La réalité d'une petite entreprise

Vous avez un coup de g..... à passer sur notre société, ou tout simplement un coup de coeur venez le dire ici
Cobalt

Message non lu par Cobalt » 16 avr. 2011, 10:14:00

 @ MPS,

Je ne peux pas fondamentalement te contredire,sur ce que tu dis,pour l'impôt des entreprises qui en effet ne peut être tenu responsable totalement du problème,je m'explique je connais cette sorte de petits artisans,ce sont des gens capable de faire leur métier et guère d'avantage,c'est pourquoi dans les moments de mode du produit ils réussissent assez bien à en vivre mais jamais longtemps,ils sont nombreux à être dans ce cas,ce sont des marginaux,pour eux le système débrouille quand il était possible leur permettait de sortir leur épingle du jeu,là,ils crèvent,maintenant j'ai déjà lu ton post précédent et y ai même répondu^^,je ne suis pas sûre qu'en France ils existent ce type de service,c'est plutôt ce dont parle lancelot,qui viennent soi disant pour t'aider et qui prenne le peu de revenu qu'il reste et t'encroume encore plus vite.
Modifié en dernier par Cobalt le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 12:03:00

GIBET a écrit :
Cobalt a écrit :Voilà,c'est la réalité que le monde salarial ignore.
Je ne crois pas chère Cobalt que le monde salariale ignore cela. le monde salariale de la petite entreoprise connait les vssicituide de son patronat. Soit le patron est un type bien qui va parfois jusqu'à sacrifier sobn propre salaire pour faire vivre tout le monde et les salariés renvoient l'ascenseur de la reconnaissance et parfois acceptent même une réduction de leur propre salaire pour permettre la survie de l'entreprise, soit le patron est méprisant oui déménage à la cloche de bois en laissant tout derrière lui, hangars , stocks et ...dettes, et les salariés désespérés sont prêts à tout casser.

Dans les grosses entreprise , les entreprise publiques et dans la fonction publique les rapports avec le salariat sont différents. Il est dommage de constater que quand c'est l'Etat Républicain qui est le patron, il se comporte comme le pire des libéraux. Le salarié PDG qui est à la tête de l''entreprise méprise la base salariale car sont but c'est d'optimiser les résulats par réduction des charges plus que par augmentation des ressources. Cette recherche permamente de productivité créé des conflits salariaux. Mais que dire quand Monsieur Gérad Mestrallet (GDF Suez ) gagne 3200000€ par an , que Henri Proglio - EDF -  gagne 1600000€, que Monsieur Carlos Gohn - Renaut - gagne 1250000€,que anne lauvergeon  Areva gagne 1000000€ etc...
Ce n 'est pas le monde salarié qui se moque du monde de l'entreprise , ce sont les comportements de certains patrons et l’État par l'intermédiaire de la fiscalité qui méprise ceux qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts alors qu'à la tête de l'entreprise les millions sont distribués
Comme tu disais Cobalt ce ne sont pas les salariés qui tuent la petite entreprises ce sont les pressions fiscales. Même l'ultralibéralisme n'a pas compris cela car il a l’œil jalous vissé sur les PDG du Cac 40 qui le" font rêver!! Comment pourraient-ils s'intéresser aux entreprises que tu cites?
GIBET
J'ai un avis différent ,car je prétends que ce n'est pas la fiscalité qui tue les entreprises, au moins dans le batiment. Il m'apparait évident que ce sont prioritairement certains entrepreneurs ,majoritairement étrangers de nationalité ,les turcs en basse Normandie notamment. Pour décrocher des marchés ,ils n'hésitent pas à être en dessous du prix de revient ,toujours par ignorance ,ils compensent par l'emploi de personnel au black issu de la même origine,se plient aux conditions financières exigées par le maître d'oeuvre (pavillons) n'hésitant nullement à profiter de délégations de paiement pour acquérir et construire en déclarant simultanément la cessation d'activité...
Autre "anomalie" pour être coiffeur à son compte ,ou paysan l'obligation réside dans le diplôme minimal pour l'un BP pour l'autre Bac pro ,pour le reste rien ,un total ignare et illettré peut devenir artisan....Le problème du futur entrepreneur est qu'il doit posséder plusieurs cordes à son arc, d'une aprt une parfaite connaissance de son métier mais aussi des aptitudes commerciales avérées, une parfaite connaissance de la gestion ,lui permettant de prévoir ,d'édifier un prix de revient compatible à sa structure et des capacités de management...Cela s'acquiert avec l'expérience, ce n'est pas inné....
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 16 avr. 2011, 12:30:00

