1.- Des livres pour comprendre le capitalisme, le combattre et aller vers un socialisme du XXIe siècle
Samir Amin, Délégitimer le capitalisme, Contradictions, 2011.
Tony Andréani, Dix essais sur le socialisme du XXIe siècle, Le Temps des cerises, 2011.
Walter Bagehot, Lombard Street, Des crises financières et des moyens d’y remédier, Payot, 2010.
Jean Gadrey, Adieu à la croissance, Les Petits Matins, 2010.
Rémy Herrera, Un autre capitalisme n’est pas possible, Éditions Syllepse, 2010.
Anselm Jappe, Crédit à mort : la décomposition du capitalisme et ses critiques, Éditions Lignes, 2010.
Yves Lacoste, La géopolitique et le géographe, Choiseul éditions, 2010.
Frédéric Lebaron, La crise de la croyance économique, Éditions du Croquant, 2010.
Michael Lewis, Le Casse du siècle, Sonatine Éditions, 2010.
Frédéric Lordon, La Crise de trop, Fayard, 2009.
Jacques Sapir, La Démondialisation, Seuil, 2011.
Saskia Sassen, Critique de l’État, éditions du Monde diplomatique, 2009.
George Soros, Quelques leçons tirées de la crise, Denoël, 2010.
Max Weber, La Bourse, éditions Allia, 2010.
2.- Des livres pour comprendre l’Europe, la crise de l’euro et combattre l’eurolibéralisme
Nicolas Agbohou, Le franc CFA et l’euro contre l’Afrique, Éditions Solidarité mondiale, 2008.
Aurélien Bernier, Désobéissons à l’Union européenne !, Mille et une nuit, 2011.
Annie Lacroix-Riz, Le Vatican, l’Europe et le Reich : De la Première Guerre mondiale à la guerre froide, Armand Clin, 2010.
Jacques Nikonoff, Sortons de l’euro, restituer au peuple la souveraineté monétaire, Mille et une nuit, 2011.
3.- Des livres pour comprendre et agir en politique
Jean-Pierre Chevènement, La France est-elle finie ? Fayard, 2011.
Jean Garrigues, Les patrons et la politique, Éditions Perrin, 2011.
Razmig Keucheyan, Hémisphère gauche, La Découverte, 2010.
Arnaud Montebourg, Des idées et des rêves, Flammarion, 2010.
George L. Mosse, La révolution fasciste, vers une théorie générale du fascisme, Seuil, 2003.
Olivier Piot, L’Extrême Gauche, Le Cavalier bleu, 2009.
Mathieu Rigouste, L’ennemi intérieur, la généalogie coloniale et sécuritaire dans la France contemporaine, La Découverte, 2009.
Marc Saint Upéry, Le rêve de Bolivar. Le défi des gauches sud-américaines, La Découverte, 2008.
Revue internationale des livres et des idées, « Penser à gauche », Éditions Amsterdam, 2011.
4.- Des livres qui racontent l’histoire
Sophie Coeuré et Sabine Dullin, Frontières du communisme, La Découverte, 2007.
Benoît Collombat et David Servenay, Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, La Découverte, 2009.
Jean-Marc Daniel, Histoire vivante de la pensée économique, Pearson, 2010.
Bruno Fuligni, Dans les archives inédites des services secrets, L’Iconoclaste, 2010.
Dominique Iognat Prat, Ordonner et exclure. Cluny et la société clunisienne face à l’hérésie, au judaïsme et à l’islam, Flammarion, 2004.
Albert Mathiez, La réaction thermidorienne, La Fabrique, 2010.
Paul Moran, Fouquet ou Le Soleil offusqué, Gallimard, 1961
Pierre-François Souyri, Nouvelle histoire du Japon, Perrin, 2010.
5.- Des livres sur la question sociale
Alexandra Bidet, L’engagement dans le travail, Presses universitaires de France, 2011.
Marie Cartier, Le salariat à statut, Genèses et cultures Presses universitaires de Rennes, 2010.
