La misère dans l'hémicycle
- avatabanana
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Je viens de regarder la retransmission des questions au gouvernement à l'assemblée nationale.
Je suis effaré, alors que l'ENA a pour mission de former nos hauts fonctionnaires et donc nos hommes politiques et qu'elle en produit plusieurs centaines par an, de découvrir au sein de notre représentation nationale des hommes et des femmes incapables de s'exprimer clairement même en lisant un texte soporifique alors même que ce moment, sous le feu des caméras, sera probablement pour eux leur unique participation individuelle au cours de la législature en dehors des votes télécommandés.
En quelques secondes on détecte les véritables talents, ils sont fort peu nombreux.
Je n'ai pas le sentiment que de ces têtes, souvent blanchies par les années de fonction, sortira la moindre idée géniale.
J'ai l'impression que pour être député il faut savoir garder les yeux ouverts (au sens premier du terme) et taper sur son pupitre en attendant de devenir sénateur dès lors que l'on a plus la force ni de rester éveillé ni de taper sur son pupitre.
Quelle misère que ce ramassis de "bafouilleux".
Peut-être que le fait d'avoir été un militant braillard et un colleur d'affiches performant ne suffit pas pour devenir un brillant député.
Tous les partis devraient travaillé avec plus de sérieux sur le choix des candidats aux législatives car c'est évidement lors de ce choix en petits comités que se dessine l'assemblée nationale.
Je suis effaré, alors que l'ENA a pour mission de former nos hauts fonctionnaires et donc nos hommes politiques et qu'elle en produit plusieurs centaines par an, de découvrir au sein de notre représentation nationale des hommes et des femmes incapables de s'exprimer clairement même en lisant un texte soporifique alors même que ce moment, sous le feu des caméras, sera probablement pour eux leur unique participation individuelle au cours de la législature en dehors des votes télécommandés.
En quelques secondes on détecte les véritables talents, ils sont fort peu nombreux.
Je n'ai pas le sentiment que de ces têtes, souvent blanchies par les années de fonction, sortira la moindre idée géniale.
J'ai l'impression que pour être député il faut savoir garder les yeux ouverts (au sens premier du terme) et taper sur son pupitre en attendant de devenir sénateur dès lors que l'on a plus la force ni de rester éveillé ni de taper sur son pupitre.
Quelle misère que ce ramassis de "bafouilleux".
Peut-être que le fait d'avoir été un militant braillard et un colleur d'affiches performant ne suffit pas pour devenir un brillant député.
Tous les partis devraient travaillé avec plus de sérieux sur le choix des candidats aux législatives car c'est évidement lors de ce choix en petits comités que se dessine l'assemblée nationale.
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Tu découvres un point, c'est que des gens au passé académique haut de gamme, à l'expérience importante et grisonnant ne savent pas pas forcément parler. C'est que le charisme et l'éloquence ne sont point enseignés à l'ENA, l'X ou la fac de médecine. Car ce n'est point facile à enseigner tout simplement.avatabanana a écrit :Je viens de regarder la retransmission des questions au gouvernement à l'assemblée nationale.
Je suis effaré, alors que l'ENA a pour mission de former nos hauts fonctionnaires et donc nos hommes politiques et qu'elle en produit plusieurs centaines par an, de découvrir au sein de notre représentation nationale des hommes et des femmes incapables de s'exprimer clairement même en lisant un texte soporifique alors même que ce moment, sous le feu des caméras, sera probablement pour eux leur unique participation individuelle au cours de la législature en dehors des votes télécommandés.
En quelques secondes on détecte les véritables talents, ils sont fort peu nombreux.
Je n'ai pas le sentiment que de ces têtes, souvent blanchies par les années de fonction, sortira la moindre idée géniale.
J'ai l'impression que pour être député il faut savoir garder les yeux ouverts (au sens premier du terme) et taper sur son pupitre en attendant de devenir sénateur dès lors que l'on a plus la force ni de rester éveillé ni de taper sur son pupitre.
Quelle misère que ce ramassis de "bafouilleux".
Peut-être que le fait d'avoir été un militant braillard et un colleur d'affiches performant ne suffit pas pour devenir un brillant député.
Tous les partis devraient travaillé avec plus de sérieux sur le choix des candidats aux législatives car c'est évidement lors de ce choix en petits comités que se dessine l'assemblée nationale.
Voilà ce que dit le site de l'ENA icon_cheesygrinL’administration publique aujourd’hui ne peut être gérée sans la connaissance et la maîtrise de modes d’action nouveaux.
Les enseignements fondamentaux s'ouvrent donc sur 3 modes d'action ou 3 savoir-faire liés aux nouveaux process de conception et de conduite des politiques publiques dans un environnement communicationnel et européen :
* savoir-communiquer ;
* savoir-négocier ;
* savoir-opérer (seul ou en réseaux).
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Il y a communication et communication. Il ne faut pas oublier que l'ENA forme d'abord des hauts fonctionnaires, pas des politiciens. Les élèves de l'ENA apprennent donc à défendre les politiques publiques qu'ils auront à mener ou appliquer de le cadre de leurs fonctions prochaines de préfets, sous-préfets ou Inspecteurs des finances. Ils n'apprennent pas à faire des discours politiques, ou à tenir des meetings. Ce sont des choses différentes.
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J'ai pas besoin de faire l'ENA pour imaginer que bien évidemment, ils sont rompus à toute forme de communication vu que leurs enseignants savent bien qu'ils forment les présidents, ministres et députés de demain. Même en école d'ingénieur on apprend à communiquer en réunion ou en congrès. Alors à l'ENA, ça doit être à la puissance 10...
Oui,je ne vois d'ailleurs pas le rapport entre l'ENA et les députés, pour lesquels le seul critère est d'être élu, qu'ils soient illettrés ou non.
Les énarques ne perdent que rarement leur temps à séduire l'électeur.
Autre remarque, il y a des gens qui s'exprment mal,mais sont brillants sur leurs dossiers,et de "grands bavards" qui n'ontjamais fait que du bruit ...
Les énarques ne perdent que rarement leur temps à séduire l'électeur.
Autre remarque, il y a des gens qui s'exprment mal,mais sont brillants sur leurs dossiers,et de "grands bavards" qui n'ontjamais fait que du bruit ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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