Plus de 3 millions d'actifs présentent un risque élevé de "burn-out"

[Nombrilist]

Perso, si j'avais un chef qui s'amusait à me foutre la pression, ma qualité de travail baisserait énormément.

[Cobalt]

Perso, si j'avais un chef qui s'amusait à me foutre la pression, ma qualité de travail baisserait énormément.

Oui, mais si on te mets pas la pression c'est sans aucun doute que tu fais bien ton job, cela dit, il y a des endroits type usine voire administration dans lesquelles tu peux tomber sur des sa.. ries des supérieurs hiérarchiques.

[Nombrilist]

Rappelons que France-Télécom avait érigé ce genre de management en exemple à suivre (décidé par le PDG en personne).

[Cobalt]

Rappelons que France-Télécom avait érigé ce genre de management en exemple à suivre (décidé par le PDG en personne).

De passer de l'administration au privé, il y en a qui ont préféré le suicide. C'est sur que ce n'est pas simple il arrive même, que les gens se mettent la pression tout seul et pour leur propre boitée et tombe malade, ( j'en connais quelque chose ).

[Nombrilist]

Non non, la politique était de mettre les anciens fonctionnaires au placard et sans travail pour qu'ils démissionnent. Je le sais, j'ai de la famille à qui c'est arrivé chez FT.

[Cobalt]

Non non, la politique était de mettre les anciens fonctionnaires au placard et sans travail pour qu'ils démissionnent. Je le sais, j'ai de la famille à qui c'est arrivé chez FT.

Oui, je me souviens bien, c'est certain que ce n'est pas simple.

[Lucas]

Effectivement le problème vient souvent de la hiérarchie, qui met la pression, qui donne des objectifs presque irréalisables. Quand il y a quelques années j'ai eu mon vrai premier cdd (qui a débouché sur un cdi), je prenais jamais de Rtt, peu de vacances, le soir je lisais mes mails chez moi, j'y répondais.

J'étais stressé, anxieux, fatigué.

Après 1 an et demi, à vivre presque pour le boulot, j'ai pris de vrais vacances, et là je me suis dit que c'était inutile d'en faire autant, je ne serais pas mieux vu, ni mieux payé. Et depuis j'ai retrouvé un certain équilibre et ça va beaucoup mieux.

[Nombrilist]

Voilà.

[politicien]

Je me reconnais beaucoup dans tes propos lucas.

[Narbonne]

Il faut toujours se poser la question "Est ce que la Terre va s'arrêter de tourner, si je ne fais pas cela ?"

[Nombrilist]

T'as raison. Ma femme m'a demandé de faire la vaisselle, mais je la ferai pas.

[politicien]

Il faut toujours se poser la question "Est ce que la Terre va s'arrêter de tourner, si je ne fais pas cela ?"

Sauf que quand tu démarres en entreprise, et bien oui tu dis que tu si tu fais pas ça ou ça, la terre va s'arrêter de tourner. C'est comme cela qu'on se met une certaine pression et qu'on ne pense qu'au travail.

[Narbonne]

Il faut relativiser pour faire baisser la pression. Ensuite, environ 1 problème sur 2 ou 3 se règle tout seul.

[politicien]

Le « burn-out » est-il le nouveau mal du siècle ? Près de 12 % de la population active en souffre, selon Jean-Claude Delgènes, directeur du cabinet Technologia, cité par Libération qui consacre sa « une » à « l'effondrement au travail ». Le malaise touche 3,2 millions de personnes en France.

Lire : Le burn-out reste mal défini, mal quantifié

Alors que l’Assemblée nationale examine à partir de mardi 26 mai le projet de loi sur le dialogue social du ministre du travail, François Rebsamen, certains élus y voient l'occasion d'évoquer le problème.

« De la responsabilité de la gauche »
Parmi eux, Benoît Hamon, député PS des Yvelines, porte trois amendements pour la reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle. « Il en va de la responsabilité de la gauche d'adapter les protections aux nouvelles menaces », lance-t-il dans Libération.
« Reconnaître la cause professionnelle de ce mal, c'est obliger les entreprises à payer pour les dégâts qu'elles engendrent sur la santé des salariés. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sante/article/201 ... bJdCTjY.99

[Nolimits]

Même pour des choses aussi graves, il y a des "modes" : il y a eu le "harcèlement moral" et maintenant, la mode est au "burn-out" (3,2 millions de personnes ! alors qu'on ne sait pas vraiment ce que c'est ! On connaît tous des gens qui sont "débordés" avec rien... ) C'est vrai que c'est plus "hype" un terme comme ça...