 
Autre "anomalie" pour être coiffeur à son compte ,ou paysan l'obligation réside dans le diplôme minimal pour l'un BP pour l'autre Bac pro ,pour le reste rien ,un total ignare et illettré peut devenir artisan....Le problème du futur entrepreneur est qu'il doit posséder plusieurs cordes à son arc, d'une aprt une parfaite connaissance de son métier mais aussi des aptitudes commerciales avérées, une parfaite connaissance de la gestion ,lui permettant de prévoir ,d'édifier un prix de revient compatible à sa structure et des capacités de management...Cela s'acquiert avec l'expérience, ce n'est pas inné....
Oui,aussi mais ce qui me dérange dans les entournures c'est que les gens vont de moins en moins avoir de liberté,celle la plus simple d'entreprendre car il y en a eu aussi dans des périodes moins difficile qui à force de labeur se sont pas mal réalisé,si maintenant il faut faire HEC pour avoir un atelier d'une dizaine de personne,je me demande ce que tous ces gens vont devenir.

Ou on va ?
Modifié en dernier par Cobalt le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 16 avr. 2011, 12:31:00

cher "artisan", nous parlonsici d'artisans d'art, ce qui n'a rien à voir vec les métiers d'indépendants donttu parles, et qui ontbienentendu leursproblèmes spécifiques.

Je reviens donc à Cobalt et à l'évidente difficulté pour un créateur d'être à la fois un homme d'affaires. Comment l'aider ?

J'ai déjà parlé des Conseillers d'Entreprises qui semblent faire défaut chez vous ;
Il y a aussi,chez nous, un service "Métiers d'Art" qui a fait un service analogue aux Conseillers d'entreprises, mais en soutenant fortement la comercialisation. Rien d'éauivalent en France non plus.

Il y a alors le système "crée et nous faisons le reste" qui fonctionne remarquablement au Japon et en Israel : quand la qualité d'un artisan d'art est reconnue, il peut passer un contrat ave un service spécialisé qui lui garantit l'achat de toute sa production et le décharge de tout. Pas en France ...

Aux USA, les créateurs "pointus",spécialisés dansles pièces uniques et non les petites séries ont des "agents" privés, qui organisent leurs expositions, leur ventes dans des galeries, leurs relations avec la presse, et ne se paient qu'à la commission. Pas en France.

Mais ilfaut aussi être réaliste, et je me souviens de la grande leçon d'un maître verrier dont les vitraux sont dans le monde entier. Il a une entreprise de vitrages et châssis qui le nourrit régulièrement, et ses vitraux sont des cerises sur le gateau. "Mon papa m'a dit : tu travailleras pour gagner ton pain 6 jours/semaine, et tu pourras libérer ta création le dimanche".

Il faut être bien conscient que si on choisit un métier peu rentable,rien ne set de jouer le génie méconnu. Il faut assurer soit d'autres revenus, soit se mouiller dans la commercialisaion.
Modifié en dernier par mps le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 13:25:00

