Utopies Monétaires

Vous avez un coup de g..... à passer sur notre société, ou tout simplement un coup de coeur venez le dire ici
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racaille
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Message non lu par racaille » 25 mai 2011, 16:42:00

Trouvé sur Facebook, je fais tourner pour ceux qui habitent en région parisienne :



UTOPIES MONÉTAIRES

with Jaromil & Marco Sachy, Enric Duran, Christian Nold, Mansour Ciss Kanakassy & Baruch Gottlieb

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Conférences in MCDate – le café numérique | Upgrade! Paris
...Dans le cadre du festival Mal au Pixel
Le vendredi 17 juin à 19h à la Maison des Métallos, Paris
(entrée libre) et sur Digitalarti en stream live!
http://www.digitalarti.com/fr/blog/mcd/




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Jaromil et Marco Sachy (Pays-bas)
DYNDY
Imaginer l’avenir de l’argent.
DYNDY est une plateforme collective dédiée aux « modèles de conception » qui permettent d’établir des monnaies complémentaires ou alternatives. L’enjeu est de renforcer les communautés avec des concepts, des exemples et des outils qui permettent d’abandonner les monnaies « propriétaires ». Composé d’économistes, de développeurs, de hackers et autres visionnaires, DYNDY permet de développer des systèmes économiques et monétaires participatifs et open source, à la manière des logiciels libres, comme la monnaie vituelle BitCoin ou la plateforme bancaire Cyclos, visant à la gratuité et à la décentralisation des services bancaires.
http://www.dyndy.net/

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Enric Duran (Espagne)
En 2008, Enric Duran, militant de la décroissance, emprunte 492 000 euros à différentes banques sans les rembourser, avec quoi il finance divers mouvements sociaux, et la publication à 200 000 exemplaires de « Nous pouvons vivre sans capitalisme » du collectif Crisi, qui traite de la décroissance, de l’argent dette et des alternatives de société pour sortir du capitalisme. Ces actions donnent lieu à la création de la Cooperative Integrale, basée en Catalogne, qui consiste en une forme juridique permettant de construire un espace de relations économiques autogérées entre les participants, visant à se passer ainsi le plus possible des banques et de l’état et à faciliter la transition vers une organisation sociale libre du capitalisme.
http://www.enricduran.cat/
https://cooperativa.ecoxarxes.cat/
cf traduction française : http://www.enricduran.cat/node/4327
et http://www.podem.cat/node/3654

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Christian Nold (UK)
Bijlmer Euro
Le Bijlmer Euro est une monnaie locale expérimentale qui a été testée en 2010 à Bijlmer, un quartier de banlieue du sud-est d’Amsterdam, visant à encourager les échanges locaux. Fondée sur le recyclage de cartes de bus dotées d’autocollants RFID, ensuite aposés sur des billets en Euros, cette monnaie devient traçable et la circulation des billets est rendue perceptible, visualisée en temps réel sur le site du Bijlmer Euro. En 2011, Christian Nold est invité par Pixelache à renouveler cette expérience sur l’île de Suomenlinna, en Finlande.
Depuis 2006, Nold a conduit de nombreux projets de cartographie participative à grande échelle, avec notamment le projet de « Bio Mapping », ou Emotional Map.
http://www.softhook.com/
http://www.bijlmereuro.net/

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Mansour Ciss Kanakassy et Baruch Gottlieb (Sénégal, Canada)
AFRO
L’AFRO, première monnaie panafricaine, est un projet artistique en développement depuis 2002, une devise imaginaire matérialisée par une série de billets dessinés et imprimés par les artistes Mansour Ciss Kanakassy et Baruch Gottlieb, du laboratoire Déberlinisation. L’AFRO est proposé comme alternative au franc CFA (initialement le franc des Colonies Françaises d’Afrique rebaptisé franc de la Communauté Financière Africaine), monnaie de plusieurs pays d’Afrique constituant en partie la Zone franc. A la suite de cette action, les artistes proposent le « Global Pass » qui donne la possibilité de se déplacer partout comme un Citoyen du monde, travailler partout muni, en plus, de la garantie de bénéficier d’une assurance maladie; et la « Carte AFRO express », proposant une manière de stocker et de dépenser ses AFRO n’importe où dans le monde.
http://www.deberlinisation.de/


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Lieu: Maison des Métallos
94 Rue Jean-Pierre Timbaud, Paris, 11eme
M° Parmentier ou Couronnes

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Mal au Pixel:
Pour sa sixième édition, le festival Mal au Pixel, dédié aux cultures « open source » et du faire soi-même, s’intéresse à la question de l’argent et des monnaies alternatives à travers une série de rencontres publiques à la Maison des Métallos : Cooperativa Integral de Enric Duran, Afro de Baruch Gottlieb & Mansour Ciss Kanakassy, Bijlmer Euro de Christian Nold ou le projet DYNDY, représenté par Jaromil et Marco Sachy… autant d’initiatives et d’expériences pour réévaluer nos rapports à l’argent.

