Contador dopé ?
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Bonjour, «Triste et déçu, mais j'ai la tête haute.» Alberto Contador est passé à l'attaque jeudi midi au cours d'une conférence de presse à Pinto, dans la banlieue sud de Madrid, quelques heures après la révélation de son contrôle positif au clenbutérol lors du dernier Tour de France et de sa suspension. Le triple vainqueur de la Grande Boucle a réitéré l'explication que son entourage avait avancé depuis quelques semaines, à savoir «une contamination alimentaire». Une «excuse prévisible» pour les spécialistes, compte tenu de la faible concentration de l'anabolisant détecté dans ses urines. Le coureur espagnol, remonté et combatif, a expliqué que le contrôle antidopage du 21 juillet était intervenu lors de la seconde journée de repos. Ce jour-là, il avait consommé de la viande au déjeuner avec cinq autres de ses coéquipiers. Une viande apportée par un ami proche, l'organisateur du Tour de Castille et Leon. D'après le sportif ibère, c'est cette consommation carnée qui expliquerait la présence du produit retrouvé dans son sang. Alberto Contador a ensuite insisté sur les quantités de clenbutérol retrouvé (50 picogrammes par ml). Il a, à cet effet, répété plusieurs fois en conférence de presse le chiffre zéro pour bien faire comprendre à son auditoire les doses évoquées par l'Union cycliste internationale (UCI).
«Impossible d'avoir de meilleures performances» Seuls quatre laboratoires dans le monde (Pékin, Cologne, Athènes et Dresde) sont en mesure de détecter les quantités retrouvées dans les échantillons prélevés sur Contador. Les autres laboratoires accrédités par l'Agence mondiale antidopage (AMA) peuvent repérer des concentrations de moins de 2 nanogrammes/ml, soit 40 fois plus que dans le cas de Contador. Selon El Pistolero, son cas ne «peut pas se comparer» aux autres cas de contrôles positifs au clenbutérol. Par la suite, indique le coureur, «on n'a pas retrouvé la substance» au cours des nouveaux contrôles effectués pendant le Tour : «La quantité était inexistante», conclut-il. Le triple vainqueur du Tour a aussi tenu à répondre à ceux qui pensent que le produit aurait pu servir à améliorer ses performances. «Impossible d'en avoir de meilleures» avec de telles quantités, affirme-t-il.
En colère contre la décision de l'UCI Pourquoi l'affaire sort-elle maintenant ? Contador a révélé qu'il avait été mis au courant du contrôle positif dès le 24 août. S'en sont suivies de multiples réunions avec les experts de l'Union cycliste Internationale (UCI). D'après le champion, l'UCI a «reconnu la contamination alimentaire». Mais il semble qu'une fuite dans les médias ait précipité les choses. «Une télévision allemande était au courant, a indiqué Contador lors de la conférence de presse. J'ai voulu la devancer.» Combatif comme sur un vélo, le champion s'est emporté quand une journaliste espagnole lui a demandé s'il comprenait la décision de l'UCI de le suspendre provisoirement de toute compétition. «Je ne la comprends pas. C'est intolérable.» N'oublions pas que ce cher Alberto Contador pour qui j'ai du respect a été interdit de participation au Tour de France 2006. Selon Le Monde daté du 29/07/07, entendu en décembre 2006, par le juge Antonio Serrano, en charge du dossier, il a déclaré ne pas connaître Eufemiano Fuentes et a refusé de se soumettre à un prélèvement ADN. Toujours selon le journal, il apparait au moins à deux reprises dans des documents saisis chez Fuentes. Néanmoins, il aurait reçu un courrier du juge lui indiquant qu'aucune charge ne pesait contre lui dans ce dossier. Qu'en pensez vous ?
A plus tard,
«Impossible d'avoir de meilleures performances» Seuls quatre laboratoires dans le monde (Pékin, Cologne, Athènes et Dresde) sont en mesure de détecter les quantités retrouvées dans les échantillons prélevés sur Contador. Les autres laboratoires accrédités par l'Agence mondiale antidopage (AMA) peuvent repérer des concentrations de moins de 2 nanogrammes/ml, soit 40 fois plus que dans le cas de Contador. Selon El Pistolero, son cas ne «peut pas se comparer» aux autres cas de contrôles positifs au clenbutérol. Par la suite, indique le coureur, «on n'a pas retrouvé la substance» au cours des nouveaux contrôles effectués pendant le Tour : «La quantité était inexistante», conclut-il. Le triple vainqueur du Tour a aussi tenu à répondre à ceux qui pensent que le produit aurait pu servir à améliorer ses performances. «Impossible d'en avoir de meilleures» avec de telles quantités, affirme-t-il.