Cobalt a écrit : 
Autre "anomalie" pour être coiffeur à son compte ,ou paysan l'obligation réside dans le diplôme minimal pour l'un BP pour l'autre Bac pro ,pour le reste rien ,un total ignare et illettré peut devenir artisan....Le problème du futur entrepreneur est qu'il doit posséder plusieurs cordes à son arc, d'une aprt une parfaite connaissance de son métier mais aussi des aptitudes commerciales avérées, une parfaite connaissance de la gestion ,lui permettant de prévoir ,d'édifier un prix de revient compatible à sa structure et des capacités de management...Cela s'acquiert avec l'expérience, ce n'est pas inné....
Oui,aussi mais ce qui me dérange dans les entournures c'est que les gens vont de moins en moins avoir de liberté,celle la plus simple d'entreprendre car il y en a eu aussi dans des périodes moins difficile qui à force de labeur se sont pas mal réalisé,si maintenant il faut faire HEC pour avoir un atelier d'une dizaine de personne,je me demande ce que tous ces gens vont devenir.
Ou on va ?
Il existe notamment au Canada un système qui protège l'entrepreneur, à savoir que le marché octroyé est entièrement garanti par la banque, effet néfaste du système ,la banque prélève un % évidemment , donc il faut l'inclure dans le prix de revient. D'une part les banques ne prêtent garantie qu'après une étude de solvabilité, certaine et affirmée ce qui écarte tout individu ne maitrisant pas son sujet, mais aussi assure à l'entrepreneur l'assurance de percevoir l'intégralité de son appel d'offre ou de son marché.
Je n'avais pas vu le bilan partiel , 70.000 euros de CA ne permettent nullement d'équilibrer surtout pour deux personnes. La rentabilité couramment admise par les experts comptables pour une entreprise s'élève entre 18 et 21% du CA ,pour une petite ,de 21 à 27 pour une moyenne . j'ignore pour une multinationale les paramètres s'avérant différents...
D'autres critères interviennent ,les crédits contractés lors du temps de création, plus imposés par l'urgence ,que maitrisés par le temps d'installation, les imprévus totalement occultés lors du bizzeness plan, Notamment les impôts qui refont surface lors de la troisième année, ou les dépassements de CA qui amputent les aides accordées par l'Acre ou les assedics...
Une seule évidence n'est pas entrepreneur qui veut, cela dit sans dévaluer qui que ce soit ,nous avons toutes et tous des aptitudes différentes... 
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 13:43:00

mps a écrit :cher "artisan", nous parlonsici d'artisans d'art, ce qui n'a rien à voir vec les métiers d'indépendants donttu parles, et qui ontbienentendu leursproblèmes spécifiques.
Je reviens donc à Cobalt et à l'évidente difficulté pour un créateur d'être à la fois un homme d'affaires. Comment l'aider ?

J'ai déjà parlé des Conseillers d'Entreprises qui semblent faire défaut chez vous ;
Il y a aussi,chez nous, un service "Métiers d'Art" qui a fait un service analogue aux Conseillers d'entreprises, mais en soutenant fortement la comercialisation. Rien d'éauivalent en France non plus.

Il y a alors le système "crée et nous faisons le reste" qui fonctionne remarquablement au Japon et en Israel : quand la qualité d'un artisan d'art est reconnue, il peut passer un contrat ave un service spécialisé qui lui garantit l'achat de toute sa production et le décharge de tout. Pas en France ...

Aux USA, les créateurs "pointus",spécialisés dansles pièces uniques et non les petites séries ont des "agents" privés, qui organisent leurs expositions, leur ventes dans des galeries, leurs relations avec la presse, et ne se paient qu'à la commission. Pas en France.

Mais ilfaut aussi être réaliste, et je me souviens de la grande leçon d'un maître verrier dont les vitraux sont dans le monde entier. Il a une entreprise de vitrages et châssis qui le nourrit régulièrement, et ses vitraux sont des cerises sur le gateau. "Mon papa m'a dit : tu travailleras pour gagner ton pain 6 jours/semaine, et tu pourras libérer ta création le dimanche".

Il faut être bien conscient que si on choisit un métier peu rentable,rien ne set de jouer le génie méconnu. Il faut assurer soit d'autres revenus, soit se mouiller dans la commercialisaion.
Je connais cobalt sous d'autres cieux , nous avons déjà abordé le problème qu'elle rencontre. Je reste persuadé que dans la profession qui est la sienne, un avenir existe...
L'écueil actuel étant l'âge , car nombre d'artisans , confinés dans des créneaux peu porteurs théoriquement vivent correctement. J'en connais au moins deux près de chez moi ,un menuisier ébéniste ,qui s'est spécialisé en polychrome , un des derniers en France et l'autre un tailleur de pierre...
Le problème rencontré apparemment par Cobalt réside surtout dans la commercialisation, Opter pour l'excellence m'apparaît le créneau le plus opportun, cela écarte de fait la concurrence chinoise, mais il faut inventer ,créer ,innover...Je ne fais qu'émettre des idées basiques ,car je ne possède aucune expérience dans ce domaine , par contre il n'est est pas de même dans le batiment...
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Avatar du membre
politicien
Site Admin
Messages : 34347
Enregistré le : 30 août 2008, 00:00:00
Compte Twitter : @LActuPolitique

