Des funérailles trop chères pour les familles.
- FIFE
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Un nombre grandissant de foyers se tournent désormais vers les services sociaux des mairies faute de pouvoir financer les funérailles d’un des leurs.
Lorsqu’on demande à Sœur Hélène, bénévole au Secours catholique à Arras (Pas-de-Calais) à quel moment l’association a dû venir en aide pour la dernière fois à une famille trop pauvre pour financer les funérailles d’un proche, la réponse de la religieuse ne se fait pas attendre : « J’ai encore reçu une demande ce matin même ! » Elle émanait d’un couple dans l’incapacité d’offrir des funérailles à son bébé mort-né.
L’événement n’a rien d’exceptionnel. « À la commission des aides du Secours catholique, nous ne donnons pas seulement un coup de pouce pour régler loyers et factures : nous aidons de plus en plus souvent au financement des obsèques. C’est simple, on m’adresse quasiment un dossier de ce genre par semaine. » Et la bénévole de poursuivre : « Les foyers que nous suivons tiennent leurs comptes au centime près, alors vous les voyez sortir de 2000 à 3000 € pour un enterrement ? »
Le Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne (Sifurep), qui assure le service des pompes funèbres de 74 communes d’Île-de-France, est sans doute le seul à avoir une vue d’ensemble sur les communes de la petite couronne parisienne, puisqu’il comptabilise chaque année les obsèques dont le coût est intégralement financé par les municipalités. Or, entre 2006 et 2009, leur nombre a crû de 17%. (…)
Cette évolution s’explique, en partie, par le coût croissant des frais d’obsèques ces dernières années. Selon une enquête réalisée en 2008 par UFC-Que choisir , ils auraient augmenté de 34% en dix ans. « Nous avons assisté, disons-le, à de vrais dérapages au sein de la profession », constate le député UMP Philippe Gosselin (Manche), rapporteur de la loi sur le funéraire en 2008.
Lorsqu’on demande à Sœur Hélène, bénévole au Secours catholique à Arras (Pas-de-Calais) à quel moment l’association a dû venir en aide pour la dernière fois à une famille trop pauvre pour financer les funérailles d’un proche, la réponse de la religieuse ne se fait pas attendre : « J’ai encore reçu une demande ce matin même ! » Elle émanait d’un couple dans l’incapacité d’offrir des funérailles à son bébé mort-né.
L’événement n’a rien d’exceptionnel. « À la commission des aides du Secours catholique, nous ne donnons pas seulement un coup de pouce pour régler loyers et factures : nous aidons de plus en plus souvent au financement des obsèques. C’est simple, on m’adresse quasiment un dossier de ce genre par semaine. » Et la bénévole de poursuivre : « Les foyers que nous suivons tiennent leurs comptes au centime près, alors vous les voyez sortir de 2000 à 3000 € pour un enterrement ? »
Le Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne (Sifurep), qui assure le service des pompes funèbres de 74 communes d’Île-de-France, est sans doute le seul à avoir une vue d’ensemble sur les communes de la petite couronne parisienne, puisqu’il comptabilise chaque année les obsèques dont le coût est intégralement financé par les municipalités. Or, entre 2006 et 2009, leur nombre a crû de 17%. (…)
Cette évolution s’explique, en partie, par le coût croissant des frais d’obsèques ces dernières années. Selon une enquête réalisée en 2008 par UFC-Que choisir , ils auraient augmenté de 34% en dix ans. « Nous avons assisté, disons-le, à de vrais dérapages au sein de la profession », constate le député UMP Philippe Gosselin (Manche), rapporteur de la loi sur le funéraire en 2008.
En Belgique, on évaluait hier le coût moyen d'obsèques entre 3.500 et 5.000 euros.
Corbillard bien astiqué, cercueil, personnel, fossoyeur, tombe ou crémation, une petite messe en prime dans certains cas, tout cela coûte cher. Il faut salarier ces auxiliaires, payer leurs charges sociales et leurs retraites, leur beaux costumes ...
De plus en plus de gens, même jeunes, prennent une assurance qui couvre ces frais pour eux et leur famille. J'ai entendu parler de 10 euros/mois.
Autre solution ; le "do it your self". Un kit vendu dans les Brico, comrenant les planches à assembler, et la pelle pour creuser icon_biggrin
Corbillard bien astiqué, cercueil, personnel, fossoyeur, tombe ou crémation, une petite messe en prime dans certains cas, tout cela coûte cher. Il faut salarier ces auxiliaires, payer leurs charges sociales et leurs retraites, leur beaux costumes ...
De plus en plus de gens, même jeunes, prennent une assurance qui couvre ces frais pour eux et leur famille. J'ai entendu parler de 10 euros/mois.
Autre solution ; le "do it your self". Un kit vendu dans les Brico, comrenant les planches à assembler, et la pelle pour creuser icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
J'ai toujours eu pour habitude de dire qu'il faudrait donner mon cadavre aux chiens afin de me rendre utile une dernière fois ; j'ai été très heureux de voir une interview de Carl Lagerfeld dire exactement la même chose mot pour mot, I'm not alone !
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Dites, mis à part mps, vous ne prenez pas très au sérieux ce sujet.. je trouve cela dommage.. donc, je me permets de poser une question : pensez-vous que l'augmentation indiquée par l'enquête sous-entend que les entreprises de pompes funèbres abusent ?
