Enfin un bon ministre de la recherche

[Nombrilist]

Enfin un ministre qui a compris que le classement de Shanghai est une imposture et qu'il est totalement inepte de vouloir y correspondre. Il était temps. ça nous change du gouvernement précédent. De l'air.

http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2012/08/16/2245/

[Jean]

En effet le classement n'est pas adapté en particulier à la France dont les meilleurs établissements ne sont pas des universités.


Cela dit il n'est pas stupide d'essayer d'améliorer nos universités dès lors qu'elles existent... Tout le monde ne peut pas aller ailleurs.

La comparaison de nos universités avec les étrangères nous permettra peut-être de les faire progresser.

[El Fredo]

Le changement c'est maintenant !

[Nombrilist]

"La comparaison de nos universités avec les étrangères nous permettra peut-être de les faire progresser."

Pour les faire progresser, je pense qu'il vaut mieux regarder quelles missions on veut leur faire remplir et agir en conséquence. Comparer avec le reste du monde n'a pas vraiment d'intérêt. Et d'ailleurs, pourquoi penser qu'ailleurs, c'est mieux ?

[artragis]

Nous ne performerons jamais dans le classement de Shangai parce que nous avons le CNRS.

[Nombrilist]

Et l'INRA. Et l'INSERM.

[Florian]

Enfin un ministre qui a compris que le classement de Shanghai est une imposture et qu'il est totalement inepte de vouloir y correspondre. Il était temps. ça nous change du gouvernement précédent. De l'air.

http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2012/08/16/2245/

Bizzare, un ministre de la recherche qui lit un compte-rendu de manipulation et qui dit le thermomètre est faux, il mesure 39 alors que je veux 4.

Il est vrai qu'avec son maitre à penser Destot, Geneviève Fiorasso a été formée à truquer beaucoup plus que çà. invision:

[Nombrilist]

Elle ne dit pas que le thermomètre est faux. Elle explique que ce n'est pas un thermomètre. Et elle a bien raison.

[artragis]

Effectivement, si on veut jouer dans les métaphore, la dame est en train d'explique qu'un baromètre n'est pas un thermomètre, les informations du premiers sont toujours intéressantes, mais on ne peut pas tout lui faire dire.
Et puis ce baromètre est calibré sur l'altitude des USA entre autre (pour filer la métaphore). ce différenciel d'altitude (CNRS, INRA...) explique des résultats biaisés.

[Florian]

Comme vous voulez, mais nos universités sont à la traine et vous le savez très bien. Pour les grandes écoles opérant sur les segments pointus (ingénieurs, commerce/finance/management), elles sont bonnes mais trop petites. Il va falloir faire des réorganisations structurelles. Mais le plus simple reste de dire qu'il n'y a aucun problème. C'est un vieux compromis droite-gauche, il est décidé d'attendre la faillite de la France pour en fermer la moitié et privatiser l'autre moitié.

[artragis]

Comme vous voulez, mais nos universités sont à la traine et vous le savez très bien.

Non, elle n'y sont pas. C'est même plutôt bon les universités françaises. Pour preuve, contrairement aux allemands, nous en avons 2 dans le top 50 !
Qu'il y en ai des mauvaise, c'est sûr, mais ça n'empêche pas d'autres d'être très performantes et d'offrir des formations d'une qualité irréprochable et très recherchées.

Les "grandes écoles" seront toujours "petites" mais il faut bien faire attention à une chose : souvent elles sont rassemblées dans des regroupements de compétences. Par exemple, à Lille nous avons la catho, au sein de celle-ci nous avons la FESIC (qui a été renommée), et pour mon école l'ISEN, elle vient de signer un partenariat pour former le groupe HEI-ISA-ISEN. Des centres de co-design ont été construits (dont un qui a reçu 5 millions d'€ de l'état, en tant que projet innovant. Il est en construction actuellement d'ailleurs).

L'université française n'est pas une usine à échec. Bien au contraire, nos universités s'étant très bien intégrées à l'Europe, elles ont remis sur les railles des élèves moyens voire parfois (pour les vraies succes story) faibles. Les jeux des passerelles tourne à plein régime en France et nos étudiants, s'ils ont souvent un problème d'expérience ont tout de même un savoir faire ET (et j'insiste sur le ET) un bagage théorique assez grand. Ce qui nous démarque des université anglosaxonne reste notre culture à la base, pas la qualité des études.

[Nombrilist]

Une université n'a pas vocation à faire des bénéfices. Elle a vocation à former des étudiants pour qu'ils puissent trouver ou créer du travail. C'est ça l'objectif prioritaire. Et ça, le classement de Shanghai ne le mesure pas. Le modèle français repose sur le financement des universités par tous, ce que je trouve normal. Maintenant, je suis d'accord que la recherche universitaire, il y a des endroits où ce n'est pas terrible, et la recherche à destination des entreprises, c'est sale. Mais j'espère que ça va changer.

[Florian]

Vous êtes sur la même ligne de cocorico que Madame Fiorasso. M'en fout, il y a de grandes chances pour que mon mouflé traverse l'Atlantique assez vite.

[Nombrilist]

Tant mieux pour lui. Si papa peut financer, y a pas de souci.

[Florian]

On verra, je ne ferai pas de crédit là-dessus.