Une chaine pour les hommages, les commémorations et les anniversaires

[Jean]

De Gaulle l'avait assez bien compris néanmoins les communistes constituaient une force non négligeable si ils voulait soutenir le gouvernement en exil.

Il faut bien comprendre que la France est morte en 1940, non pas sous les coups de l'armée Allemande mais à cause de la gérontocratie française. Les américains souhaitaient la soumettre sous sa gouvernance (AMGOT) et les britanniques n'étaient pas les derniers à se réjouir du démantèlement possible de la France. De Gaulle a réussir à éviter l'AMGOT et positionner la France parmi les vainqueurs de la seconde guerre mondiale, ce qui n'empêche pas la France d'agoniser depuis 70 ans.

Tout à fait.

Je crois que l'abaissement de la France à la veille de la seconde guerre mondiale était en grande partie causé par l'effroyable boucherie qu'avait été la première guerre pour notre pays.


Les villes du Nord de la France avaient été en grande partie détruites. La population n'aspirait à qu'à la paix et vivait de façon satisfaisante, dans la croyance qu'on pouvait vivre heureux derrière des murs (ligne Maginot).

Par contre la population allemande vivait misérablement dans un pays acculé à la ruine et dans le sentiment d'avoir été trahie par ses élites. D'où la poussée de l'extrême droite et de l'extrême gauche et la fin rapide de la paisible république de Weimar.

[Baltorupec]

ll y a aussi d'autres facteurs. L'état major français a toujours été vieillissant. Lorsque les officiers allemands de 1940 avaient combattu dans les tranchées, ceux français étaient déjà dans les états major (pas sur le terrain). La France avait tout à fait les moyens logistique de battre l'Allemagne, en 1940 on pouvait encore rivaliser en terme de blindés, moins d'aviation. C'est surtout le fait que nos tanks avaient tous étaient répartis entre les divisions d'infanteries au lieu d'avoir des divisions entières de tanks.

De même, dans les années 1900, l'idée d'abandonner les uniformes bleus et rouges, magnifiques cibles avait été abandonné, notamment sous pression de l'opinion publique. Nos états majors étaient encore des vieux gus qui en était à 1870.

[pierre30]

Les villes du Nord de la France avaient été en grande partie détruites. La population n'aspirait à qu'à la paix et vivait de façon satisfaisante, dans la croyance qu'on pouvait vivre heureux derrière des murs (ligne Maginot).

Et aujourd'hui certains français croient à la même chose : ériger des murs pour se défendre de l'UE, de la mondialisation, des immigrants ... et vivre tranquilles bien à l'abri.

[Baltorupec]

Et aujourd'hui encore on a des généraux vieux et pédants.

[johanono]

Je répète ce que j'ai déjà dit par ailleurs : ce qui s'est passé l'an dernier est assez grave, il est assez logique de vouloir marquer le coup et de procéder cette année à des commémorations. Si le gouvernement ne faisait rien, on le lui reprocherait aussi. Ceci dit, il est évident que des commémorations ne peuvent à elles seules constituer une politique de lutte contre le terrorisme. Il faut autre chose, et il n'est pas certain que cette autre chose soit au rendez-vous.

[pierre30]

Balavoine, tu crois aussi que c'est indispensable de faire plusieurs émissions ?

[Ramdams]

D'ailleurs, il y a un mélange des commémorations : Balavoine, Mitterrand... Finalement, c'est la même chose, on va intituler l'émission "Balavoine, la génération Mitterrand". Balavoine doit se retourner dans sa tombe.

Je continue de penser que le "devoir de mémoire" est plus un fardeau qu'autre chose, la volonté d'une gérontocratie nostalgique et impotente, et surtout le symptôme d'une société qui ne veut pas avancer.

Ce n'est certainement pas moi qui vais me plaindre que le gouvernement n'a pas assez gerbé les tombes des Poilus, n'a pas inauguré un énième centre commémoratif en l'hommage des victimes de la Shoah ou n'a pas déambulé dans les rues de Paris pour "dire non au terrorisme". Les terroristes en ont tellement eu peur qu'ils ont remis le couvert en novembre. Je voudrais bien être une petite souris dans le QG de Daesh, ils doivent s'écrouler de rire en voyant tous ces "babtous fragiles" qui pleurent comme des madeleines et qui, un crayon à la main, disent "non au terrorisme" ou "même pas peur" mais qui, très certainement, se seraient pissés dessus au Bataclan.