Affaire Nicolas Hulot

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Hector

Affaire Nicolas Hulot

Message non lu par Hector » 28 nov. 2021, 12:03:56

J'ai pris n'importe quel article ou presque. Depuis quelques jours, un scandale est en train de grandir aurtour de Nicolas Hulot, accusé comme tant d'autres d'affaires de petites culottes de jeunes femmes aux moeurs pourtant strictes. :woohoo2:

Affaire Nicolas Hulot : la majorité, soupçonnée d'avoir couvert l'ancien ministre, riposte
Face aux oppositions qui soupçonnent l'exécutif d'avoir couvert l'ancien ministre, accusé d'agressions sexuelles et de viol par plusieurs femmes, la majorité riposte.

L'enquête préliminaire vient à peine d'être ouverte. Déjà, la politique s'en mêle. Alors que le parquet de Paris a annoncé vendredi se saisir des accusations visant Nicolas Hulot, les oppositions n'ont pas manqué de fustiger l'attitude de l'exécutif. Dans l'émission Envoyé spécial diffusée jeudi, quatre femmes accusent l'ancien ministre de la Transition écologique et solidaire d'agressions sexuelles et d'un viol qui auraient été commis entre 1989 et 2001. Ce que l'ex-animateur d'Ushuaïa conteste. L'existence d'une autre plainte avait été révélée dès 2018, sans que son maintien au gouvernement soit remis en question. Face aux ­attaques, la majorité passe aujourd'hui à la contre-offensive.

D'abord, nier toute connaissance des faits. "A ce stade, aucun courrier adressé au Président ou à Brigitte Macron en 2018 n'a été retrouvé", assure un proche du chef de l'État. Ce qui justifie a posteriori le soutien manifesté à l'époque par des membres du gouvernement à Hulot lorsque le magazine Ebdo, disparu depuis, a dévoilé une plainte pour viol déposée en 2008 (classée sans suite) contre lui. Dont une tribune de la ministre Marlène Schiappa, alors chargée de l'Égalité femmes-hommes, dans le JDD. Elle y assurait avoir confiance en son collègue. "Rétrospectivement, ce n'est pas ce qu'il fallait faire", concède aujourd'hui un cadre de La République en marche (LREM).

Matthieu Orphelin, porte-parole de la campagne de Jadot, "mis en retrait"
Un conseiller de l'exécutif met en garde : "C'est important en 2021 de ne pas réécrire l'histoire de 2018 avec les faits nouvellement connus." Une ligne que Marlène Schiappa adopte auprès du JDD : "Les faits rapportés en 2018 et 2021 ne sont pas les mêmes. En 2018, une femme dit qu'elle ne veut pas parler dans les médias, mais un journal donne contre son gré son nom et le contenu de sa plainte, puis la presse rapporte que le procureur s'est prononcé. Respecter la parole des femmes, c'est aussi respecter la volonté de celles qui ne veulent pas s'exprimer dans les médias." Il y a trois ans, ­Emmanuel Macron mettait en garde contre une "forme de République du soupçon".

Lire aussi - Nicolas Hulot : qui sont les femmes qui l'accusent d'agression sexuelle ou de viol?

"La différence, par rapport à 2018, c'est l'ampleur des témoignages, soutient l'un de ses proches. A l'époque, il fallait rester dans le schéma de la présomption d'innocence. En politique, le seul pouvoir que vous avez, c'est quand le soupçon est tellement fort qu'il faut faire partir la personne. C'est ça qui a fait la décision de 2018."

Cette ligne de défense déployée, la majorité passe à l'attaque. Et renvoie à certains opposants leur connaissance supposée des faits. "À en écouter certains, tout était déjà connu, reproche un conseiller de l'exécutif. Alors pourquoi se sont-ils tus ?" Un responsable LREM cible le député ex-macroniste Matthieu Orphelin : "Il était le ­premier à défendre Hulot. Il ne va pas nous raconter qu'il ne savait rien !" Sollicité vendredi, l'élu renvoyait alors vers son communiqué publié après l'émission : "­Aucune tolérance ne peut être admise", écrivait-il.

Le gouvernement, contrairement à ses grandes déclarations sur les femmes, a contribué à dissimuler la situation

Mais, samedi soir, Matthieu ­Orphelin a été mis "en retrait" de la campagne du candidat Europe écologie- Les Verts (EELV), Yannick Jadot, dont il était un porte-parole. "Je n'estime pas qu'il savait, quand je l'interroge, il me dit qu'il ne savait pas, précise au JDD le directeur de campagne, Mounir Satouri. Mais il y a des interrogations sur ce que savent les proches de Nicolas Hulot, donc Matthieu Orphelin ne peut plus porter la parole de Yannick Jadot. Je le libère et je le laisse libre d'organiser les réponses aux interrogations qui pourraient venir."

De son côté, Orphelin a publié un communiqué : "Je redis que je n'ai jamais couvert le moindre agissement répréhensible de Nicolas Hulot et que mon soutien est entier pour les victimes." Il indique savoir que "Yannick Jadot ne remet pas en cause [sa] sincérité" et précise qu'il avait indiqué au candidat son souhait de quitter ses fonctions, en désaccord avec "ses choix stratégiques".

Marlène Schiappa ciblée
Un responsable macroniste cherche à cibler les écologistes : "Si on regarde d'où ça vient, entre Baupin et Hulot…" Une allusion à l'ex-député EELV Denis Baupin, accusé en 2016 de harcèlement et d'agressions sexuels par plusieurs élues et collaboratrices de son parti. L'Insoumise Clémentine Autain y voit au contraire une preuve de ­progressisme : "Les conquêtes féministes ont été portées par la gauche. C'est sorti d'abord chez les Verts parce qu'il y a une culture féministe qui a permis à la parole d'émerger."

La contre-offensive macroniste ne dissipe guère les doutes. "Le gouvernement, contrairement à ses grandes déclarations sur les femmes, a contribué à dissimuler la situation", soutient l'eurodéputé du Rassemblement national Jean-Lin Lacapelle. "Si on parlait d'autre chose que de femmes, si le gouvernement avait couvert un détournement d'argent, ça aurait été un scandale d'État", accuse l'écologiste Sandrine Rousseau.

A droite, on ­réclame des éclaircissements : "Marlène Schiappa et Emmanuel Macron ne s'en sortiront pas en déclarant une nouvelle journée contre les violences faites aux femmes, estime le député Aurélien Pradié. Schiappa devrait présenter ses excuses publiques et être pétrie de honte d'avoir défendu avec autant de zèle Nicolas Hulot."

Laurence Rossignol, ex-ministre socialiste des Droits des femmes, ménage Marlène Schiappa : "Ce n'est pas elle l'auteure du viol, ni celle qui a pris la décision du positionnement du gouvernement [en 2018]. Mais jamais elle n'aurait dû apporter sa caution aux contre-feux." Et de souhaiter : "Je ne voudrais pas que, dans une affaire de violences aux femmes, tout se concentre sur elle."
Je constate que nous sommes en période électorale, et faire taire Hulot et Orphelin n'est pas neutre pour Macron. Ensuite je constate que le gouvernement aurait protégé Hulot, ce qui est honteux et peu compréhensible, car soit on protège Hulor soit on l'achève. Fallait il ménager l'écolo et maintenant qu'il est plus dangereux qu'utile, faudrait le tuer ?

Le fait est qu'une instruction est ouverte que la fin du flamboyant Hulot est programmée.

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Re: Affaire Nicolas Hulot

Message non lu par politicien » 28 nov. 2021, 12:06:40

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Faut lire le forum ;)
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