Message non lu par politicien » 16 avr. 2011, 14:40:00

Bonjour,

J'aimerais revenir sur un point, mps tu dis :
Mes Conseillers d'Entreprises viennent aussi bien dans les boites qui ont le vent en poupe, et sont les "copains-confidents-gratuits" avec lequel tout chef d'entreprise peut valablement discuter. Il faut savoir que, pour beaucoup de patrons de petites PME, le seul interlocuteur est généralement ...le comptable Un type qui fait de magnifiques tableaux, mais devrait s'en tenir là icon_confused Or, par leur technicité, ilsprennent souvent un ascendant affreux sur les petits patrons, donnent leur avissur tout, et sont rrement bien inspirés ! J'ai repèché ainsi des dizaines de PME qui marchaient à l'échafaud sur les conseils de leur comptable icon_confused
 
En bts comptabilité, les étudiants n'apprennent pas qu'à faire des tableaux, il y a la compta général, l'analytique, et de plus en plus d'heure de management, donc on apprend au comptable d'être le suppléant du chef d'entreprise, car maintenant le comptable est polyvalent, il ne fait plus ses écritures pendant 8h dans un petit placard, il va aussi le terrain.
Par contre il y a un autre point, vous parlez du domaine de commercial, les PME n'ont pas toujours les moyens d'avoir un commercial, ma question est donc : comment fait on ?
- Formation obligatoire de management et de commercial à tous créateurs d'entreprises ?
- Mise à disposition de commercial ?
 
Modifié en dernier par politicien le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 16:07:00

Pardon , je connais assez d'entrepreneurs de moyenne entreprise pour affirmer que toutes ont au moins un commercial ,d'autres d'ailleurs n'ont que des commerciaux et sous traite la pose....De formation arts et métiers en cinq ans l'aspect commercial était insignifiant dans nos cours ...Cela ne nous empêche nullement de nous adapter pour certains d'entre nous.
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 16 avr. 2011, 16:59:00

un artisan a écrit :
Cobalt a écrit : 
Autre "anomalie" pour être coiffeur à son compte ,ou paysan l'obligation réside dans le diplôme minimal pour l'un BP pour l'autre Bac pro ,pour le reste rien ,un total ignare et illettré peut devenir artisan....Le problème du futur entrepreneur est qu'il doit posséder plusieurs cordes à son arc, d'une aprt une parfaite connaissance de son métier mais aussi des aptitudes commerciales avérées, une parfaite connaissance de la gestion ,lui permettant de prévoir ,d'édifier un prix de revient compatible à sa structure et des capacités de management...Cela s'acquiert avec l'expérience, ce n'est pas inné....

Oui,aussi mais ce qui me dérange dans les entournures c'est que les gens vont de moins en moins avoir de liberté,celle la plus simple d'entreprendre car il y en a eu aussi dans des périodes moins difficile qui à force de labeur se sont pas mal réalisé,si maintenant il faut faire HEC pour avoir un atelier d'une dizaine de personne,je me demande ce que tous ces gens vont devenir.
Ou on va ?

Il existe notamment au Canada un système qui protège l'entrepreneur, à savoir que le marché octroyé est entièrement garanti par la banque, effet néfaste du système ,la banque prélève un % évidemment , donc il faut l'inclure dans le prix de revient. D'une part les banques ne prêtent garantie qu'après une étude de solvabilité, certaine et affirmée ce qui écarte tout individu ne maitrisant pas son sujet, mais aussi assure à l'entrepreneur l'assurance de percevoir l'intégralité de son appel d'offre ou de son marché.
Je n'avais pas vu le bilan partiel , 70.000 euros de CA ne permettent nullement d'équilibrer surtout pour deux personnes. La rentabilité couramment admise par les experts comptables pour une entreprise s'élève entre 18 et 21% du CA ,pour une petite ,de 21 à 27 pour une moyenne . j'ignore pour une multinationale les paramètres s'avérant différents...
D'autres critères interviennent ,les crédits contractés lors du temps de création, plus imposés par l'urgence ,que maitrisés par le temps d'installation, les imprévus totalement occultés lors du bizzeness plan, Notamment les impôts qui refont surface lors de la troisième année, ou les dépassements de CA qui amputent les aides accordées par l'Acre ou les assedics...
Une seule évidence n'est pas entrepreneur qui veut, cela dit sans dévaluer qui que ce soit ,nous avons toutes et tous des aptitudes différentes... 
Oui,c'est sûr que ces gens sont un peu ahuris mais j'en connais qu'il le sont moins (moi par exemple) lol,et c'est pas simple,il en faut des qualités et des qualités comme tu dis....

