Message non lu
par Maltavia » 20 janv. 2015, 23:42:45
Je trouve que l'auteur de l'article va un peu vite en besogne et revendique de manière prétentieuse sa trouvaille. Le sujet a pourtant était évoqué, sans l'être frontalement, de cette manière, c'est vrai, sous la forme du "si tu n'es pas satisfait, tu te plains, avec les mots, pas avec les mains".
Cependant, réduire le débat à cette seule problématique me semble dangereux car simpliste.
Car au delà de l'attentat lui-même, il y a eu une véritable levée de bouclier d'une partie de la communauté musulmane.
Pour faire une analogie avec le gouvernement qui va utiliser politiquement l'attentat, une partie de la communauté musulmane semble faire de même en pointant du doigt une liberté d'expression trop "libre" à leur gout. Expliquant l'acte.
Les réactions ne se font pas attendre quand on voit que sur TF1, un sondage indique que 40% des francais estiment sage de ne plus caricaturer Mahomet. C'est cette instrumentalisation qui prend pour cible la liberté d'expression, pas vraiment l'attaque en elle même.
Peut-on extrapoler en définissant comme "terroriste par continuité" cette instrumentalisation de l'attentat ?
Mais il est vrai que les médias sont allés bien trop vite dans leur analyse.
Bien qu'à leur décharge, fonctionnant par empirisme, cherchant des similitudes avec 9/11, ils ont voulu montrer que l'on s'attaquait ici à un symbole, encore une fois. Non pas économique (surtout que de ce coté, ca allait pas fort pour Charlie Hebdo) mais un symbole de la liberté de pensée et de la liberté d'expression.
Les communautés ne comprennent jamais leur bien, car le nombre des fous y est plus grand que celui des sages.
Richelieu