Grégoire Chamayou, Les chasses à l'homme, Éditions La Fabrique, 2010.
Christophe Dejours, Observations cliniques en psychopathologie du travail, Presses universitaires de France, 2011.
Eric Dupin, Voyages en France - La fatigue de la modernité, Seuil, 2011.
Gisèle Ginsberg, Je hais les patrons, Seuil, 2003.
Christophe Guilluy et Christophe Noyé, Atlas des nouvelles fractures sociales en France, Éditions Autrement, 2006
Philippe d’Iribarne, Les immigrés de la République, Seuil, 2010.
6.- Des livres pour alimenter le débat d’idées
Alain Badiou et Slavoj Zizek, L’idée du communisme, tomes I et II, Éditions Lignes, 2010.
Normand Baillargeon, Petit cours d’autodéfense intellectuelle, Éditions Lux, 2005.
Alain Bataille et Michel Cordillot, Former les hommes et les citoyens, Éditions de Paris-Max Chaleil, 2010.
Thomas Berns, Laurence Blésin, Gaëlle Jeanmart, Du courage, : Une histoire philosophique, Edition Les Belles Lettres, 2010.
Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires, Éditions Jean-Claude Gawsewitch, 2011.
Deborah Cohen, La nature du peuple. Les formes de l'imaginaire social, éditions Champ Vallon, 2010.
Bernard Conte, La Tiers-Mondialisation de la planète, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2009.
Georges Corm, Le Nouveau Gouvernement du monde, La Découverte, 2010.
Gérard Cornu, Vocabulaire juridique, PUF.
Bernard Cottret, Karl Marx, Éditions Perrin, 2010.
François Dagognet, Cent mots pour commencer à philosopher, Les Empêcheurs de penser en rond, 2001.
Régis Debray, Éloge des frontières, Gallimard, 2010.
Antoine Garapon, La raison du moindre État, Odile Jacob, 2010.
Yves Lacoste, La question postcoloniale, une analyse géopolitique, Fayard, 2010.
Hugues Lagrange, Le Déni des cultures, Seuil, 2010.
Henri Pena-Ruiz, La solidarité, une urgence de toujours, Agora, 2010.
Ignacio Ramonet, L’Explosion du journalisme, Galilée, 2011.
Philippe Ségur, Le pouvoir monstrueux, Éditions Buchet-Chastel, 2010.
Yves-Charles Zarka, La destitution des intellectuels, PUF, 2010.
7.- Des romans et de la littérature du monde pour l’été
Dee Brown, Enterre mon cœur à Wounded knee, Albin Michel, 2009.
Rodrigo Fresàn, Le Fond du ciel, Seuil, 2010.
Joe Gores, Spade et Archer, Éditions Rivages/Thriller, 2011.
Leonardo Padura, L’homme qui aimait les chiens, Métaillé, 2010.
Philip Roth, Indignation, Gallimard, 2010.
Abd al-Hamid Sulaymân, Nuit, ou l’Asie centrale fin de siècle, Éditions Bleu autour, 2009.
Liste de lecture du MPEP
http://www.m-pep.org
C'est quoi et c'est qui me MPEP ?
Hier soir Michel Onfray sur France culture présentait sa vision du capitalisme. Il considère le capitalisme en tant que accumulation de capital comme un fait naturel qui répond à un besoin de sécurité. Ensuite il distingue des formes de capitalisme comme le capitalisme financier entre autres. C'était très intéressant et je pense que je vais me procurer son bouquin.
Hier soir Michel Onfray sur France culture présentait sa vision du capitalisme. Il considère le capitalisme en tant que accumulation de capital comme un fait naturel qui répond à un besoin de sécurité. Ensuite il distingue des formes de capitalisme comme le capitalisme financier entre autres. C'était très intéressant et je pense que je vais me procurer son bouquin.
Le capitalisme est le comportement normal de tout être doué d'un minimum de réflexion, ou même d'instinct, y compris ... les écureuils !
