Pour que l'on arrête de nous gonfler avec "la France qui va mal".

[Narbonne]

Taux de fécondité : immigrés : 2,6; indigènes : 1,9 insee

[Jeff Van Planet]

Ce que dit Ramdam est très juste: la politique familiale française va de paire avec le système de retraite.

Ceci dit, dans un pays qui dépense 4.5% du pib en politique familiale, il est normal de voir un taux de natalité relativement élevé. Je dis relativement car je compare avec le reste de l'Europe, pas au reste du monde, il faut bien comparer ce qui est comparable.

Tout çà pour dire que ce n'est ni une preuve de bonheur de la population, ni une preuve de supériorité de la race française face à la race allemande, comme l'insinuent certains.

[Ramdams]

Pour avoir de la famille en Allemagne, il y a bien sûr le problème du modèle financier, mais il y a surtout un problème culturel en ce qui concerne la natalité.
En Allemagne, culturellement, une bonne mère doit d'occuper de ses enfants jusqu'à l'âge de 6 ans lorsqu'il rentre en école primaire. L'école allemande durait moins longtemps qu'en France avant la réforme des rythmes scolaires. Les mères qui se séparent de leur enfant sont très mal vues. Il n'y a quasiment pas d'école maternelle et encore moins de crèches. Bref, pour une femme avoir un enfant signifie interrompre sa carrière durablement et donc dépendre uniquement de son mari pour vivre. Les Allemands étudient plus longtemps, en France avoir 25 ans et être encore en étude peut faire paraitre pour un éternel adolescent, en Allemagne, finir ses études à 28 ans n'est pas si anormal que ça.
Les femmes allemandes préfèrent construire un peu leur carrière avant d'avoir des enfants et donc cela combiné avec la rentrée sur le marché du travail tardive, les femmes allemandes ont des enfants plus tard et donc plus difficilement.

Les chiffres que j'ai publié datent de 2005, il me semble qu'aujourd'hui c'est l'Italie qui remporte le titre de société le plus en manque d'enfant.

À demi-mot, tu concèdes pourtant que ce n'est pas culturel, l’État a une influence importante : s'il existait davantage de maternelles et de crèches, les femmes seraient plus promptes à être mères. En conséquence, elles étudient le plus longtemps possible dans l'espoir d'avoir la situation la plus confortable qui soit, afin de subvenir correctement aux besoins de leur progéniture. Enfin, on peut considérer qu'un choix politique est avant tout un choix culturel mais c'est s'aventurer sur une pente savonnée.

Vous retirez les prestations familiales liées à la natalité, vous aurez une chute de la natalité... comme en Allemagne. Bref, ce n'est pas une question de "bonheur".

Est-ce que ça signifie que les immigrés ont un taux de natalité supérieur à celui des "autochtones" ? Je ne pense pas que les prestations sociales jouent un rôle dans le taux de natalité en France. Je le considère comme trop élevé. Seuls les actifs financent les retraites, avoir un fort taux de natalité n'assure pas les retraites de demain si la proportion de chômeurs est trop grande.

C'est exactement ce que j'ai dit. À quoi bon faire des enfants si c'est pour en faire des futurs allocataires et non pas des cotisants pour les retraites ? (Si on s'arrête à un point de vue purement économique)

Je réitère : en 2014, asseoir le financement des retraites uniquement sur la cotisation des actifs est une mauvaise idée. Il convient de tenir davantage compte des évolutions démographiques : vieillissement de la population française ou du moins nombre de vieux de plus en plus important - en raison de l'allongement de l'espérance de vie, du vieillissement des baby-boomers, etc...
Les idiots considéreront qu'il faut allonger la durée de cotisation.
Avec plus d'imagination en revanche, on peut juste changer l'assiette. Pour caricaturer très grossièrement : s'il y a plus de plus en plus vieux en France, il y a par conséquent une consommation de plus en plus importante (dans la société, à partir de la retraite, les vieux n'ont plus qu'un seul rôle : consommer, consommer, consommer). Bref, asseoir les retraites sur une TVA sociale, ne serait-ce partiellement, me paraît justifiée. En contrepartie, on baisse les charges (ce qui, en plus, débloquera un certain nombre de verrous dans notre économie).

La TVA est déjà (et de plus en plus, d'année en année) la première source de recettes de l'Etat.

[Nombrilist]

"Tout çà pour dire que ce n'est ni une preuve de bonheur de la population, ni une preuve de supériorité de la race française face à la race allemande, comme l'insinuent certains."

Toi si tu continues, je vais devenir grossier.

[Narbonne]

" à partir de la retraite, les vieux n'ont plus qu'un seul rôle : consommer, consommer, consommer": Non les vieux sont obligés d'aider leurs enfants.

[Baltorupec]

À demi-mot, tu concèdes pourtant que ce n'est pas culturel, l’État a une influence importante : s'il existait davantage de maternelles et de crèches, les femmes seraient plus promptes à être mères. En conséquence, elles étudient le plus longtemps possible dans l'espoir d'avoir la situation la plus confortable qui soit, afin de subvenir correctement aux besoins de leur progéniture. Enfin, on peut considérer qu'un choix politique est avant tout un choix culturel mais c'est s'aventurer sur une pente savonnée.

Ce n'est pas QUE culturel, mais je t'assure que mettre son enfant de moins de 6 ans dans une structure est vraiment TRES mal vu en Allemagne même si ça commence à changer.

[Jeff Van Planet]

"Tout çà pour dire que ce n'est ni une preuve de bonheur de la population, ni une preuve de supériorité de la race française face à la race allemande, comme l'insinuent certains."

Toi si tu continues, je vais devenir grossier.

Pourquoi?