Renault : trois cadres soupçonnés de fuites sur les voitures électriques

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racaille
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Message non lu par racaille » 19 mars 2011, 17:47:00

On ne peut pas dire que je me sente proche du grand patronat et je n'ai pas vraiment suivi ce fait divers. Mais j'ai pensé naïvement que la direction avait réagi plutôt "normalement" dans ce cas. Après tout si vous êtes à la tête d'un mammouth tel que Renault et que vous êtes persuadé d'avoir la preuve matérielle que des espions sévissent en haut lieu, il me parait légitime de les congédier sans préavis afin de limiter la casse le plus vite possible. Ca vaudrait aussi pour un syndicat ou une association de loi 1901.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

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politicien
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Message non lu par politicien » 12 avr. 2011, 15:16:00

Bonjour,

Lundi, le directeur général délégué de Renault Patrick Pélata a présenté sa démission, qui a été acceptée par le conseil d’administration extraordinaire réuni lundi au siège de l’entreprise à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Trois autres personnes seraient sur la sellette.   Il va finalement quitter son poste de directeur général délégué de Renault. Empêtré dans une fausse affaire d’espionnage, Patrick Pélata a présenté lundi sa démission lors d’un conseil d’administration extraordinaire du groupe. Prié de dire si cette proposition avait été acceptée, une source proche du constructeur automobile a répondu à l’agence de presse Reuters: "Oui, c'est ce qui s'est passé." Déjà, le 14 mars dernier, le DG avait offert de démissionner mais le P-DG Carlos Ghosn avait refusé "pour ne pas ajouter une crise à la crise". C’est désormais chose faite. "Il a démissionné de son poste, mais il ne quitte pas le groupe", a pour sa part affirmé lundi une source proche du dossier à l’AFP.   Renault a très sobrement confirmé l'information: Patrick Pélata "a demandé à être relevé de ses fonctions" de directeur général délégué et "cette demande a été acceptée", a annoncé le constructeur automobile après le conseil d'administration extraordinaire. Son départ n'est toutefois pas immédiat et une fois qu'un successeur lui sera trouvé, il se verra proposer "d'autres fonctions au sein du groupe constitué par l'Alliance Renault-Nissan".  A la sortie du conseil d’administration extraordinaire qui s’est terminée vers 15h30, le ministre de l’Industrie, Eric Besson, avait déclaré à des journalistes en marge d’une réunion à Bercy que "l’audit aboutit à la conclusion que quatre personnes doivent être sanctionnés". Sans citer de noms. Outre Patrick Pélata, le JDD avait indiqué dimanche que le directeur juridique Christian Husson, le DRH des cadres dirigeants Jean-Yves Coudriou et le directeur de la sécurité Rémi Pagnie étaient également sur la sellette. L’Etat favorable aux sanctions Lundi, le conseil d’administration de Renault devait examiner les premières conclusions de l’audit décidé dans la foulée de l’imbroglio qui a conduit l’entreprise à accuser à tort trois de ses cadres. Il "pointe visiblement de graves dysfonctionnements à l'intérieur du management de l'entreprise", a déclaré Eric Besson sur LCI en début de matinée. "Nous pensons qu'il faut effectivement en tirer les leçons", avait alors précisé le ministre, affirmant ainsi que l’Etat – qui est le principal actionnaire de Renault (15,01%) au coude à coude avec Nissan – était favorable à d’éventuelles sanctions.  Mais le départ du P-DG Carlos Ghosn ne figure apparemment pas dans les conclusions de cet audit. "Ce n’est pas, je crois, ce que l’audit recommande", a en effet déclaré Eric Besson. La ministre de l'Économie, Christine Lagarde, a pour sa part assuré avoir donné instruction aux deux représentants de l'État de soutenir les recommandations du conseil d'administration. "Si des fautes ont été commises, il faut que ceux qui en sont responsables s'en aillent dès lors que le degré de la faute le justifient", avait-elle estimé sur France Inter. Lundi, l'action Renault a clôturé en baisse de 2,21% à 38,985 euros, alors que le secteur en Europe abandonnait, lui, 1,88%.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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Message non lu par El Fredo » 12 avr. 2011, 21:47:00

http://www.lexpress.fr/actualite/econom ... t-de-la-mi…
Renault: l'enregistrement de la mise à pied de l'un des cadres

Avec la démission de son n°2, Renault paie son aveuglement vis-à-vis de trois cadres injustement accusés d'espionnage industriel. LEXPRESS.fr s'est procuré l'enregistrement secret de la réunion où l'un d'entre eux apprend son licenciement. Un document terrifiant.
Ce type a dû être inquisiteur dans une vie antérieure.
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Message non lu par Nombrilist » 12 avr. 2011, 21:55:00

Quand je pense qu'il ne fait que changer de strapontin.

lancelot
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Message non lu par lancelot » 12 avr. 2011, 22:08:00

Quand un patron ou un cadre de direction fait une erreur, même monumentale, comme celle de licencier pour faute lourde des salariés dont le rang importe peu, il ne fait que ce qu'il pense devoir faire et il en a le droit.
Si il a tort, c'est l'entreprise qui est condamnée, pas le patron ni la direction.

Sinon ... vu le nombre de licenciements abusifs sanctionnés par les tribunaux, il n'y aurait plus de patrons.... icon_biggrin

Seul le pénal peut changer la donne. Ici, ce n'est pas le cas.

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politicien
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Re: Renault : trois cadres soupçonnés de fuites sur les voitures électriques

Message non lu par politicien » 06 févr. 2013, 20:16:34

Bonjour,
D’aucuns pensaient l’affaire d’espionnage chez Renault définitivement classée. Erreur : Dominique Gevrey, l’ancien membre de la direction de la protection du groupe (DPG) mis en examen pour escroquerie en bande organisée, a décidé d’opérer une violente contre-attaque. Selon nos informations, son avocat Jean-Paul Baduel attaque deux enquêteurs de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), le grand service de renseignement créé en 2008 de la fusion de la DST et des RG, pour "faux en écriture publique".

Les deux fonctionnaires sont cités à comparaître le 28 février prochain devant la 18ème chambre du tribunal de grande instance de Nanterre. Si les faits sont avérés, ils sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle et 225.000 euros d’amende.

Résumé des épisodes précédents

Suite à la plainte de Renault contre X pour "espionnage industriel, corruption, abus de confiance, vol et recel commis en bande organisée", déposée le 13 janvier 2011, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire confiée à la DCRI. Les enquêteurs, après avoir passé au peigne fin les comptes bancaires et contacts des trois cadres accusés d’espionnage par Renault, avaient conclu au bout de quelques semaines à leur innocence totale. L’enquête s’était finalement concentrée sur un ancien membre de la direction de la sécurité de Renault, Dominique Gevrey, soupçonné d'avoir contribué à une escroquerie au renseignement.

Cet ancien de la DPSD (Direction de la protection et de la sécurité de la défense, les renseignements militaires) a toujours soutenu avoir agi de bonne foi, recueillant seulement les informations d’une mystérieuse source belge, qu’il assure être à l’origine des accusations contre les trois cadres. Avec cette plainte pour faux, il franchit une nouvelle étape dans sa contre-attaque, en accusant carrément deux enquêteurs de la DCRI, Dario.A. et Fanny.P., d’avoir falsifié des documents pour le "charger".

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr
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