Le palmarès des formations qui mènent le plus au chômage

[Nico37]

Il y a trop d'étudiants en France pour le marché à pourvoir. Il n'y a pas assez d'apprentis, et c'est d'ailleurs pour cà que le gouvernement vient de supprimer l'apprentissage à 14 ans. Démagogie, incompétence et corruption...

Les entreprises de plus de 250 salariés sont incapables de respecter le nombre d'alternants si bien qu'elles s'arrachent le premier venu, c'est carrément pathétique surtout quand c'est la DRH qui te fait limite de la drague...

[Jean]

Cela fait 40 ans qu'ont dit qu'il est necessaire de reformer la fac mais il ne se passe rien.

C'est tellement énorme (il y a des centaines de milliers d'étudiants dans le tuyau).

Et puis une incapacité à adapter le corps enseignant, alors évidment on forme toujours de la même façon aux mêmes choses.

L'évolution, réelle pourtant, est lente (au rythme des "disparitions professionnelles")

[Nico37]

Cela fait 40 ans qu'ont dit qu'il est necessaire de reformer la fac mais il ne se passe rien.

C'est tellement énorme (il y a des centaines de milliers d'étudiants dans le tuyau).

Et puis une incapacité à adapter le corps enseignant, alors évidment on forme toujours de la même façon aux mêmes choses.

L'évolution, réelle pourtant, est lente (au rythme des "disparitions professionnelles")

ça se voit que tu n'a pas mis un pied dans une quelconque université dans les 15 dernières années...
Le LMD a tout ravagé, la recherche fondamentale est sinistrée, l'entreprise est en position de force pour aboutir au final une fac à financement public mais à gestion totalement privée...

[Jean]

Le fait d'avoir massivement augmenté le nombre d'étudiants en laissant s'accroître de façon importante le nombre de bacheliers a conduit à un appauvrissement en moyen des universités obligés à absorber ces nombreux étudiants nouveaux.

Les gandes Ecoles ne sont pas concernées du fait de leurs effectifs quasi constants.

Le fait que nous ayans fait le choix d'accroitre la formation de nos jeunes n'est peut-être pas un mauvais choix mais encore faut-il d'une part les orienter vers des filières porteuses d'avenir et d'autre part de faire une sélection de qualité évitant les égarements qui condusent à de nombreux echecs notamment en première année d'etudes superieures.

Le pire eut été (je demande pourquoi j'utilise ce temps...) d'accroître le nombre de bacheliers pour des raisons démagogiques et électorales et de ne rien prévoir derrière si ce n'est une orientation par défaut sur la base du nombre de places disponibles en fac c'est à dire par le nombre de profs (inamovibles) en poste.

Un tel système conduirait (décidemment je pense avoir des problèmes dans l'utilisation de mes temps) à des déceptions d'abord puis à des désespoirs.
Ce serait la meilleur façon de laisser croire aux jeunes qu'ils vont obtenir des postes de responsabilité du fait de leur niveau d'étude. Ce serait la porte ouverte soit à des échecs en cours de formation soit à la déception des sortants diplômés.

Et ensuite comment entrer dans le monde du travail ?

Car le système actuel n'implique le monde du travail (réceptacle pourtant de la plupart des formés) qu'en dernier ressort.

C'est le marché du travail qui aujourd'hui prend en charge le problème de l'orientation. Certains trouvent un travail correspondant à leurs attentes, d'autres n'en trouvent pas et se rabattent soit sur un travail par défaut (beau début de carrière !!!) soit sur... rien

[Nico37]

Le chômage est largement déconnecté des choix faits par les étudiants ; autant que chacun puisse faire dans de bonnes conditions les études de son choix...

Le chômage dans l'informatique a enfin baissé en février Virgile Juhan 27/03

Après huit mois de hausse consécutive, le nombre de demandeurs d'emploi dans l'informatique a baissé en février. Il reste cependant exceptionnellement haut.

La tendance s'inverse. Après huit mois de hausse consécutive, le nombre de demandeurs d'emploi dans l'informatique a baissé en février, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère du Travail. La baisse est légère. Entre janvier et février 2013, le nombre d'inscrits à Pôle emploi passe de 37 300 à 36 900 dans la catégorie Systèmes d'information et de télécommunication.

(...)

[Jean]

[quote="Nico37"]Le chômage est largement déconnecté des choix faits par les étudiants ; autant que chacun puisse faire dans de bonnes conditions les études de son choix...

et devienne chomeur sans jamais exercer le métier qu'il a choisi sans tenir compte des besoins de la société.

Approche assez égoïste. Quoique...

J'en arrive à imaginer qu'une telle tenacité à choisir des voies sans avenir cache un désir de ne pas trouver de travail.

[Nico37]

Le chômage est largement déconnecté des choix faits par les étudiants ; autant que chacun puisse faire dans de bonnes conditions les études de son choix...

et devienne chomeur sans jamais exercer le métier qu'il a choisi sans tenir compte des besoins de la société.

Approche assez égoïste. Quoique...

J'en arrive à imaginer qu'une telle tenacité à choisir des voies sans avenir cache un désir de ne pas trouver de travail.

C'est le cas aussi des informaticiens alors que c'est une filière valorisée ; donc mieux vaut être chômeur dans une filière valorisée que non valorisée :

[Jean]

Le chômage est largement déconnecté des choix faits par les étudiants ; autant que chacun puisse faire dans de bonnes conditions les études de son choix...

et devienne chomeur sans jamais exercer le métier qu'il a choisi sans tenir compte des besoins de la société.

Approche assez égoïste. Quoique...

J'en arrive à imaginer qu'une telle tenacité à choisir des voies sans avenir cache un désir de ne pas trouver de travail.

C'est le cas aussi des informaticiens alors que c'est une filière valorisée ; donc mieux vaut être chômeur dans une filière valorisée que non valorisée :

Oui.

Dans la mesure où on cherchce vraiment du travail. Sinon non car on devra répondre à des tas de propositions...

[les orteils]

En vrac : dès le primaire, on ne fait plus redoubler, donc qu'on ait ou pas le niveau, qu'on travaille ou qu'on soit fainéant, on passe. Arrivé à la fac, pas de contraintes, donc on continue à ne pas travailler. On finit par se planter, ou par suivre des formations qui ne mènent à rien sur le marché du travail.
Au contraire, ceux qui ne sont pas faits pour les études et qui ont des parents clairvoyants s'orientent vers des formations courtes et professionalisantes ; ils trouvent vite du travail, et bien payés : je connais un boulanger à 2800 €, un plombier à 2300 €, un paysagiste à 1900 €.. Je connais beaucoup plus de licenciés en sociologie, histoire ou psycho qui sont au chômage et vivent de petits boulots.
Une anecdote : fac d'Evry cette année : 12 élèves maxi en 1° année de maths, parfois à 3 seulement et le prof repart alors sans faire cours. Mais aux partiels, plus de 80 élèves, qui restent une heure, juste pour avoir leur carte d'étudiant. Les profs n'avaient pas prévu assez d'énoncés ! Détail sordide que je ne cache pas : très peu de blancs parmi ces étudiants touristes venus juste chercher leur carte...

[Nico37]

http://actu-politique.info/les-10-pires ... 10688.html