intégralité de l'article ...Il est bel et bien vivant, s'occupe de ses trois enfants, travaille, entraîne bénévolement des jeunes au foot. Pourtant, pour les impôts, Christophe Dehennin est considéré comme... décédé. Voilà quelques jours, ce contribuable de Créteil (Val-de-Marne), né dans la ville-préfecture il y a quarante et un ans, a reçu un drôle de courrier.
Adressée « à sa succession », cette lettre en provenance de la Direction générale des finances publiques prévenait de l'arrêt des mensualisations en raison de son décès. Sa descendance devait donc s'acquitter du restant de son impôt sur le revenu. « Sur le moment, j'en ai rigolé. Ce n'est qu'après que j'ai réalisé, raconte Christophe Dehennin. Si ma femme avait vu la lettre ou mes enfants, pendant mon absence, qu'auraient-ils pu penser ? Imaginez si cela arrive à quelqu'un de malade », réagit ce fonctionnaire. Le bug provient... de la banque
Afin de mettre en avant notre merveilleuse administration, je vous invite à regarder, le 14 décembre, à 20h50, l'émission Zone interdite :
Quand l'administration nous rend fou !
C'est l'histoire d'une France qui croule sous la paperasse, qui souffre de milliers de règles, de lois et de normes ubuesques qui paralysent les initiatives et pourrissent la vie des usagers. Une France aux prises avec une bureaucratie toute puissante dont les premières victimes sont les Français.