- dans ce cas là, la concurrence ne joue-t-elle pas son rôle, au moins dans ce domaine ?
- dans le cas contraire, outre le paiement échelonné, que peuvent faire les familles ? vous imaginez, en plus du chagrin ; elles doivent régler des soucis financiers.
- dans ce cas là, la concurrence ne joue-t-elle pas son rôle, au moins dans ce domaine ?
- dans le cas contraire, outre le paiement échelonné, que peuvent faire les familles ? vous imaginez, en plus du chagrin ; elles doivent régler des soucis financiers.
Vite, he répond à Golgoth : Si tu parles du crématoire, c'est tout aussi cher. Mais si tu veux cramer toi-même ton cher défunt à la super, dansle jardin, c'est rigoureusement interdit comme les feux de feuilles, écologie oblige ! icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrinIl y aussi la solution Landru.
Pour revenir à Gis et aux "choses sérieuses"
Intrinsèquement, je ne pense ps les prix abusifs, les entreprises de pompes funèbres n'étant pas réputées pour leurs profits fabuleux.
Mais elles interviennent face à des clients de "moidre résistance", en raison de leur chagrin, et donc normalement peu regardants : un peit oreiller de dentelle ? Deux beaux chandeliers pour la veillée ? Des fleurs à l'église ? Une limousine pour la veuve et ses enfants ? Sous l'émotion, les gens pensent que "le défunt le vaut bien". Ou qu'il ne faut pas sembler pingre demain, quand les cousins de province arriveront ... D'iù un tas de suppléments qui gonflent la "douloureuse".
Les familles imprévoyantes, qui n'ont ni contracté une assurance ni constitué une cagnotte devront soit puiser dans leurs comptes personnels, soit contracter un emprunt, soit demander l'aide des services sociaux. Remarquons tout de même que la mort étant une certitude, mieux vaut la prévoir.
a noter : si le défunt laisse un héritage, les frais d'inhumation ou incinération peuvent être pris sur cet héritage, avant perception des droits de succession.
et comme c'est dimanche, je termine par une blague. Sarah vient de perdre son riche mari et se confie à une amie : "tu sais, mon mari était formidable, et il m'a laissé 100.000 euros pour lui faire un bel enterrement, et ériger un monument en souvenir de lui".
- Formidable, ma chérie, mais 100.000 euros, c'est beaucoup ?
- Pas tellement ! Il y a eu 5.000 euros pour l'enterrement, et le reste pour le monument.
- Mais je n'ai pas vu ce monument ?- Si, regarde ! Et elle lui tend une main enjolivée d'un énorme diamant icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Bien sûr que ces entreprises abusent, et c'est loin d'être nouveau. Payer - contraint et forcé - pour s'assurer d'un service inutile, ça a toujours été considéré comme du racket à mon sensGis a écrit :Dites, mis à part mps, vous ne prenez pas très au sérieux ce sujet.. je trouve cela dommage.. donc, je me permets de poser une question : pensez-vous que l'augmentation indiquée par l'enquête sous-entend que les entreprises de pompes funèbres abusent ?
- dans ce cas là, la concurrence ne joue-t-elle pas son rôle, au moins dans ce domaine ?
- dans le cas contraire, outre le paiement échelonné, que peuvent faire les familles ? vous imaginez, en plus du chagrin ; elles doivent régler des soucis financiers.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Bientôt une nouvelle allocation en perspective...FIFE a écrit : Un nombre grandissant de foyers se tournent désormais vers les services sociaux des mairies faute de pouvoir financer les funérailles d’un des leurs.
Lorsqu’on demande à Sœur Hélène, bénévole au Secours catholique à Arras (Pas-de-Calais) à quel moment l’association a dû venir en aide pour la dernière fois à une famille trop pauvre pour financer les funérailles d’un proche, la réponse de la religieuse ne se fait pas attendre : « J’ai encore reçu une demande ce matin même ! » Elle émanait d’un couple dans l’incapacité d’offrir des funérailles à son bébé mort-né.
L’événement n’a rien d’exceptionnel. « À la commission des aides du Secours catholique, nous ne donnons pas seulement un coup de pouce pour régler loyers et factures : nous aidons de plus en plus souvent au financement des obsèques. C’est simple, on m’adresse quasiment un dossier de ce genre par semaine. » Et la bénévole de poursuivre : « Les foyers que nous suivons tiennent leurs comptes au centime près, alors vous les voyez sortir de 2000 à 3000 € pour un enterrement ? »
Le Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne (Sifurep), qui assure le service des pompes funèbres de 74 communes d’Île-de-France, est sans doute le seul à avoir une vue d’ensemble sur les communes de la petite couronne parisienne, puisqu’il comptabilise chaque année les obsèques dont le coût est intégralement financé par les municipalités. Or, entre 2006 et 2009, leur nombre a crû de 17%. (…)
Cette évolution s’explique, en partie, par le coût croissant des frais d’obsèques ces dernières années. Selon une enquête réalisée en 2008 par UFC-Que choisir , ils auraient augmenté de 34% en dix ans. « Nous avons assisté, disons-le, à de vrais dérapages au sein de la profession », constate le député UMP Philippe Gosselin (Manche), rapporteur de la loi sur le funéraire en 2008.
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