On ignore si la proposition de Mr Carvounas sera votée. En revanche, on comprend qu'elle s'inscrit dans le cadre d'un projet de loi "pour l'égalité et contre les discriminations" qui sera examiné en février prochain et qui n'augure rien de bon. En effet, sous prétexte de bons sentiments, de lutte contre les discriminations, il s'agit bel et bien de renforcer la police de la pensée qui existe déjà en France. Tous ceux qui osent tenir des propos en contradiction avec le dogme médiatique dominant (sur l'insécurité, sur les prétendus bienfaits de l'immigration, sur le lobby gay, etc.), seront sanctionnés encore plus durement qu'aujourd'hui.Propos discriminants : Carvounas veut des sanctions plus lourdes pour les élus
LE SCAN POLITIQUE - Le sénateur socialiste du Val-de-Marne souhaite que la loi soit durcie afin de punir plus sévèrement les dérapages des responsables politiques.
Proche de Manuel Valls, le sénateur socialiste du Val-de-Marne Luc Carvounas s'interroge sur les condamnations d'élus suite à des propos jugés discriminatoires. «Je souhaite introduire, pour la première fois dans notre droit, une circonstance aggravante concernant les personnes dépositaires de l'autorité publique, élus ou fonctionnaires, qui commettraient une de ces infractions», explique-t-il mardi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. Précisant que «si on peut démontrer qu'il y a circonstance aggravante, (il) demande un doublement de la peine».
suite
La liberté d'expression est clairement menacée en France, en voici une nouvelle illustration flagrante.