Porc banni chez les Bleus : des élus UMP en colère

[El Fredo]

Parmi les convertis il y a(vait) aussi Anelka, martiniquais d'origine.

[Nombrilist]

Un arabe, donc ^^.

[Golgoth]

Ces 2 exemples confirment quand même le lien racailles/musulmans icon_mrgreen

[lucifer]

Ce qui me fait doucement riere, moi qui suis confronté à cette population tous les jours, c'est qu'on va dire que c'est les français qui font des amalgammes entre raccaille/musulmans.

Comme si cet amalgamme avait été planifié par des personnes aux idées obscure, avides de faire partager leur racisme.

Pas une seule fois les gens pourraient se dire que cette situation n'est qu'un constat, que certains voyous alimentent (désolé, ils ne sont pas blancs) en terrorisant, en volant, en dealant.
A la base, personne n'alimentait ce rapprochement voyous/arabes. C'est eux qui ont tout fait pour qu'une large part de l'oppinion publique aie fini par faire un quelconque rapprochement.

C'est beau de reprocher à certaines personnes se genre d'amalgamme, mais pas une seule fois on se demandera pourquoi il est présent. C'est pourtant simple: habitez en cité, sortez de vos pavillons, et constatez par vous même.

Ce genre de réaction est une réaction de bourgeois , très loin de la crasse dans laquelle nous vivons, et que leurs petits protégés s'efforcent de salir davantage, au mépris du peu de français qui vivent encore dans les banlieues chaudes, histoir d'assoir leur autorité sur leur territoire.

[Nombrilist]

"A la base, personne n'alimentait ce rapprochement voyous/arabes."

Même pas le FN ? Ton analyse est biaisée Lucifer. Il y a en fait une corrélation entre pauvreté-précarité et délinquance. Pense aux blousons noirs des années 60-70. Ils se comportaient exactement comme les voyous de maintenant. Et ils étaient tous blancs.

[lucifer]

Exact, mais je me souviens pas qu'ils aient incendier autant de voiture, de poubelles, et taguer autant de murs que lors des pseudos emeutes. Celles là même qui ont fait passer ces abrutis de casseurs et incendiaires pour des victimes.
Et le FN a entièrement raison pour l'amalgamme, mais quand on se base à des faits, vérifiables, peut on appeler ça "amalgamme" ou apelle t'on ça "réalité du terrain" ?

Content de te relire, Nombrilist

[Gis]

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ton analyse mon cher Lucifer.. si certains arabes incendient, taguent.. c'est pas une raison pour soupçonner une personne parce qu'elle est arabe pour le moindre fait. C'est pas non plus une raison pour multiplier les contrôles d'identité sur ces mêmes personnes.. si ? C'est aussi cela l'amalgame.
 

[El Fredo]

Les blousons noirs formaient des bandes ultra-violentes et nombreuses qui cassaient tout ce qui leur tombait sous la main. Les bagnoles, ils ne les cramaient pas : il y en avait trop peu, c'était un produit de luxe, alors ils les "empruntaient" pour des virées sauvages avant de les abandonner en rase campagne, quand elles ne finissaient pas pliées contre un platane. Pas tellement différent d'aujourd'hui en somme, et pourtant ils n'étaient ni immigrés ni musulmans.

http://shookupgeneration.blogspot.com/

Les sociologues qui se penchaient alors sur les origines du problème de la délinquance juvénile évoquaient un conflit de génération ou une révolte contre l'ordre établi, avant d'avancer des facteurs économiques.
La thèse la plus courante suggère que les jeunes de tous les pays ayant connu les privations de l'après-guerre se sont lancés à corps perdu dans la recherche de la liberté et le plaisir, voulant jouir immédiatement des biens que la société de consommations leur proposait: musique, moto ou mode. Mais pas assez riche pour pouvoir se les procurer et s'apercevant que la société n'était pas disposée à modifier ses habitudes, ni à ne leur faire aucune concession, ils se révoltèrent et leur enthousiasme se transforma en violence.
D'autres enquêtes au début des années soixante contestent cette thèse en soulignant l'importance de l'urbanisation dans le malaise des jeunes en mettant l'accent sur la concentration de grands ensembles immobiliers dans les villes véritables fabrique de blousons noirs.
"Les cités industrielles sont surtout pathogènes parce qu'elles favorisent les rassemblements de jeunes gens sur un territoire restreint " (109)
Effectivement, les bandes urbaines profilent surtout dans les quartiers abritant des grands immeubles collectifs type HLM ou des groupes d'habitations à bon marché souvent insalubre. Si les blocs HLM marquent un progrès certain par rapport au taudis, l'essentiel y manque trop souvent. La plus part du temps, il n'y a ni jardins, ni espace, ni équipement sportif sans parler de l'absence totale de distraction. Les enfants et les adolescents ont le sentiment d'être en cage et la rue les attire comme un refuge mauvais.
"On ne sait pas quoi faire, racontent des adolescents. Alors on se retrouve et on s'ennuie ensemble " (110)
Parmi les autres facteurs on évoque souvent la carence d'autorité, mais c'est surtout dans la carence du milieu familial qu'il faut rechercher l'origine du drame des blousons noirs ; famille désagrégée, séparations ou divorces, alcoolisme du père.
Pour Henri Joubrel ; la dissociation familiale est la cause essentielle de la conduite asociale d'un nombre grandissant de jeune. Les statistiques montrent que 80 % des jeunes inadaptés sociaux dont on connaît suffisamment l'histoire pour en établir un dossier approfondi sortent d'un foyer dissocié. (111)
Au foyer, ils se sentent mal aimés, les gosses souhaitent la chaleur, ils trouvent le chaos

Les Actes de Vandalisme qui traduisent une hostilité à l'environnement constituent un autre facteur de la délinquance des blousons noirs. Souvent le vandalisme découle du chahut et se transforme en rage de détruire. On dégrade les monuments publics ou on s'attaque aux voitures dont on lacère les pneus ou les capotes pour s'amuser, pour le plaisir.

