Paris, cancre du logement social ?
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Bonjour, Sur le plan du logement social, la ville, socialiste, de Paris est la moins bien lotie de France. Selon Les Echos, publié mardi, la capitale s'est vue imposer, fin 2010, une amende de 15,1 millions d'euros pour non-respect de la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains). Une loi qui impose aux communes de plus de 3.500 habitants un quota de 20% de logements sociaux. Or Paris n'en avait que 15,9% début 2009, une faible augmentation depuis 2001, première année de l'application de la loi SRU, où la capitale était à 13,4%. La Ville s'est empressée de démentir les informations du quotidien économique, qui cite des chiffres du ministère du Logement. "Paris n'a jamais eu, depuis 2001, à acquitter la moindre pénalité pour non-respect de la SRU", affirme un communiqué de la mairie. Les 15,1 millions d'euros avancés par Les Echos seraient, selon la municipalité, "une amende théorique à laquelle la ville se serait exposée si elle ne produisait aucun logement social supplémentaire. or, elle en finance, depuis le début du mandat de Bertrand Delanoë, 6.000 par an, soit le double du nombre exigé par la loi". Enfin, la Ville de Paris estime son taux de logements sociaux à "17,2%", et même "19%, si l'on tient compte des logements financés non encore livrés". Si Paris a le bonnet d'âne, d'après les informations des Echos, elle n'est pas la seule mauvaise élève du logement social. Le montant global des pénalités infligées aux communes cancres est de 76,2 millions d'euros. L'Etat perçoit 31 millions de cette somme, le reste est affecté à la construction de HLM. Selon Les Echos, seules six communes ont dû payer plus d'un million d'euros d'amende. En deuxième position, après Paris, figure sans surprise la huppée Neuilly-sur-Seine, qui doit débourser 3,3 millions d'euros. Le fief de Nicolas Sarkozy n'est passé que de 1,3% de logements sociaux en 2001 à 3,6% en 2009. A la troisième place du podium, Nice, avec 2,4 millions d'euros de pénalités, pour ses 11,5% de logements sociaux. Viennent ensuite l'ex-ville ouvrière Boulogne-Billancourt, suivie de la bourgeoise Saint-Maur-des-Fossés, et de Bordeaux. Succès mitigé pour la loi SRU Le succès de la loi SRU, qui fête ses dix ans en cette fin d'année 2010, semble plutôt nuancé. Depuis la mise en place de la SRU, seules 32 communes ont atteint le quota requis. Cette réglementation s'impose aujourd'hui à 931 communes de métropole, qui ont donc moins de 20% de logements sociaux, selon l'inventaire de leur parc social en 2009. Or, parmi ces 931 villes, 677 étaient déjà en-dessous des 20% avant 2009. Cependant, la contrainte législative n'est pas complètement inutile: sur les 677 communes déficientes, seules 7% n'ont pas augmenté le nombre de leurs logements sociaux. Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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c est claire les riches ne veulent pas habiter a coté des pauvres, ils preferent payers des amendes.
et les pauvres ne rapportent pas en richesse,
pas de plus value, au habitant du quartiers, et font mémes perdre de la valeurs aux habitation,
pas betes les bobos, pas d arabes ,et de noirs dans leurs quartiers.
ni de manouches ou autres, mais le pire c est que je les comprend, nous aussi en aime bien etre entre nous..
mais pourquoi ne pas faire des quartiers de riches entre eux, des quartiers de noirs,selon les ethenies, .
des quartiers d arabes islamiste, et des quartiers pour les voyageurs.
d autres pour les francais ,pauvres,et moyens.
chaqu un chez soie, il y aurrait moin de problemes
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pas betes les bobos, pas d arabes ,et de noirs dans leurs quartiers.
ni de manouches ou autres, mais le pire c est que je les comprend, nous aussi en aime bien etre entre nous..
mais pourquoi ne pas faire des quartiers de riches entre eux, des quartiers de noirs,selon les ethenies, .
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chaqu un chez soie, il y aurrait moin de problemes
la caravane passe et les chiens aboient
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Bonjour,
Voici une interview de M. Apparu :
Selon Les Echos, la Ville de Paris doit s'acquitter de 15,1 millions d'euros d'amende, au titre de la loi SRU, pour son déficit de logements sociaux. La mairie vous invite, dans un communiqué, à démentir ce chiffre… Vous démentez?
Non, les informations des Echos sont tout à fait justes. Le fonctionnement même de la loi SRU prévoit un prélèvement brut (pour les communes de plus de 3.500 habitants qui auraient moins de 20% de logements sociaux, ndlr). Pour Paris, ce prélèvement est d'autour de 15 millions d'euros. Mais cette amende est théorique. Pour le prélèvement net, on enlève le bénéfice des logements sociaux créés. Paris passe ainsi de 15 millions à zéro euro. Neuilly-sur-Seine et Bordeaux (cités par les Echos dans les six plus grosses amendes, ndlr) ne payeront rien non plus.