Ce que tu dis du Canada ressemble au système de la coface qui est une assurance à l'export quand tu fais un salon à l'étranger par exemple USA,Japon enfin très couteux avant, si tu utilises ce service que tu paies bien sûr tu présentes ton projet et si il est réaliste ils  t'assurent ,lol ,c'est si vous n'avez besoin de rien n'hésitez pas à venir nous voir,perso ,j'ai fait des salons US ,Allemagne je n'ai rien demandé à personne,j'étais en mesure de juger par moi même de l'intérêt des frais etc,mon pêché c'est la gestion comptable (pure) qui m'a manqué la filouterie,sinon pour le reste je ne me suis pas trop mal débrouillée pour ne pas avoir fait d'étude... icon_biggrin
Modifié en dernier par Cobalt le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.

Avatar du membre
mps
Messages : 20146
Enregistré le : 01 mars 2009, 00:00:00
Localisation : Belgique

Message non lu par mps » 16 avr. 2011, 17:00:00

En bts comptabilité, les étudiants n'apprennent pas qu'à faire des tableaux, il y a la compta général, l'analytique, et de plus en plus d'heure de management, donc on apprend au comptable d'être le suppléant du chef d'entreprise, car maintenant le comptable est polyvalent, il ne fait plus ses écritures pendant 8h dans un petit placard, il va aussi le terrain.
Par contre il y a un autre point, vous parlez du domaine de commercial, les PME n'ont pas toujours les moyens d'avoir un commercial, ma question est donc : comment fait on ?
- Formation obligatoire de management et de commercial à tous créateurs d'entreprises ?
- Mise à disposition de commercial ?



Pour la formation des comptables, c'et évidemment une erreur fondamentale d'essayer d'en faire des polyvalents. (Quand je parle de "tableaux", ce sont des balances carrées,des bilsn,etc.)  Mais il y a incompatabilité profonde entre le nécessaire pessimisme conservateur d'un comptable, et la dynamique indispensable  au marketing.

Exemple : j'arrive dans une verrerie de 50 personnes, au bord du goufre. La production consistait en verres de tables très standards, pour le volume principal, et en joyeuses pièces colorées et très créatives.  Le comptable avait calculé le temps, et donc le prix de revient de ces pièces exceptionnelles et, estimant qu'elles ne dégageaient pas de profit suffisant, les avait fait supprimer de la production. Le chiifre d'affaire était en chute libre.

En fait, ces pièces étaient des produits d'appel pour les représentants. Les commerçants s'extasiaient, en prenaient deux ou trois et "tant que vous y êtes, ajoutez moi 12 douzaines de verre à eau et 12 douzaines de verres à vin". Une fois les pièces surprenantes disparues, le représentant s'entendait dire simplement "non merci".  Bref, tu l'auras compris, les calcul du comptable étaient justes, mais avaient mené l'entreprise au bord de la faillite ! J'aipu redresser juste à temps, mais nous avons eu chaud !