Cette rencontre est accompagnée d’une exposition à Plateforme, avec Paolo Cirio, Baruch Gottlieb & Mansour Ciss Kanakassy, DYNDY, Christian Nold.

Voir aussi, à Plateforme:
73 rue des Haies, 75020 Paris
Exposition, du 9 au 19 juin . Vernissage le 9 juin.

+ Rencontre U$ER FRIENDLY dimanche 19 juin : avec Paolo Cirio (Italie)

Paolo Cirio a créé un organisme indépendant à but non lucratif, le Basic Credit Network – non autorisé – qui délivre des cartes de crédit pouvant être lues par n’importe quel système électronique.
«Les banques sont autorisées à créer de l’argent virtuel à partir de rien en accordant des prêts qui excèdent les sommes qu’elles ont en dépôt, dit Cirio, évoquant la récente crise. Lui estime que chacun devrait avoir le droit de prêter de l’argent qu’il ne possède pas : «Dans la « finance du don », il s’agit de transférer le pouvoir des banques à la population, l’économie serait stimulée démocratiquement par la communauté au lieu des institutions financières privées.»

Plus d’un millier de cartes ont été émises, le but étant d’atteindre une masse critique d’utilisateurs qui permettrait de transformer cette utopie en véritable système alternatif.
(Extrait de l’article du 7 mai 2011, de Marie Lechner, Libération)

http://www.P2PGiftCredit.com/
http://www.paolocirio.net/
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M

Nico37
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Re: Utopies Monétaires

Message non lu par Nico37 » 12 août 2013, 20:02:14

Modifié en dernier par Nico37 le 13 août 2013, 15:38:37, modifié 1 fois.

pierre30
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Re: Utopies Monétaires

Message non lu par pierre30 » 13 août 2013, 08:43:04

le « Global Pass » qui donne la possibilité de se déplacer partout comme un Citoyen du monde, travailler partout muni, en plus, de la garantie de bénéficier d’une assurance maladie; et la « Carte AFRO express », proposant une manière de stocker et de dépenser ses AFRO n’importe où dans le monde.
Voilà une utopie intéressante. Et qui pourrait se réaliser. D'ailleurs l'espace Schenguen n'en est pas loin.

Pour la monnaie, franchement, c'est technique et je ne vois pas trop l'intérêt, à part se dire qu'on emm..... les banquiers ?

La coopérative globale me rappelle un reportage récent sur un kibboutz créé à Pardailhan, près de chez moi, dans les années 60. C'est un choix.

pierre30
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Re: Utopies Monétaires

Message non lu par pierre30 » 13 août 2013, 10:06:44

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 594726.php
La devise virtuelle Bitcoin dans le collimateur des autorités

Le département des services financiers de l’Etat de New York veut entendre les principaux acteurs de la filière Bitcoin, du nom de la devise virtuelle non régulée lancée début 2009. L’agence fédérale a ciblé large, en tout une vingtaine de sociétés, des acteurs industriels (Coinbase, Bitinstant, Coinsetter…) et des financiers, comme les jumeaux Winklevoss qui veulent lancer un fonds coté en Bourse portant sur cette monnaie électronique, selon le «Wall Street Journal». Cette demande formelle d’informations ne préjuge pas à ce stade de la moindre malversation.
Toutefois, selon le rapport qu’il a établi, le régulateur est loin de parta­ger l’enthousiasme des utili­sateurs de Bitcoin, qui voient dans celle-ci la dernière grande utopie monétaire : une devise anarchiste qui fonctionnerait d’autant mieux qu’elle échappe à tout contrôle (banque centrale, gouvernement…). Or, le mémo du régulateur bancaire de l’Etat de New York souligne à l’inverse que «si les devises virtuelles restent un Far West virtuel pour les trafiquants et criminels, notre sécurité nationale est menacée tout comme cette industrie en tant qu’activité légitime».
Sur tous les continents d’ailleurs, le vent tourne contre la devise virtuelle  : découvertes de failles dans sa sécurité – comme dans le système d’exploitation Android pour smartphones –, fermetures de places d’échanges (bitcoin-24, bitfloor…), voire interdictions pures et simples d’utiliser cette devise dans certains pays comme la Thaïlande. Une chaîne de Ponzi impliquant des bitcoins a même été mise à jour au Texas.
Les sommes en question, quelques millions de dollars, sont encore sans comparaison avec les prouesses du matricule «61727-054» de la prison fédérale de Butner, un certain Bernard Madoff. Les autorités redoutent néanmoins que d’autres particuliers se laissent tenter par les charmes des devises virtuelles sans bien en mesurer tous les risques.
La devise suit l’or comme son ombre
Bitcoin vaut aujourd’hui autour de 105 dollars. Elle est bien moins volatile que durant son envolée du printemps . Elle avait alors atteint son record le 10 avril dernier à 266 dollars, la crise chypriote lui ayant redonné une seconde jeunesse. En effet, la valeur des bitcoins a d’ordinaire tendance à suivre celle du billet vert et progresser dans les environnements difficiles de baisse des marchés et de montée de l’aversion pour le risque. Seulement, depuis la réunion de la Réserve fédérale au printemps, qui a préparé les marchés à la fin progressive de sa politique de soutien, la devise virtuelle s’est totalement détachée du dollar. Elle évolue désormais à l’inverse du billet vert et suit comme son ombre le cours de l’or, une autre «devise alternative».
Aujourd’hui, la majorité des utilisateurs ont d’ailleurs tendance à thésauriser les bitcoins, comme ils le feraient pour le métal jaune – plutôt que les utiliser pour acquérir des biens ou services. Quand ils échangent leurs bitcoins contre des devises «réelles», les utilisateurs acquièrent à 80% des dollars, 8% des euros et 6% des renminbi. Aujourd’hui, les trois principales plates-formes d’échange sont, par ordre décroissant de part de marché, mtgox (50%), bitstamp (27%) et btce (11,2%). Le leader a vu sa part de marché reculer cette année sous l’effet de l’arrivée d’un flux constant de nouveaux concurrents. Le secteur des devises virtuelles suscite en effet de nombreuses initiatives dans la Silicon Valley et de la part des capital-investisseurs. Régulée ou pas, Bitcoin est pour eux la devise du XXIe siècle, parfaitement en phase avec la révolution technologique et l’évolution des mœurs.