L'anti capitalisme, c'est le gang des cigales icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
L'anti capitalisme, c'est le gang des cigales icon_biggrin icon_biggrin icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- artragis
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naturel? non. Le capital ne nait que lorsque la valeur marchande nait.
Le principe de faire des réserves pour l'hivers n'est pas une forme de capitalisme mais une logique de survie.
Le seul point commun entre les deux c'est qu'on amasse tout le temps quelque chose. Maintenant lorsque les premières économies basées sur le troc faisaient des réserves elles ne faisaient que des réserves en nature : se nourrir, se chauffer...
Le capitalisme va, lui, toujours vers l'amas de richesse, mais pas forcément avec un but. Ainsi on peut amasser de la valeur marchande : l'argent, des produits (les personnes qui ont fait la guerre ont souvent pris l'habitude d'avoir beaucoup de réserves d'ailleurs), des titres de propriété (actions, CDS...).
Mais quoi qu'il arrive il y a un étalon commun : l'argent : tout a une valeur en argent qui est toujours supérieur à la valeur utile ajoutée à la valeur du travail effectué. Le capitalisme c'est ça : faire payer une chose plus que la somme des valeurs qui constitue cette chose. Le capitalisme c'est le concept de valeur ajoutée.
Le principe de faire des réserves pour l'hivers n'est pas une forme de capitalisme mais une logique de survie.
Le seul point commun entre les deux c'est qu'on amasse tout le temps quelque chose. Maintenant lorsque les premières économies basées sur le troc faisaient des réserves elles ne faisaient que des réserves en nature : se nourrir, se chauffer...
Le capitalisme va, lui, toujours vers l'amas de richesse, mais pas forcément avec un but. Ainsi on peut amasser de la valeur marchande : l'argent, des produits (les personnes qui ont fait la guerre ont souvent pris l'habitude d'avoir beaucoup de réserves d'ailleurs), des titres de propriété (actions, CDS...).
Mais quoi qu'il arrive il y a un étalon commun : l'argent : tout a une valeur en argent qui est toujours supérieur à la valeur utile ajoutée à la valeur du travail effectué. Le capitalisme c'est ça : faire payer une chose plus que la somme des valeurs qui constitue cette chose. Le capitalisme c'est le concept de valeur ajoutée.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Je suis d'accord avec ce que tu dis mais je crois que tu mélanges tout lorsque tu dis "Le capitalisme c'est le concept de valeur ajoutée".
Selon l'intervenant, le capital nait dès qu'il y a épargne (même les noisettes). Mais c'est un point de vue. Pour lui il n'est pas besoin de les échanger. Mais dès qu'il y a réserve de nouriture, l'échange apparaît naturellent. Les noisettes de l'écureuil peuvent être découvertes par une souris qui les consommera.
La valeur ajoutée, c'est le résultat du travail. C'est ce que tu peux soit consommer, soit donner, soit capitaliser.
Selon l'intervenant, le capital nait dès qu'il y a épargne (même les noisettes). Mais c'est un point de vue. Pour lui il n'est pas besoin de les échanger. Mais dès qu'il y a réserve de nouriture, l'échange apparaît naturellent. Les noisettes de l'écureuil peuvent être découvertes par une souris qui les consommera.
La valeur ajoutée, c'est le résultat du travail. C'est ce que tu peux soit consommer, soit donner, soit capitaliser.
- El Fredo
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Le capitalisme ce n'est pas seulement accumuler un capital, c'est en tirer un revenu. Ce que visiblement les écureuils ne font pas icon_mrgreen
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Je connais bien la définition sommaire du capitalisme selon Onfray, elle me fait sortir de mes gonds depuis près de dix ans. Je suis entièrement d'accord avec El Fredo sur ce coup !
PS : La proposition d'Onfray d'édifier un "capitalisme libertaire" me parait fondamentalement idiote même après avoir entendu ses explications en long, en large et en travers.
PS : La proposition d'Onfray d'édifier un "capitalisme libertaire" me parait fondamentalement idiote même après avoir entendu ses explications en long, en large et en travers.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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