En colère contre la décision de l'UCI Pourquoi l'affaire sort-elle maintenant ? Contador a révélé qu'il avait été mis au courant du contrôle positif dès le 24 août. S'en sont suivies de multiples réunions avec les experts de l'Union cycliste Internationale (UCI). D'après le champion, l'UCI a «reconnu la contamination alimentaire». Mais il semble qu'une fuite dans les médias ait précipité les choses. «Une télévision allemande était au courant, a indiqué Contador lors de la conférence de presse. J'ai voulu la devancer.» Combatif comme sur un vélo, le champion s'est emporté quand une journaliste espagnole lui a demandé s'il comprenait la décision de l'UCI de le suspendre provisoirement de toute compétition. «Je ne la comprends pas. C'est intolérable.» N'oublions pas que ce cher Alberto Contador pour qui j'ai du respect a été interdit de participation au Tour de France 2006. Selon Le Monde daté du 29/07/07, entendu en décembre 2006, par le juge Antonio Serrano, en charge du dossier, il a déclaré ne pas connaître Eufemiano Fuentes et a refusé de se soumettre à un prélèvement ADN. Toujours selon le journal, il apparait au moins à deux reprises dans des documents saisis chez Fuentes. Néanmoins, il aurait reçu un courrier du juge lui indiquant qu'aucune charge ne pesait contre lui dans ce dossier. Qu'en pensez vous ?
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Bonjour,
Oui c'est une dose infime, mais peut être que c'est le nouveau moyen de dopage, et qu'il est difficile de le retrouver, néanmoins il y a quand même des tests positifs, et puis bon déjà il y avait eu l'affaire Fuentes en 2007 dont personne ne parle, et je pense qu'il était passé entre les mailles du filet.
Maintenant à suivre, mais ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit dopé.
Oui c'est une dose infime, mais peut être que c'est le nouveau moyen de dopage, et qu'il est difficile de le retrouver, néanmoins il y a quand même des tests positifs, et puis bon déjà il y avait eu l'affaire Fuentes en 2007 dont personne ne parle, et je pense qu'il était passé entre les mailles du filet.
Maintenant à suivre, mais ça ne m'étonnerait pas qu'il se soit dopé.
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Le cyclisme de haut niveau est tellement dur qu'il est illusoire de croire qu'on puisse gagner le Tour de France à l'eau claire.
Il faut néanmoins souligner que le cyclisme est le sport qui pratique le plus de contrôles antidopage. Ce fut le premier sport à pratiquer les prises de sang pour contrôler l'hématocrite. Ce fut le premier sport à rechercher l'EPO dans les contrôles urinaires. Ce fut le premier sport à pratiquer les contrôles antidopage inopinés (c'est-à-dire aller contrôler un cycliste sur son lieu d'entraînement, voire sur le lieu de ses vacances). Aujourd'hui encore, peu de sports en font autant.
Prenons le cas du football. Que font les autorités de ce sport en matière de lutte antidopage ? Croit-on vraiment que des footballeurs puissent "naturellement" courir comme des gazelles pendant 90 minutes ? Rappelons-nous les histoires qu'il y a eu en Italie il y a quelques années, notamment autour de la Juventus, où jouait Zidane. Rappelons-nous Zdenek Zeman, qui affirmait qu'il était temps que le football italien sorte des pharmacies. Rappelons-nous Johnny Hallyday, qui s'est vanté d'aller suivre des traitements sanguins en Suisse dans une clinique qui lui avait conseillée par Zinedine Zidane. Rappelons-nous qu'il y a quelques mois, la FIFA avait décidé d'introduire des contrôles antidopage inopinés, avant de faire machine arrière face aux réactions hostiles des joueurs concernés et de certains dirigeants dont Michel Platini (ancien joueur de la Juventus), qui tous y voyaient une intolérable atteinte aux libertés...
Souvenons aussi de l'affaire Puerto. Il se dit que, parmi les clients du docteur Fuentes, il y avait des footballeurs et un tennisman de haut niveau. Et curieusement, cette affaire n'a éclaboussé que le monde du cyclisme.
Récemment, l'ancien médecin de l'équipe de France de football a fait des révélations très importantes :
http://www.lexpress.fr/actualite/sport/ ... 14588.html
Curieusement, ces révélations n'ont guère été relayées par les media...
Il faut néanmoins souligner que le cyclisme est le sport qui pratique le plus de contrôles antidopage. Ce fut le premier sport à pratiquer les prises de sang pour contrôler l'hématocrite. Ce fut le premier sport à rechercher l'EPO dans les contrôles urinaires. Ce fut le premier sport à pratiquer les contrôles antidopage inopinés (c'est-à-dire aller contrôler un cycliste sur son lieu d'entraînement, voire sur le lieu de ses vacances). Aujourd'hui encore, peu de sports en font autant.
