[/align]On croyait ce mal réservé au Japon, où sous le nom de Karoshi, il fait plus de 10.000 victimes par an . Erreur. En France, plus de 3 millions d'actifs présentent un risque élevé de faire un "burn-out", un terme anglo-saxon que le français peut traduire par "syndrome d'épuisement professionnel". C'est la conclusion du cabinet de prévention des risques professionnels Technologia qui se fonde sur un sondage mené auprès de 1.000 actifs (*).
De cette étude publiée mercredi (voir l'étude complète ici ), il ressort que 12,6% des actifs y sont exposés, ce qui rapporté à la population active porte à 3,2 millions le nombre de personnes concernées. Technologia, qui est notamment intervenu chez France Télécom après la vague de suicides de 2008-2009, indique que le risque de burn-out, qui se caractérise par un travail excessif et compulsif, est particulièrement élevé chez les agriculteurs (23,5%), devant les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,7%) et les cadres (19%). Viennent ensuite les ouvriers (13,2%), les professions intermédiaires (9,8%) et les employés (6,8%). Sans oublier les médecins généralistes . Cette affection touche des personnes sans antécédents psychiques et les pathologies "ne concernent que la sphère professionnelle", indique Technologia, pour lequel le lien "direct et essentiel" avec le travail est établi. (...)
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