En Belgique le travail rend libre

[racaille]

Trouvé sur le blog de Jovanovic (source RTBF) :

Ouvriers réquisitionnés par la police à Feluy : toujours le blocage ce lundi

REGIONS | lundi 17 octobre 2011 à 7h37

Les ouvriers de l'usine chimique Ineos à Feluy sont toujours en grève ce matin. Le mouvement a démarré vendredi. Au départ, une centaine de travailleurs dénonçaient un blocage dans la négociation d'une nouvelle convention collective de travail. Mais le mouvement s'est durci quand la direction d'Ineos a fait appel aux autorités provinciales et à la police pour réquisitionner les ouvriers.

De mémoire d'ouvriers sur le site d'Ineos à Feluy, c'est la première fois que la direction fait réquisitionner du personnel. D'après les syndicats, certains travailleurs de l'usine chimique ont vu la police débarquer chez eux la veille de la grève, parfois au beau milieu de la nuit. ''Il y a 46 ouvriers qui ont vu, en même temps partout dans le pays, l’arrivée de la police pour les réquisitionner au travail'', précise Thierry Allard, délégué FGTB chez Ineos. ''C’est un cas sans précédent. Ce sont des mesures tout à fait disproportionnées par rapport au droit de grève qui est un droit inaliénable pour les travailleurs.''

Pour la direction, cette réquisition se justifie pour des raisons de sécurité. Le site d'Ineos est en effet classé Seveso 2. Mais pour les représentants du personnel, l'argument ne tient pas, les ouvriers ayant déjà mis en sécurité l'usine avant la grève.

Quoiqu'il en soit, le personnel gréviste ne décolère pas, au point que l'origine du conflit social passe aujourd'hui au second plan. ''On ne parle même plus de la convention collective'', regrette encore Thieery Allard. ''Il y en a un qui nous a dit n’avoir jamais vu cela en 42 ans de carrière. Que la police vienne les chercher par la peau du dos et leur dise que s’ils n’obtempèrent pas, ils risquent la prison.''

Dans ce contexte, les ouvriers d'Ineos parlent désormais d'un durcissement du mouvement et d'un conflit qui pourrait durer plusieurs jours sur le site de Feluy. Ce lundi matin, un piquet bloque toujours l'accès du site d'Inéos. Seuls les ouvriers réquisitionnés pénètrent dans l'usine. Mais les syndicats ont introduit un recours au Conseil d'Etat pour annuler cet ordre de réquisition. Leur recours sera examiné mardi matin.

Jean-Christophe Adnet

http://www.rtbf.be/info/regions/detail_ ... id=6928883

[Narbonne]

"Le Sénat Belge a relançé la polémique sur le commerce illicite des minerais exploités illégalement dans la partie Est de la RDC. Dans un rapport datant du 5 mai 2010, sa commission en charge des relations extérieures et de la défense est arrivée à relever des faits qui impliquent ouvertement la Belgique dans l’exploitation et le trafic des richesses naturelles de l’Est de la RDC.

La Belgique serait-elle devenue la nouvelle plaque tournante des minerais du sang ? En tout cas, le Sénat belge est formel sur le sujet et note dans son rapport que Bruxelles héberge les sociétés les plus dominantes du commerce des minerais exportés frauduleusement à partir de l’Est de la RDC."

Esperons qu'Obama, grâce a sa loi sur les minerais de sang, pourra arreter cela.

[Nombrilist]

Encore des ouvriers qui n'ont rien compris. Face à de tels patrons, il faut employer la méthode française: 2-3 bouteilles de Butagaz près d'un fourneau. Un ou deux chefs dans un bureau, et le tour est joué: 50 000 euros d'indemnité de départ et 2 ans de salaire à taux plein.

[pwalagratter]

La police et la justice en Belgique sont donc payées pour jouer au chien de berger ?

[Nombrilist]

Et ses dirigeants se disent socialistes.

[lancelot]

en même temps ... ils sont belges ....

[mps]

Feluy est une usine Seveso, bref, à haut risque.

Pas question ne remettre sa surveillance et sa maintenance à plus tard, au gré des palabres syndicales.

Il a donc fallu, comme la Loi le prévoit, réquisitionner 8 ouvriers (sur la masse !) pour assurer la sécurité de ol'usine, une réquisition prise par le Gouverneur, dont c'est le rôle.

Le temps que des dizaines de gens, mis dans l'incapacité d'assurer leur service par les terroristes syndicaux, se fassent connaître, qu'on libère les réquisitionnés, et qu'on les remplace par des volontaires.

Avez-vous quelque chose à redire ?

Ou aboyez-vous avec les loups par désoeuvrement ? icon_biggrin

[artragis]

ils disent 48, pas 8...
ensuite les employers disent avoir sécurisé l'usine.
Je pense qu'on ne peut pas se donner un avis tant que le recours n'a pas été étudié par les autorités belges qui elles mèneront une enquête pour savoir laquelle des deux parties a raison : la direction qui dit que le risque Seveso nécessite 48 employés ou les grévistes qui disent avoir sécurisé le site.

[Golgoth]

Je pense qu'on devrait réquisitionner mps, avec sa compétence en Seveso elle pourra assuré la sécurité de l'usine et empêcher une catastrophe. Fais ton devoir mps, on te soutiens !