Je jure sur l'honneur qu'il ne faut jamais confier la comptabilité à un commercial, ni la promotion vente à un comptable icon_biggrin

Une PME ne doit évidemment pas se mettre à produire sans savoir à qui elle va vendre et comment : cela fait partie de son plan d'entreprise.  Il  y a 1.000 moyens, mais si une entreprise se pose le problème de savoir si elle peut ou non se payer un représentant, c'est qu'elle a tout faux.  
Modifié en dernier par mps le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 17:13:00

La Coface (dans mon cas) garantissait le paiement de mes appels d'offres, bizarrement ,tout le règne de Miterrand , les marchés Koweitien et d'arabie saoudite étaent couverts ,en plus des marchés Israéliens (je n'en ai jamais eu) et à l'arrivée de Chirac Seuls les marchés purement arabes et par extension ceux d'afrique étaient couverts et l'abandon total des marchés Israéliens fut décrété....
Tes réflexions mps sont pleines de bon sens , la dernière clotûrant en beauté ,car si effectivement une entreprise ne peut se payer un commercial ,alors que son but n'est que de vendre, nul doute qu'il y a un bug dès la conception....
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 16 avr. 2011, 17:14:00

Pour conclure je vais aller au bout de mon idée,ça permettra une meilleure compréhension de ce que je dénonce,il ne faut pas croire que j'étais une enfant de coeur dans mon business,je l'ai très bien gérer en quinze ans, j'ai gagné beaucoup,beaucoup plus d'argent que mes parents ne l'ont fait sur 25 ans,mais,il n'empêche que même si je ne me suis pas mal débrouillée d'autant que je juge en fonction de ce que j'avais au départ,c'est à dire rien,mais là où je rage,c'est que j'ai payé que vous vouliez l'entendre ou non des impôts et taxes démentielles qui lorsque j'ai été malade,qu'en plus l'export s'est effondré avec les tours et la parité euro/dollar,il était impossible de s'en remettre,alors je parle de moi,et uniquement de moi,si on ne m'avait pas séché de charge,non seulement j'aurai continué mon activité mais j'avais un projet magnifique qui demandait une soixantaine de salarié si je n'avais pas été découragé, aujourd'hui j'aurai employé 70 personnes,on peut me dire ce que l'état a gagné dans ce cas ?
Modifié en dernier par Cobalt le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 17:32:00

La maladie engendre tout un tas de déboires, je t'envoie un mp ,car cela peut s'avérer rentable pour peu que l'on ait une assurance conséquente...
Néanmoins tu abordes en plus de la maladie ,la conjoncture qui s'est dégradée...J'ai été mis en redressement il y a plus de 15 ans et menaçant de fermer purement et simplement, l'urssaf , l'ava et la cram ont fait quasi l'impasse sur les sommes que je devais (assez conséquentes) Pas la TVA exigeant le paiement immédiat, de sommes que précisément me devait un client , le seul que j'avais (une erreur de débutant) Celui ci perdit son procès ,après appel ,ci fait que j'ai ramé comme un malade deux ans, dont 6 mois avec un " conseiller" indexé à 15% du CA....Je n'étais pas au bout de mes déboires ,car travaillant comme un taré pendant ces 2 ans ,j'ai augmenté mon CA dépassant largement mon prévisionnel ,résultat mes charges ont flambé,l'IS aussi ,l'AVA a exigé le remboursement ... Une période plus que douloureuse....
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 16 avr. 2011, 17:47:00

Nous parlons bien de la même chose même si mon niveau est en de ça du tien.Ca se dit ça ? 
Modifié en dernier par Cobalt le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.

un artisan
Messages : 1612
Enregistré le : 11 avr. 2011, 00:00:00
Localisation : CALVADOS

Message non lu par un artisan » 16 avr. 2011, 17:59:00

Cobalt a écrit :Nous parlons bien de la même chose même si mon niveau est en de ça du tien.Ca se dit ça ? 
Je suis de ceux qui prétendent que tout un chacun a des qualités ,certes différentes ,mais ce n'est pas parce que l'on a fait des études que l'on ait plus doué qu'un autre.
J'ai eu la chance d'être drafté dès ma sortie du bac, par une usine sidérurgique qui a pourvu à toutes mes dépenses ,celles des arts et métiers ...
Mais je suis quasi persuadé ,que sans cela jamais je n'aurai poursuivi 6 ans ,un peu plus avec mes déboires de l'armée...
Modifié en dernier par un artisan le 14 avr. 2011, 19:20:00, modifié 1 fois.
Démocratie :le pouvoir pour les poux de manger les lions Clémenceau

Répondre

Retourner vers « Votre coup de "gueule" / coup de coeur »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré