Hommage aux Harkis
Bonsoir,
"Aujourd'hui, la République rend un hommage solennel aux Harkis et aux membres des formations supplétives qui ont servi la France tout au long de la guerre d'Algérie.
Nous nous inclinons avec respect devant la mémoire des morts. Leur souvenir ne s'efface pas et le nom de chacun d'entre eux est entré dans notre mémoire nationale. Leur histoire est notre histoire.
Nous exprimons, par cette journée nationale, la reconnaissance du pays tout entier envers les Harkis et tous ceux qui ont fait le choix de la France durant ces années terribles.
Leur sacrifice fut double.
De 1954 à 1962, ils ont combattu avec courage et vaillance dans des opérations militaires aux côtés de l'armée française ou simplement en défendant leur village. Tous sont restés indéfectiblement fidèles à la France, jusque dans l'adversité la plus tragique.
Mais la paix retrouvée n'a pas marqué la fin de leurs souffrances. Ils ont vécu la terrible épreuve de l'exil. Arrachés à leur terre natale, à leur famille et à leur culture, ils ont traversé la Méditerranée. Ils ont tout quitté et tout recommencé. Ils ont dû reconstruire leurs vies dans une métropole qui ne les attendait pas.
Ces hommes et leurs familles ont vécu les pires drames. Ils ont connu les pires difficultés. Mais ils sont restés, malgré tout, des hommes dignes, des hommes debout, fidèles aux valeurs de la République.
Regardons ce que fut leur vie : ils nous apprennent le courage et la volonté, l'honneur et la fidélité. Ils ont mérité le soutien de la communauté nationale.
Hommages aux Harkis et aux membres des formations supplétives qui ont combattu jusqu'au sacrifice suprême pour la France en Algérie."
Ce message signé Falco, le Secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants sera lu demain.
Demain, 25 septembre 2009, hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives (Forces composées de militaires autochtones engagés temporairement en complément de troupes régulières)
Cette journée nationale existe depuis 2001.. Il aura fallu quelques années, 40 ans pour que soit reconnu les massacres lors du retrait des troupes française en Algérie...
à plus
"Aujourd'hui, la République rend un hommage solennel aux Harkis et aux membres des formations supplétives qui ont servi la France tout au long de la guerre d'Algérie.
Nous nous inclinons avec respect devant la mémoire des morts. Leur souvenir ne s'efface pas et le nom de chacun d'entre eux est entré dans notre mémoire nationale. Leur histoire est notre histoire.
Nous exprimons, par cette journée nationale, la reconnaissance du pays tout entier envers les Harkis et tous ceux qui ont fait le choix de la France durant ces années terribles.
Leur sacrifice fut double.
De 1954 à 1962, ils ont combattu avec courage et vaillance dans des opérations militaires aux côtés de l'armée française ou simplement en défendant leur village. Tous sont restés indéfectiblement fidèles à la France, jusque dans l'adversité la plus tragique.
Mais la paix retrouvée n'a pas marqué la fin de leurs souffrances. Ils ont vécu la terrible épreuve de l'exil. Arrachés à leur terre natale, à leur famille et à leur culture, ils ont traversé la Méditerranée. Ils ont tout quitté et tout recommencé. Ils ont dû reconstruire leurs vies dans une métropole qui ne les attendait pas.
Ces hommes et leurs familles ont vécu les pires drames. Ils ont connu les pires difficultés. Mais ils sont restés, malgré tout, des hommes dignes, des hommes debout, fidèles aux valeurs de la République.
Regardons ce que fut leur vie : ils nous apprennent le courage et la volonté, l'honneur et la fidélité. Ils ont mérité le soutien de la communauté nationale.
Hommages aux Harkis et aux membres des formations supplétives qui ont combattu jusqu'au sacrifice suprême pour la France en Algérie."
Ce message signé Falco, le Secrétaire d'Etat à la Défense et aux anciens combattants sera lu demain.
Demain, 25 septembre 2009, hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives (Forces composées de militaires autochtones engagés temporairement en complément de troupes régulières)
Cette journée nationale existe depuis 2001.. Il aura fallu quelques années, 40 ans pour que soit reconnu les massacres lors du retrait des troupes française en Algérie...
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- keserasera
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- Enregistré le : 11 avr. 2009, 00:00:00
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Qu'il me soit permis de rappeler:
1 - Télégramme n°125/IGAA - 16 mai 1962/ Strict. Confidentiel.
"Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut Commissaire (en Algérie) rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et commandants d'unités."
Ce télégramme fut suivi de la Directive du même Ministre d'Etat, Louis Joxe:
" Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l'armée que dans l'administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées.
Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général,* seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu'il soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril.
Je n'ignore pas que ce renvoi peut-être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d'assurer l'avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d'éviter de donner la moindre publicité à cette mesure."
15 juillet 1962
Louis Joxe
* Quel "plan général" ? Il n'a existé aucun "plan" de rapatriement des supplétifs de l'armée française. Les célibataires avaient été placés devant le choix: ou retourner à la vie "civile", ou contracter un engagement dans l'armée française. Mais la grande majorité de ces supplétifs étaient mariés et pères de familles !
1 - Télégramme n°125/IGAA - 16 mai 1962/ Strict. Confidentiel.
"Ministre Etat Louis Joxe demande à Haut Commissaire (en Algérie) rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français Musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et commandants d'unités."
Ce télégramme fut suivi de la Directive du même Ministre d'Etat, Louis Joxe:
" Je vous renvoie, au fur et à mesure, à la documentation que je reçois au sujet des supplétifs. Vous voudrez bien faire rechercher, tant dans l'armée que dans l'administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement, et faire prendre les sanctions appropriées.
Les supplétifs débarqués en métropole, en dehors du plan général,* seront renvoyés en Algérie, où ils devront rejoindre, avant qu'il soit statué sur leur destination définitive, le personnel déjà regroupé suivant les directives des 7 et 11 avril.
Je n'ignore pas que ce renvoi peut-être interprété par les propagandistes de la sédition, comme un refus d'assurer l'avenir de ceux qui nous sont demeurés fidèles. Il conviendra donc d'éviter de donner la moindre publicité à cette mesure."
15 juillet 1962
Louis Joxe
* Quel "plan général" ? Il n'a existé aucun "plan" de rapatriement des supplétifs de l'armée française. Les célibataires avaient été placés devant le choix: ou retourner à la vie "civile", ou contracter un engagement dans l'armée française. Mais la grande majorité de ces supplétifs étaient mariés et pères de familles !
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac
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- keserasera
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Il fallait surtout les sauvegarder des vengeances de l'ALN, quitte à rompre les accords de cessez le feu. Or, et les télégrammes que j'ai publié démontrent que l'état français a agi de façon criminelle vis à vis d'eux.lambertini a écrit :le harkis etaient des patriote trompée par les politique, baucoups sont morts assasinés.
abandonner , oublier par la france, qui veut aujourdhui faire bonne figure,
c est une honte, c etait en 1962 quil faillaient leurs rendre honnages
Dire que l'état d'aujourd'hui contredit celui d'hier, non ! Cet "hommage" annuel est une façon de se "dédouaner" plus électorale que patriotique. Il faut que cet état reconnaisse ce qui demeure un crime contre l'humanité. A partir de là on pourra parler de "contradiction".
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac
http://www.algeria-watch.de/fr/article/ ... _alger.htm
C'est encore pire que ce qu'évoque Keserasera ...
Si les portes du Maghreb leur sont fermées, ils n'ont guère bénéficié de la générosité de la France qui les a vaguemennt tolérés en sous-statut pendant pous de 30 ans.
C'est encore pire que ce qu'évoque Keserasera ...
Si les portes du Maghreb leur sont fermées, ils n'ont guère bénéficié de la générosité de la France qui les a vaguemennt tolérés en sous-statut pendant pous de 30 ans.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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