Prenons le cas du football. Que font les autorités de ce sport en matière de lutte antidopage ? Croit-on vraiment que des footballeurs puissent "naturellement" courir comme des gazelles pendant 90 minutes ? Rappelons-nous les histoires qu'il y a eu en Italie il y a quelques années, notamment autour de la Juventus, où jouait Zidane. Rappelons-nous Zdenek Zeman, qui affirmait qu'il était temps que le football italien sorte des pharmacies. Rappelons-nous Johnny Hallyday, qui s'est vanté d'aller suivre des traitements sanguins en Suisse dans une clinique qui lui avait conseillée par Zinedine Zidane. Rappelons-nous qu'il y a quelques mois, la FIFA avait décidé d'introduire des contrôles antidopage inopinés, avant de faire machine arrière face aux réactions hostiles des joueurs concernés et de certains dirigeants dont Michel Platini (ancien joueur de la Juventus), qui tous y voyaient une intolérable atteinte aux libertés...
Souvenons aussi de l'affaire Puerto. Il se dit que, parmi les clients du docteur Fuentes, il y avait des footballeurs et un tennisman de haut niveau. Et curieusement, cette affaire n'a éclaboussé que le monde du cyclisme.
Récemment, l'ancien médecin de l'équipe de France de football a fait des révélations très importantes :
http://www.lexpress.fr/actualite/sport/ ... 14588.html
Curieusement, ces révélations n'ont guère été relayées par les media...
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Bonjour,
L'échantillon positif au clenbutérol d'Alberto Contador, qui mobilise actuellement l'attention de l'UCI, de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de plusieurs laboratoires antidopage européens, contiendrait d'autres traces analytiques exploitables. Selon nos informations, les scientifiques du laboratoire de Cologne y ont retrouvé des résidus plastiques semblables à ceux que l'ont retrouve après une transfusion sanguine et qui proviennent de la poche plastique qui recueille le sang prélevé. Ce constat, qui découle de l'application d'une méthode de détection des autotransfusions, mise au point par le laboratoire antidopage de Barcelone, pourrait accréditer que l'hypothèse selon laquelle Alberto Contador aurait bénéficié de cette méthode illicite durant la journée de repos du 21 juillet à Pau, a été examinée par l'UCI.
La présence de ces résidus, appelés di(ethylhexyl)phtalates, ne constitue pas pour autant une preuve irréfutable puisque la méthode de détection n'a pas été validée par l'AMA. Néanmoins, cette découverte explique le temps dont ont eu besoin l'UCI et l'AMA pour transformer ce contrôle anormal en contrôle positif et le transmettre à la fédération espagnole (RFEC) pour instruction. Si l'hypothèse de l'utilisation de cette méthode interdite était retenue,cela pourrait signifier que le coureur espagnol aurait prélevé son sang à un moment où il prenait du clenbutérol pour se le réinfuser le 21 juillet. Mais cette méthode de détection étant en cours de validation, la prudence s'impose et complique néamoins la tâche des instances concernées.
A plus tard,
L'échantillon positif au clenbutérol d'Alberto Contador, qui mobilise actuellement l'attention de l'UCI, de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de plusieurs laboratoires antidopage européens, contiendrait d'autres traces analytiques exploitables. Selon nos informations, les scientifiques du laboratoire de Cologne y ont retrouvé des résidus plastiques semblables à ceux que l'ont retrouve après une transfusion sanguine et qui proviennent de la poche plastique qui recueille le sang prélevé. Ce constat, qui découle de l'application d'une méthode de détection des autotransfusions, mise au point par le laboratoire antidopage de Barcelone, pourrait accréditer que l'hypothèse selon laquelle Alberto Contador aurait bénéficié de cette méthode illicite durant la journée de repos du 21 juillet à Pau, a été examinée par l'UCI.
La présence de ces résidus, appelés di(ethylhexyl)phtalates, ne constitue pas pour autant une preuve irréfutable puisque la méthode de détection n'a pas été validée par l'AMA. Néanmoins, cette découverte explique le temps dont ont eu besoin l'UCI et l'AMA pour transformer ce contrôle anormal en contrôle positif et le transmettre à la fédération espagnole (RFEC) pour instruction. Si l'hypothèse de l'utilisation de cette méthode interdite était retenue,cela pourrait signifier que le coureur espagnol aurait prélevé son sang à un moment où il prenait du clenbutérol pour se le réinfuser le 21 juillet. Mais cette méthode de détection étant en cours de validation, la prudence s'impose et complique néamoins la tâche des instances concernées.
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La découverte des résidus plastiques semble bien accréditer la thèse du dopage hyper contrôlé pour ne pas être détectable .... sauf que les instruments de mesure des dopeurs sont peut être moins pointus que ceux des autorités.
De toute façon, la thèse du mec qui vient voir contador et lui refile de la viande m'a toujours parue hautement fantaisiste. Le tour de france serait il un zoo ou les animaux n'ont rien à bouffer et ou les spectateurs leur refilent de la viande ?
Il aurait pu trouver mieux, non ?
De toute façon, la thèse du mec qui vient voir contador et lui refile de la viande m'a toujours parue hautement fantaisiste. Le tour de france serait il un zoo ou les animaux n'ont rien à bouffer et ou les spectateurs leur refilent de la viande ?
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