Exactement, c'est comme ça que notre société fonctionne. Je n'ai pas dit que c'était bien. Je trouve cette règle du paritarisme absolu complètement absurde. Mais réglementer, il n'y a que ça qui marche et en général on passe d'un extrême à l'autre.Logos a écrit : ↑14 juin 2019, 22:07:18Et si le règlement ne répond pas au problème ? On le sort quand même histoire de se donner l'impression d'agir ?Nombrilist a écrit : ↑14 juin 2019, 20:04:41Cela a tout à voir. Au vu des ratio homme/femme bien supérieurs à 1 parmi les cadres dirigeants du public ou du privé, il y a plusieurs explications possibles:
- Les femmes ont globalement moins envie de diriger que les hommes (possible, mais insuffisant pour expliquer une telle différence de représentativité)
- Les femmes sont plus nulles que les hommes (peu crédible)
- Il y a un énorme biais de sélection basé sur le genre (le plus crédible)
Au volontariat, ça ne marche pas. Donc, on réglemente.
Délires féministes : suite et pas fin
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Elles représentent 80 % des nouveaux juges aussi, ce n'est pas des dirigeants mais tout de même des figures d'autorités.Nombrilist a écrit : ↑14 juin 2019, 21:56:48C'est parce que les profs et les infirmières sont des cadres de la fonction publique. ça n'en fait pas des dirigeants.
Disons que le féminisme m'agace de plus en plus car il ne réclame l'égalité que si les femmes sont en situation de désavantage. Une fois que les femmes tiennent une position de pouvoir, il n'y a plus d'égalité qui tienne, ou alors ce sera "au fond ils l'ont bien mérité pour toutes ces années d'inégalité".
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Ah mais j'ai le même agacement. Là-dessus, pas de désaccord.Baltorupec a écrit : ↑14 juin 2019, 22:35:42Elles représentent 80 % des nouveaux juges aussi, ce n'est pas des dirigeants mais tout de même des figures d'autorités.Nombrilist a écrit : ↑14 juin 2019, 21:56:48C'est parce que les profs et les infirmières sont des cadres de la fonction publique. ça n'en fait pas des dirigeants.
Disons que le féminisme m'agace de plus en plus car il ne réclame l'égalité que si les femmes sont en situation de désavantage. Une fois que les femmes tiennent une position de pouvoir, il n'y a plus d'égalité qui tienne, ou alors ce sera "au fond ils l'ont bien mérité pour toutes ces années d'inégalité".
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Donc, discrimination positive en faveur des femmes, je suis contre toute forme de discrimination positive. J'imagine mal un monde, ou on fera passer les meilleurs après ceux qu'il est de bon ton de favoriser. (j'énumère pas ...).
"Dans la profondeur de l'hiver, j'ai finalement appris qu'il y avait en moi un soleil invincible."
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Les quotas, ou la discrimination positive, sont là pour corriger la sous-représentation de certaines catégories issue de biais humains.
Autrement dit, l'objectif des quotas est de sa rapprocher de ce que serait la répartition "naturelle" si les gens n'y ajoutaient pas un facteur discrimination.
Alors on peut être pour ou contre mais il faut quand même bien comprendre ce que c'est et quel est l'objectif.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Je comprends bien l'objectif, mais, tu m'autoriseras j'espère, à être contre.
Je suis pour la valeur mérite. Demander, inciter, à être parmi les meilleurs pour passer un entretien, accéder à une gde école... pas y avoir accès par des stratégies qui tirent le niveau vers le bas.
De plus, à long terme; cela ne fera que créer colère et amertume.
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Mais à l'heure actuelle, on ne fait passer que les meilleurs, pas les meilleures. Alors on fait comment pour changer ça sans réglementer ?
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Bien sûr qu'on peut être contre.signora a écrit : ↑14 juin 2019, 23:23:31Je comprends bien l'objectif, mais, tu m'autoriseras j'espère, à être contre.
