont pas à l'école paternelle. Elles y verraient vite une notion patriarcale.
Si les hommes ont souvent du mal à s'approprier leur part de l'enfant, il est notoire qu'elles ne sont pas toujours disposées à partager, d'autant qu'elles désapprouvent souvent la vision de l'éducation que peuvent avoir les hommes qui s'y impliquent.
Très sérieusement, je pense que ce phénomène s'est construit non pas par le féminisme, bien au contraire, mais sur le détricotage de la cellule familiale par le pouvoir socialiste. La famille n'est pas une vision de droite: c'était la cellule de base de la république. La république s'est contruite non pas sur l'individu, mais sur le mariage, quoi qu'il s'en dise, c'est la vérité. Le socialisme, inspiré parfois du maoïsme, de la doctrine khmer, du trotskisme, préfère l'individu et ne conçoit pas la famille traditionnelle. Ainsi dans les années qui ont permis au socialisme de venir au pouvoir, il s'est répendu l'idée que le mariage était une entrave à l'individu, homme comme femme.
Les hommes ont compris, conformément à l'autre doctrine acceptée par les socialistes (mais pas que) qu'est le consumérisme, que la femme était jetable et plus ou moins un objet de consommation style rasoir, necessaire à l'épanouissement individuel.
Au même moment, les femmes qui luttaient pour ne plus être des objets, en sont devenues plus que jamais. C'est là que Jean Jacques Goldman a chanté "elle mets du vieux pain sur son balcon pour attirer les moineaux les pigeons" (message subliminal?) puis ensuite "elle a fait un bébé toute seule". Objet sexuel délibéré, objet de l'industrie cosmétique et diététique, objet préféré du marketing fashion, condamnée à s'épiler toutes les semaines sous peine d'être pestiférée par ses semblables. Aucune libération dans le sens espéré que peut avoir le mot. Juste assumer un nouveau calvaire consentit, le business a remplacé le patriarcat, et les hommes n'y sont pour rien (L'oréal est une dame, les modistes sont des homos ou des femmes pour bonne partie). Parce que le nouveau standard sociétal est totalement égoïste, quitte à doper le chômage, quitte à provoquer une crise de logement perpétuelle, quitte à surconsommer (deux individus consomment beaucoup plus qu'un couple fidèle, d'où cette sensation plus ou moins réelle plus ou moins profonde, de fins de mois difficiles).
Donc, je pense que le socialisme a torpillé le féminisme, sans même s'en apercevoir, et l'enfance par la même occasion. Il a séparé les hommes et les femmes, les a mis à distance. Alors que des femmes intelligentes savent très bien que ce sont les hommes qui doivent être le terreau du féminisme. Car le féminisme n'est pas qu'une libération individuelle, sa plus grande part est dans le changement des hommes. Comment savoir si vous êtes une femme si les hommes ne sont pas là pour vous le dire, car le but est surtout d'être vu par l'homme comme vous souhaitez être vues. La réussite de votre féminisme se voit sur les hommes beaucoup plus que sur vous même. L'homme est un meilleur miroir que celui de votre salle de bain. Il suffit de s'y regarder, jour après jour. Et bien sur l'inverse est tout aussi valable.
L'individualisme est une peste noire.

Je pense que je ne partagerai jamais un seul de tes points de vue hargneux sur l'évolution des mœurs.
La tolérance actuelle vis-à-vis des familles recomposées et des unions hors mariage est tout sauf préjudiciable.
Le consumérisme n'a rien à voir avec ça. Strictement aucun rapport.