pierre30
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Re: Utopies Monétaires

Message non lu par pierre30 » 03 oct. 2013, 13:53:52

http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 613189.php
Silk Road : le FBI ferme un supermarché du crime en ligne
Par Solveig Godeluck | 03/10 | 11:22 | mis à jour à 11:35
Le chiffre d’affaires de Silk Road, une place de marché virtuelle où l’on pouvait acheter de la drogue avec des bitcoins, s’est approché de 1,2 milliard de dollars en deux ans et demi.

Terminus pour la route de la Soie. La place de marché en ligne « Silk Road » a été fermée par le gouvernement américain au début de la semaine, et son gérant Ross William Ulbricht a été arrêté mardi à San Francisco. Cet homme de 29 ans est accusé de conspiration en matière de trafic de drogues, de piratage informatique et de blanchiment d’argent. Le juge de la cour fédérale de Manhattan a également déclaré qu’Ullbricht avait tenté de faire tuer une personne qui essayait de le faire chanter.

« Silk Road est devenue la place de marché criminelle la plus sophistiquée et la plus étendue sur Internet aujourd’hui », a déclaré un agent du FBI. En effet, de janvier 2011 à septembre 2013, cet « eBay du vice » a amassé environ 1,2 milliard de dollars de chiffre d’affaires, dont 80 millions de commissions pour The Silk Road. On pouvait y trouver un gramme de cocaine pour l’équivalent de 127 dollars, du LSD, des amphétamines, de l’héroïne, ou bien engager un tueur à gage dans plusieurs pays. Il était également possible de faire appel à des hackers pour des travaux de piratage en tout genre, ou d’acheter des virus informatiques.

La galaxie du « Dark Net »
Ce supermarché du crime a pu fonctionner pendant 2 ans et demi parce qu’il était invisible pour la plupart des internautes. En effet, The Silk Road fait partie du « Dark Net », un « Internet de l’ombre » auquel on ne peut pas accéder en tapant un mot-clé sur Google. Il faut utiliser Tor, un service gratuit qui permet de dissimuler son identité, et un logiciel opensource issu des laboratoires de recherche de la Navy. On se connecte de façon anonyme via des « tunnels » virtuels, sans laisser de traces.

L’autre élément-clé du succès commercial de Silk Road est l’usage exclusif d’une devise virtuelle, le bitcoin. Cette monnaie cryptée non émise par une banque centrale, qui est également utilisée pour des transactions parfaitement légales, est convertible en devises sonnantes et trébuchantes. Il y aurait près de 12 millions de bitcoins en circulation quatre ans après la création de cette monnaie virtuelle par un groupe de développeurs informatiques. Le bitcoin valait 142 dollars avant mardi. Le cours a chuté à 110 dollars immédiatement après l’arrestation de Ross Ulbricht. Hier, après la médiatisation de l’affaire, il était descendu à 85 dollars.

freeze
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Re: Utopies Monétaires

Message non lu par freeze » 03 oct. 2013, 20:12:37

mince
c'était un site très rigolo

pierre30
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Re: Utopies Monétaires

Message non lu par pierre30 » 04 oct. 2013, 10:13:43

Outre l'aspect opaque de certaines activités commerciales, le bitcoin est l'objet de spéculations comme toute autre monnaie. L'absence de banque centrale n'est pas nécessairement un avantage, puisque le rôle de celles-ci est aussi de veiller aux fluctuations.

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