Je suis pour la valeur mérite. Demander, inciter, à être parmi les meilleurs pour passer un entretien, accéder à une gde école... pas y avoir accès par des stratégies qui tirent le niveau vers le bas.
De plus, à long terme; cela ne fera que créer colère et amertume.
Mais encore une fois...
Si le quota est bien fait, alors ça ne tire pas du tout le niveau vers le bas. Explications (très imagée)
Vous vous souvenez du docteur Benton dans "Urgences" ? C'était un docteur afro-américain dans cette série et il expliquait parfois qu'en étant noir, pour atteindre et tenir son rang à l'hôpital, il n'avait pas le choix, il devait forcément être meilleur que ses collègues (qui étaient "Wasp").
Les femmes aussi disent souvent la même chose, si elles veulent avoir le même rang que les hommes, il faut nécessairement qu'elles soient meilleures que les hommes.
Or le but des quotas, ou de la discrimination positive, c'est que le docteur Benton puisse gagner son rang non pas en étant meilleur que les autres mais en étant aussi bon que les autres. Le but des quotas, ou de la discrimination positive, c'est de mettre fin à un système où les minorités, pour qu'elles soient jugées au même rang que les autres, doivent obtenir de bien meilleurs résultats que les autres.
Ce qui implique aussi que sans les quotas, et sans la discrimination positive, il y a des médiocres non issus de minorité qui obtiennent trop facilement leur place. Et c'est là qu'on tire vers le bas.
Tout ça, c'est la théorie, on est bien d'accord. Dans quelle mesure et dans quel secteur ça existe réellement, là est toute la question.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Après bien sûr, on peut considérer qu'avec des ratios et des contre-ratios, on arrivera jamais à rien, que c'est artificiel, qu'il est impossible de connaître précisément quel est le juste taux de répartition H/F (sans préjugé / sans biais) dans chaque secteur, qu'on sera toujours soit au-dessus, soit au-dessous de ce juste taux, que tout ça rend les choses très compliquées et frustrantes, etc.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Faux.Nombrilist a écrit : ↑14 juin 2019, 23:39:59Mais à l'heure actuelle, on ne fait passer que les meilleurs, pas les meilleures. Alors on fait comment pour changer ça sans réglementer ?
Les exemples se multiplient...
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Source ? Vitesse de multiplication ? A ce rythme, juste ratio atteint en... 2025, 2040, 2100 ?signora a écrit : ↑15 juin 2019, 10:23:41Faux.Nombrilist a écrit : ↑14 juin 2019, 23:39:59Mais à l'heure actuelle, on ne fait passer que les meilleurs, pas les meilleures. Alors on fait comment pour changer ça sans réglementer ?
Les exemples se multiplient...
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Je n'ai pas vues tes sources non plus ... ce sont des généralités que tu indiques.
Désolée, je ne peux te donner les miennes c'est du vécu !
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Bah c'est connu que dans n'importe quel comité exécutif du privé, les femmes sont archi-minoritaires. Cite-moi plus de 3 PDGs femme sans utiliser Google. Je pense que tu ne peux pas. Maintenant, cite m'en 15 hommes toujours sans ouvrir Google. Je pense que tu peux (en tout cas moi oui). Tu vois bien qu'elles sont minoritaires.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Ah oui si tu prends la place la plus haute. OK. Mais les autres postes de direction commencent à être bien fournis en femmes. Par exemple les RH ... Et, pas plus commode que ça les dames ...
Alors attendons de voir quant elles seront PDG les consignes qui seront données pour les nouvelles embauches ...
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
A HEC aussi, ils se mettent à l'écriture inclusive :
HEC: l’utilisation de l’écriture inclusive dans les mails internes offusque certains étudiants
Ce jeudi, un étudiant d’HEC tweetait pour dénoncer l’utilisation de l’écriture inclusive dans les mails envoyés par l’administration de l’école, soufflant par la même occasion sur les braises du brûlant débat.
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