La liberté c'est échapper à ses déterminismes. Je ne nie donc pas que les déterminismes n'existent pas. Je ne rejette pas l'héritage des sciences humaines.
Je dis uniquement, et ce depuis le début, que passer outre ces déterminismes se nomme liberté, et que, y être soumis, ce n'est pas être libre.
Encore une fois. Je suis d'accord pour dire que certaines personnes font leur choix en fonction de ces déterminismes. C'est ce que je nomme la faiblesse depuis le début de la discussion.
Cependant, dire qu'on ne fait jamais de choix et qu'en réalité, l'issue de chaque choix est déterminé en fonctions de circonstances présentes et antérieures me semble une hérésie.
Par exemple, l'éthnologie nous dit : nous nous serrons la main car c'est un moyen de reconnaissance éthnique. Je dis oui : se serrer la main est un moyen de reconnaissance éthnique. Cependant, on peut faire le choix de le faire ou non. L'idée est de connaître ces déterminismes, dont tu sous-entends l'existence, avant de les rejetter ou d'y adhérer (en fonction du choix effectué)
Arcanepunk » 17 Jan 2015, 18:43:43 a écrit :
non je ne décide pas de mon vécu. J'ai vécu des expériences parce qu'on m'a orienté vers ces expériences, des fois des expériences me sont tombées du ciel, je ne pouvais pas m'y attendre, des fois oui il y a des expériences que j'ai choisi de faire mais pas toutes loin de là. Il y a des gens que j'ai rencontré par hasard, des gens qui m'ont dégouté de la vie, qui m'ont trompé, qui m'ont fait mal, il y a d'autres gens que j'estime avoir eu la chance de rencontrer. Il y a des connaissances qui étaient à porter de main, d'autres qui ne l'étaient pas, il y a des connaissances que j'ai voulu approfondir, d'autres non. On tire des leçons de ses expériences, bonnes ou mauvaises, voulues ou non.
C'est ce cumule de plein de choses qui m'a appris ce que j'étais, ce que je voulais, ce que je suis capable de faire, de savoir ce qui me mettait en colère, savoir ce qui a failli me pousser au suicide. Là où je suis aujourd'hui je ne l'ai pas choisi, mais j'ai compris ce qui m'a amené à être là, et c'est essentiel pour l'avenir, essentiel pour des choix futurs, mais je ne choisis pas ce que je suis, je choisis une route, peut-être qu'elle en chevauchera d'autres, je ne connais pas la destination finale.
Il semblerait alors que l'on ait une perception différente des choses. Je ne saurait répondre autre chose que je n'ai déjà répondu.