La mauvaise influence sur les enfants provient de tous les adultes en contact avec eux :
- des parents, peut-être eux-mêmes influencés par certaines séries télévisées, et qui par culpabilité n'osent pas dire non,
- des profs, influencés par leur hiérarchie, notamment
la fameuse circulaire Blanquer,
- les infirmières, les médecins, les psys, eux-mêmes influencés par certaines recommandations émanant de leurs autorités respectives.
Si un jour mon fils me fait part de ses doutes, je lui expliquerai :
- qu'il est encore jeune, et qu'il a le temps d'évoluer sur la question,
- qu'il est biologiquement et génétiquement un garçon, et que la circonstance qu'il puisse être attiré par les autres garçons ne fait pas de lui une fille.
En tout état de cause, je risque d'être assez désagréable envers ceux (profs, médecins) qui lui expliqueraient qu'effectivement, s'il se sent mal dans sa peau, c'est parce qu'il est né avec le mauvais sexe, et qui l'encourageraient à entamer un parcours de transition.
Selon moi, un parcours de transition, compte tenu de son caractère mutilant et irréversible, devrait être interdit aux mineurs.
Est-ce qu'on se dirige vers une telle restriction ? Pas sûr. En Suède, ils ont des doutes, mais en Écosse, ils n'en ont pas vraiment :
Ecosse : les enfants autorisés à changer de genre dès 4 ans à l’école… et sans le consentement de leurs parents
Par ailleurs, il faudra qu'on m'explique si les sentiments qui poussent quelqu'un à avoir des doutes sur son identité sexuelle relèvent d'une pathologie, ou non. Parce que si ça n'est pas une pathologie, alors on peut en déduire qu'il n'y a pas lieu à prise en charge par l'Assurance maladie.