[mps]

s disent 48, pas 8...
ensuite les employers disent avoir sécurisé l'usine.
Je pense qu'on ne peut pas se donner un avis tant que le recours n'a pas été étudié par les autorités belges qui elles mèneront une enquête pour savoir laquelle des deux parties a raison : la direction qui dit que le risque Seveso nécessite 48 employés ou les grévistes qui disent avoir sécurisé le site.

Non et oui : 48 ouvriers ont été mis à disposition par réquisition, pour assurer un roulement de 8 et une réserve pour maladie, par exemple. Autrement dit, 8 seulement par pause.

Les employés n'ont évidemment pas compétence pour sécuriser le site, et n'y ont pas mis les pieds : même de bonne volonté, un comptable ou une dactylo ne règlent pas des manomètres.

Autre point : le droit de grève, c'est celui de se croiser les bras, pas d'empêcher ceux qui veulent travailler de le faire. Ca, c'est du terrorisme syndical fasciste. Or, on l'a vu immédiatement, ls ouvriers volontaires ne manquaient pas pour remplacer les réquisitionnés.

[lancelot]

s disent 48, pas 8...
ensuite les employers disent avoir sécurisé l'usine.
Je pense qu'on ne peut pas se donner un avis tant que le recours n'a pas été étudié par les autorités belges qui elles mèneront une enquête pour savoir laquelle des deux parties a raison : la direction qui dit que le risque Seveso nécessite 48 employés ou les grévistes qui disent avoir sécurisé le site.

Non et oui : 48 ouvriers ont été mis à disposition par réquisition, pour assurer un roulement de 8 et une réserve pour maladie, par exemple. Autrement dit, 8 seulement par pause.

Les employés n'ont évidemment pas compétence pour sécuriser le site, et n'y ont pas mis les pieds : même de bonne volonté, un comptable ou une dactylo ne règlent pas des manomètres.

Autre point : le droit de grève, c'est celui de se croiser les bras, pas d'empêcher ceux qui veulent travailler de le faire. Ca, c'est du terrorisme syndical fasciste. Or, on l'a vu immédiatement, ls ouvriers volontaires ne manquaient pas pour remplacer les réquisitionnés.

Ou tu as vu que l'usine était bloquée ??? Arrête de délirer et lis le communiqué :

De mémoire d'ouvriers sur le site d'Ineos à Feluy, c'est la première fois que la direction fait réquisitionner du personnel. D'après les syndicats, certains travailleurs de l'usine chimique ont vu la police débarquer chez eux la veille de la grève, parfois au beau milieu de la nuit.

Drôlement forts ces grévistes belges .... ils bloquent tout en dormant chez eux .... Ca doit être des bi (flamands / wallons) qui se dédoublent la nuit ....

[racaille]

Le Paradis belge en prend un sacré coup ! Les dernières réquisitions de travailleurs ne datent-elles pas de l'occupation allemande il y a plus d'un demi-siècle ?

[mps]

Non, lors des grèves par exemple, il appartient au "préfet" de réquisitionner les effectifs nécessaires au ramassage des immondices (santé publique), ou pour assurer la sécurité de points sensibles. Cela s'est fait à diverses reprises, et souvent même en bonne entente avec les syndicats, qui ne voulaient pas baisser pavillon, mais pas non plus provoquer des catastrophes.

Basta des arguties enfantines : oui, certains réquisitionnés dormaient, d'autres assuraient le piquet de grève.

[Ilikeyourstyle]

Le gouvernement belge a raison. On en a assez du chantage des syndicats. Quand l'outil de travail est une usine chimique Severso Niveau 2 et qu'on ne saurait arrêter le procédé ni vider les cuves de stockage en 5 minutes parce que le comissaire politique du soviet local en a ainsi décidé ( le plus souvent parce que le directeur d'usine a refusé de donner une valise de billets au dit comissaire politique), le gouvernement doit réquisitionner les ouvriers, les contremaitres et les cadres pour assurer la sécurité de l'établissement pour lesquels ils sont les seuls à avoir les qualifications requises (par la loi aussi bien que par le simple bon sens).

J'y suis passé, je pourrais vous en parler des heures ... des salopards de la CGT (et du FN en passant, tellement racistes qu'on ne pouvait même pas mettre un nordaf avec eux). Ils nous avaient même appelé l'inspection du travail et foutu la direction au tribunal parce que les cadres et contremaitres prenaient les manettes sur une grève perlée d'une heure par poste sur les postes de week-end , pendant 6 semaines. Ces salopards avaient même écrit à l'inspection du travail pour dire que nous étions une grosse bande d'incapables ( une douzaine d'ingénieurs diplômés des grandes écoles dont un polytechnicien et deux gadzarts et une douzaine de contremaitres tous bac+2 avec 15 ans d'expérience). En regardant de plus près, l'inspectrice s'est rendue de compte que l'installation avait été conçue et démarrées par moi-même et un collègue ...

Le droit de grêve devrait être supprimé dans toute l'UE pour les fonctionnaires, les salariés des boites d'utilités (énergie, eau, déchets) et de services fondamentaux (hopitaux, transports publics).

[mps]

icon_biggrin Sans être aussi énergique, ni nier le droit de grève (le vrai, celui de se croiser les bras, pas de f... le bordel), il est évident qu'il y a toujours eu un consensus "pour préserver l'outil".

On remarque à Feluy qu'après la réquisition indispensable, les syndicats se sont calmés, et ont laissé passer la masse des volontaires qu'ils bloquaient, avec des moeurs carrément fascistes.