On peut toujours être diffamatoire si on utilise des subterfuges, par exemple des sous-entendus, des pseudos... sans jamais nommer clairement la personne/la communauté diffamée.
Que peut faire la justice dans ce cas ? Juger des sous-entendus ? C'est une entrave à la liberté. La quenelle de Dieudonné est un bon exemple : on ne sait pas ce qu'elle signifie clairement mais on condamne ses auteurs.
La liberté d'expression en France
Re: La liberté d'expression en France
Ne vous inquiétez pas pour le bouffon infâme !Ramdams » 11 Fév 2015, 19:45:13 a écrit :On peut toujours être diffamatoire si on utilise des subterfuges, par exemple des sous-entendus, des pseudos... sans jamais nommer clairement la personne/la communauté diffamée.
Que peut faire la justice dans ce cas ? Juger des sous-entendus ? C'est une entrave à la liberté. La quenelle de Dieudonné est un bon exemple : on ne sait pas ce qu'elle signifie clairement mais on condamne ses auteurs.
Il savait fort bien ce que signifiait la quenelle ; du reste il a continué allègrement par la suite, et sans ses récentes condamnations, il entretiendrait encore son fonds de commerce immonde, basée sur la haine.
Or la haine, l'apologie du terrorisme, du nazisme, ne rentrent pas dans le cadre de la liberté d'expression, ce sont des délits !
Re: La liberté d'expression en France
Je ne défends pas du tout Dieudonné, il y a suffisamment de groupies pour le faire à ma place. Cela dit, Dieudonné met la justice devant ses propres écueils. Peut-on condamner quelqu'un pour un geste dont on ne connaît pas la signification exacte ? Qu'est-ce que ce geste signifie ? Est-ce un "signe nazi inversé" ou juste une façon de "dire m.... au système" ?
S'il avait remplacé le geste de la quenelle par celui du "pied de nez", aurait-on considéré dès lors le pied de nez comme un geste diffamant ?
Je ne veux pas revenir sur cette affaire de quenelle qui me passionne très peu. Je prenais surtout cet exemple pour illustrer le fait que si l'on souhaite diffamer quelqu'un ou une communauté entière, on a toujours les moyens de le faire sans tomber sous le coup de la loi. À moins que la loi ne condamne les sous-entendus. Mais là, on sort de la démocratie.
S'il avait remplacé le geste de la quenelle par celui du "pied de nez", aurait-on considéré dès lors le pied de nez comme un geste diffamant ?
Je ne veux pas revenir sur cette affaire de quenelle qui me passionne très peu. Je prenais surtout cet exemple pour illustrer le fait que si l'on souhaite diffamer quelqu'un ou une communauté entière, on a toujours les moyens de le faire sans tomber sous le coup de la loi. À moins que la loi ne condamne les sous-entendus. Mais là, on sort de la démocratie.
Re: La liberté d'expression en France
https://www.youtube.com/watch?v=NiLrN7QBnDE
La Liberté d'expression et le droit à l'information à un moment où on parle beaucoup de mr Bolloré .
La Liberté d'expression et le droit à l'information à un moment où on parle beaucoup de mr Bolloré .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: La liberté d'expression en France
Rappelons que l’Assemblée nationale a voté mercredi 6 mars, en première lecture, une proposition de loi visant à renforcer la réponse pénale contre les infractions à caractère raciste, antisémite ou discriminatoire. Cette proposition de loi entend notamment réprimer plus durement les propos racistes ou antisémites tenus dans un cadre non public. En résumé : nos conversations privées tomberont bientôt sous le coup de la loi. Il y a là une grave dérive liberticide.
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Re: La liberté d'expression en France
Alors attention. "un cadre non public" c'est par exemple les échanges sur les salons de discussions instantanées dans une entreprise. Les propos sont déjà régulés et peuvent déjà être opposés juridiquement en cas de conflits.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
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