La mairie de Paris dit financer quelque 6.000 logements sociaux par an. Vous confirmez?
Oui, mais un peu moins de 3.000 de ces logements sont des constructions. Le reste, ce sont des acquisitions-réhabilitations d'immeubles privés. Le bailleur social achète un immeuble haussmannien, par exemple, mais doit attendre que tous les locataires soient partis avant d'en faire des logements sociaux effectifs. C'est le problème par rapport à Paris. Ce qui m'intéresse, c'est l'offre nouvelle pour les Parisiens en attente de logement social. Certes, il n'y a pas beaucoup de terrains libres, mais on n'est pas obligé d'avoir plus de 50% d'acquisitions-réhabilitations, 30% ce serait mieux.
Les Echos citent le chiffre de 76,2 millions d'euros pour le montant global des pénalités infligées aux communes qui ne respectent pas la loi SRU. C'est encore un montant brut?
Oui, le prélèvement net est de 31 millions d'euros, avec les exonérations d'amendes.
La SRU fête ses dix ans. Quel bilan en tirez-vous? Depuis la mise en place de la SRU, seules 32 communes ont atteint le quota requis…
Globalement c'est une loi excellente, qui a produit des résultats. Regardons le verre à moitié plein. Les objectifs de la SRU sont respectés. Si l'on regarde le dernier plan triennal, de 2005 à 2007 –on ne connaît pas encore les chiffres de celui de 2008-2010-, 90.000 logements sociaux ont été créés, alors que l'obligation liée à la SRU en préconisait 60.000. Mais bien sûr, certains points doivent être améliorés à la marge. Il y a un déséquilibre en fonction des communes: certaines font beaucoup plus que 20% de logement social, d'autres beaucoup moins.
Voici une interview de M. Apparu :
Selon Les Echos, la Ville de Paris doit s'acquitter de 15,1 millions d'euros d'amende, au titre de la loi SRU, pour son déficit de logements sociaux. La mairie vous invite, dans un communiqué, à démentir ce chiffre… Vous démentez?
Non, les informations des Echos sont tout à fait justes. Le fonctionnement même de la loi SRU prévoit un prélèvement brut (pour les communes de plus de 3.500 habitants qui auraient moins de 20% de logements sociaux, ndlr). Pour Paris, ce prélèvement est d'autour de 15 millions d'euros. Mais cette amende est théorique. Pour le prélèvement net, on enlève le bénéfice des logements sociaux créés. Paris passe ainsi de 15 millions à zéro euro. Neuilly-sur-Seine et Bordeaux (cités par les Echos dans les six plus grosses amendes, ndlr) ne payeront rien non plus.
La mairie de Paris dit financer quelque 6.000 logements sociaux par an. Vous confirmez?
Oui, mais un peu moins de 3.000 de ces logements sont des constructions. Le reste, ce sont des acquisitions-réhabilitations d'immeubles privés. Le bailleur social achète un immeuble haussmannien, par exemple, mais doit attendre que tous les locataires soient partis avant d'en faire des logements sociaux effectifs. C'est le problème par rapport à Paris. Ce qui m'intéresse, c'est l'offre nouvelle pour les Parisiens en attente de logement social. Certes, il n'y a pas beaucoup de terrains libres, mais on n'est pas obligé d'avoir plus de 50% d'acquisitions-réhabilitations, 30% ce serait mieux.
Les Echos citent le chiffre de 76,2 millions d'euros pour le montant global des pénalités infligées aux communes qui ne respectent pas la loi SRU. C'est encore un montant brut?
Oui, le prélèvement net est de 31 millions d'euros, avec les exonérations d'amendes.
La SRU fête ses dix ans. Quel bilan en tirez-vous? Depuis la mise en place de la SRU, seules 32 communes ont atteint le quota requis…
Globalement c'est une loi excellente, qui a produit des résultats. Regardons le verre à moitié plein. Les objectifs de la SRU sont respectés. Si l'on regarde le dernier plan triennal, de 2005 à 2007 –on ne connaît pas encore les chiffres de celui de 2008-2010-, 90.000 logements sociaux ont été créés, alors que l'obligation liée à la SRU en préconisait 60.000. Mais bien sûr, certains points doivent être améliorés à la marge. Il y a un déséquilibre en fonction des communes: certaines font beaucoup plus que 20% de logement social, d'autres beaucoup moins.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Je ne suis pas immigré, mais vu ma paye de départ, j'ai bien été obligé de commencer dans les logements sociaux.
Bien sûr, si toute personne commençant à bosser touchait une paye de ministre, ce serait different, mais c'est loin d'être le cas.
Bien sûr, si toute personne commençant à bosser touchait une paye de ministre, ce serait different, mais c'est loin d'être le cas.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
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