Les tournantes, un phénomène récent ? :

La délinquance sexuelle avec le viol collectif est une forme de délit caractéristique des bandes de l'époque. Le viol appelé dans leur langage ; " le barlut, complot, queue, rodéo..." est perçu par le groupe sur le mode ludique. Un gars de la bande drague une fille puis lui donne rendez-vous le soir, la fille tombe dans un traquenard et se fait violer par ses copains. A Lyon, rien que dans le dernier trimestre de l'année 1959, il y a eu 52 arrestations pour viols collectifs. Yves Charrier éducateur spécialisé dans les problèmes de la jeunesse délinquante note une recrudescence des viols collectifs vers les années 1962-1963 avec l'apparition de jeunes moins sûr d'eux, dont le comportement d'inadaptation s'exprima en particulier par des viols collectifs. Il signale même une bande qui avait monté un système d'appât très élaboré en utilisant deux filles dont la fonction consistait à contacter une fille que la bande avait choisit et de nouer des relations amicales avec elle. Et un soir elles amenaient leur victime sur les lieux ou la bande attendait, tout en assistant en spectatrice au viol ! (103)

Etc etc. On croirait que ce texte a été écrit pour décrire l'époque actuelle. En fait rien n'a changé en 50 ans.

[lucifer]

El Fredo, c'est toi qui fais des amalgammes, là.
Je crois que tu n'as pas vécu le phénomène des banlieues lors des emeutes.
Tes blousons noirs passeraient pour des tapettes quand on voit la violence de ce qui s'est passé.
J'y étais, je sais de quoi je parle, mais toi, tes blousons noirs, à par dans les articles, tu les as frequenté ?
Ben moi, les delinquants arabes, c'est mon quotidiens, et je doute que les blousons noirs soit le tien.

[Invité]

J'ai vécu en banlieue toute ma jeunesse. A cette époque aussi il y avait des quartiers qu'il ne valait mieux pas fréquenter (avec de la drogue, des viols, des meurtres, des bastons géantes à coup de chaine de mobylette, etc.). Par contre je vois que tu es incapable de mettre quoi que ce soit en perspective : d'un sujet sur le porc dans l'EdF, on passe à l'Islam puis aux Arabes, à l'immigration et à la délinquance, à croire que ce sont eux qui ont importé tous ces problèmes alors que ça fait un demi-siècle que c'est pareil (et avant ça, il y avait les "apaches" qui faisaient les gros titres du début du siècle). Donc ça serait bien qu'on revienne un peu au sujet en évitant de dériver systématiquement.

[El Fredo]

Le message ci-dessus est de moi.

[FIFE]

J'ai aussi vécu à l'époque des blousons noirs !
Il y en avait, certes, mais peu nombreux, par rapport à ce qu'on a maintenant, et il ne te tuaient pas pour un regard qu'ils n'aimaient pas!

Quant au rapport avec l'islam, on n'en ferait sans doute pas état, s'il n'y avait pas 70% de musulmans dans nos prisons.

[politicien]

Bonjour,

Oui sauf que comme le dit El fredo, ce n'est pas le sujet, je ne vois pas le rapport entre le porc banni en équipe de France, et les 70% de musulmans dans les prisons.

Alors merci de revenir au sujet.

[lucifer]

Après le choix du menu dans les écoles (porc ou pas porc) et rebelotte pour l'équipe de france, il est normal qu'on puisse se poser des questions sur l'importance de la religion musulmane en france.

Le pb, c'est que certains se mettent systematiquement dans le caca, en se vantant d'etre musulman, et que ça fait tache d'huile sur des milliers d'autres qui n'ont rien demandé (le monde arbe en france dans sa généralité).
Mais tant qu'on admettra pas des realité comme le pourcentage de délinquance dans ce monde, et surtout les derives que certains font au nom de cette religion, le fait d'impliquer encore plus la population dans les us et coutumes de cette ideologie dérangera.
Et ça va aller de mal en pis.

[lancelot]

 

Après le choix du menu dans les écoles (porc ou pas porc) et rebelotte pour l'équipe de france, il est normal qu'on puisse se poser des questions sur l'importance de la religion musulmane en france.

Oui, Lulu, mais si on se pose cette question, on évite aussi de se rappeler que notre république est laique et que par voie de conséquence on ne devrait pas poser la question, puisqu'elle est hors sujet.

Que les concepts et préceptes laïques soient la règle, cela devrait être le seul consensus que les confessions toutes confondues devraient accepter en l'échange de la libre pratique de leur culte sur le sol français.

Toutes les époques ont connues des dérives à ce niveau.

La foi est une daube dès lors qu'elle va à l'encontre de la république.