Jean-Pierre Pernaut se voit donc accuser par des professionnels de l'anti-racisme et des droits de l'homme d'avoir "dérapé" en faisant le lien entre l'accueil des sans-abris français et l'accueil des clandestins. Et aussitôt, la plupart des titres de presse reprennent cette information, avec à chaque fois le mot "dérapage". Ouest-France, donc, mais aussi Le Point, La Dépêche ou encore Boursorama. Le politiquement correct semble donc s'imposer chez tous les titres de presse, qui eux-mêmes l'imposent à leurs lecteurs...Migrants. Jean-Pierre Pernaut dérape dans le lancement d'un sujet
Inamovible présentateur du JT de 13 heures de TF1, Jean-Pierre Pernaut a opposé jeudi sans-abri et migrants. C'est en tout cas ce qui transpire des mots retenus par le présentateur pour le lancement d'un sujet consacré à la construction d'un centre d'accueil pour migrants
Jeudi 10 novembre 13 h tapante. Dans la lucarne TF1, Jean-Pierre Pernaut, l'indéracinable présentateur de la Une.
Un reportage dans les pas des maraudes de la Croix-Rouge avec des sans-abri s'achève. Retour plateau. Pour lancer un sujet sur l'ouverture, porte de la Chapelle à Paris, d'un centre pour réfugiés, Pernaut a eu ces mots :
« Voilà, plus de place pour les sans-abri mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. Ouverture aujourd’hui d’un centre humanitaire pour héberger 400 hommes porte de la Chapelle à Paris, la mairie prévoit 50 à 80 arrivées par jour. Centre très provisoire pour les héberger quelques jours avant de les orienter ailleurs. »
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Et pourtant, en quoi a-t-il dérapé ? Il a exprimé un sentiment tout à fait légitime, rien de plus.