Et me voilà surprise par le reportage suivi l'intervention de cet écrivain italien ...
http://www.leparisien.fr/politique/affa ... ogle.fr%2F
Voici donc, un écrivain, poète, amoureux de la nature ...Le comité de soutien mobilise des personnalités
Vendredi, des personnalités de la culture et des élus avaient appelé le chef de l'Etat à réagir sur l'affaire Erri de Luca, lors d'une réunion au Centre national du Livre (CNL) à laquelle assistait l'écrivain. «Que nous dit aujourd'hui le silence des plus hautes autorités de ce pays ?», s'était interrogé au nom du Comité de soutien à Erri De Luca le sociologue Jean-Marc Salmon. Il avait rappelé la fameuse phrase du général De Gaulle : «On n'embastille pas Voltaire», prononcée alors que Jean-Paul Sartre était sous la menace d'une procédure judiciaire.
Le député Pouria Amirshahi (PS, Hauts-de-Seine) avait affirmé avoir demandé au président de la République de recevoir le Comité de soutien et avoir obtenu une réponse favorable. «Il m'a dit: "Je vais les recevoir"», a-t-il assuré. «Qu'un écrivain puisse être déféré devant la justice pour ses opinions c'est totalement inacceptable», avait dit de son côté le président du CNL, Vincent Monadé. Erri De Luca avait remercié les personnalités : «Vous êtes le meilleur avocat défenseur qu'un inculpé pouvait imaginer», a-t-il dit.
Parmi les personnalités présentes figuraient également Antoine Gallimard, PDG des éditions Gallimard, Denis Olivennes, PDG de Lagardère Active, maison-mère d'Europe 1, Laurent Binet et Susie Morgenstern, écrivains, la députée écologiste Cécile Duflot, le député européen Verts Pascal Durand et Jean-Michel Ribes, directeur du Théâtre du Rond-Point. Le comité de soutien réclame l'intervention du gouvernement français pour faire retirer la plainte déposée contre l'écrivain par la société franco-italienne Lyon Turin Ferroviaire (LTF), devenue fin février la TELT (Tunnel Euralpin Lyon Turin).
La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, avait déclaré jeudi que la sanction qui pourrait être infligée à Erri De Luca serait «disproportionnée par rapport à son engagement ou à ses propos». Mais elle a ajouté qu'elle ne souhaitait pas «interférer dans une affaire judiciaire». Erri De Luca est jugé devant le tribunal de Turin depuis fin janvier pour avoir préconisé le «sabotage» du projet de ligne à grande vitesse entre Lyon et Turin, dans un entretien à la version italienne du Huffington Post.
Qui se voit interpellé pour un mot : sabotage ... ce mot remet en cause toute une vie. Un mot ?
Certes cela est formulé par 'appel à sabotage' ... Mais, il me semble, que nous avons de moins en moins le droit de parler.
Liiberté d'expression ? voire ....