L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Venez discuter des problèmes du travail dans notre pays, mais aussi des problèmes sociaux ( retraites, chomage...)
pierre30
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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 07:29:05

Nombrilist » Mar 22 Juil 2014 - 00:11 a écrit :Par ailleurs, je ne suis pas certain que les gains sur les minima sociaux soient si négligeables que cela.
Les gains sur les minimas sont négligeables, puisqu'il s'agit d'un mode de redistribution par l'état qui est remplacé par un mode de redistribution par les entreprises. Seuls les fonctionnaires devenus inactifs du fait de la baisse du nombre d'allocataires pourraient générer une économie à condition de supprimer leur poste.

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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 07:33:14

Roosevelt 2012 » Lun 21 Juil 2014 - 23:46 a écrit :
pierre30 » 21 Juil 2014, 18:25:20 a écrit :Je suis bien d'accord sur l'effet de la confiance, mais au vu de la situation atuelle et du moral des français, ce n'est pas une RTT supplémentaire qui va redonner la confiance. Je crois bien qu'on risque plutôt une vague de panique :lol: .
L'effet sur la confiance ne sera pas produit par la RTT en elle-même mais par les emplois qui se créeront partout, y compris en province.

L'estimation est de 1.6 millions d'emplois CDI en 5 ans (et encore elle est ultra-prudente, à ND ou au Collectif Roosevelt nous pensons plutôt qu'elle sera de l'ordre de 2 millions).

Alors imaginez que chacun d'entre nous voit concrètement ses amis, ses enfants, ses proches ne plus galérer pour trouver un 1er emploi ou en retrouver un immédiatement après un licenciement, ou encore pouvoir en changer très facilement afin d'augmenter sensiblement son salaire (retrouver la situation de 1980 en gros).

Ne pensez-vous pas que la consommation repartirait ?
2 millions ? Génial ! Je signe tout de suite !!!! icon_lol Et combien d'emplois perdus ?

La situation de 1980, c'était avant la RTT et même les 39h.

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Message non lu par Nombrilist » 22 juil. 2014, 08:00:53

pierre30 » Mar 22 Juil 2014 - 07:29 a écrit :
Nombrilist » Mar 22 Juil 2014 - 00:11 a écrit :Par ailleurs, je ne suis pas certain que les gains sur les minima sociaux soient si négligeables que cela.
Les gains sur les minimas sont négligeables, puisqu'il s'agit d'un mode de redistribution par l'état qui est remplacé par un mode de redistribution par les entreprises. Seuls les fonctionnaires devenus inactifs du fait de la baisse du nombre d'allocataires pourraient générer une économie à condition de supprimer leur poste.
10 personnes qui auparavant étaient au chômage à 1000 euros par mois et qui gagnent à présent 1500 euros nets, c'est 10 personnes à qui l'Etat ne versera plus ces 1000 euros, ni ne leur donnera aucune aide. En plus, il paieront l'IR.

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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 08:11:42

Du point de vue comptable ça ne tient pas la route : les petits revenus ne paient pas d'IR. Donc si tu partages le revenu entre davantage de personnes, tu encaisses moins d'IR. L'état ne fera pas la répartition, mais il encaissera moins. Au mieux, on peut espérer un bilan nul si il n'y a pas de perte de production.

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Message non lu par Nombrilist » 22 juil. 2014, 08:27:36

Oui bilan nul. Donc, très loin d'être négligeable. C'est un partage du travail qui grosso modo fonctionne sur le plan comptable.

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Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 09:53:44

Il fonctionne à condition qu'il n'y ait pas de perte de production dans les entreprises qui se trouveront perturbées par l'opération et aussi dans la mesure où l'état cesse très rapidement de financer la RTT.

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Message non lu par Roosevelt 2012 » 22 juil. 2014, 10:04:46

pierre30 » 22 Juil 2014, 06:33:14 a écrit :
Roosevelt 2012 » Lun 21 Juil 2014 - 23:46 a écrit :
pierre30 » 21 Juil 2014, 18:25:20 a écrit :Je suis bien d'accord sur l'effet de la confiance, mais au vu de la situation atuelle et du moral des français, ce n'est pas une RTT supplémentaire qui va redonner la confiance. Je crois bien qu'on risque plutôt une vague de panique :lol: .
L'effet sur la confiance ne sera pas produit par la RTT en elle-même mais par les emplois qui se créeront partout, y compris en province.

L'estimation est de 1.6 millions d'emplois CDI en 5 ans (et encore elle est ultra-prudente, à ND ou au Collectif Roosevelt nous pensons plutôt qu'elle sera de l'ordre de 2 millions).

Alors imaginez que chacun d'entre nous voit concrètement ses amis, ses enfants, ses proches ne plus galérer pour trouver un 1er emploi ou en retrouver un immédiatement après un licenciement, ou encore pouvoir en changer très facilement afin d'augmenter sensiblement son salaire (retrouver la situation de 1980 en gros).

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2 millions ? Génial ! Je signe tout de suite !!!! icon_lol Et combien d'emplois perdus ?

La situation de 1980, c'était avant la RTT et même les 39h.
La situation de 1980 c'était surtout avant l'explosion de la révolution informatique et l'arrivée massive des femmes sur le marché du travail, avec comme résultat le passage de 500.000 à 6 millions de chômeurs en 40 ans de non réflexion de la part de nos dirigeants, tous bords confondus
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Message non lu par Roosevelt 2012 » 22 juil. 2014, 10:19:00

J'ai retrouvé dans mes archives l'analyse de Patrick Artus sur l'impact macro-économique de la S4J (date de 1997 donc en francs mais le principe de l'analyse reste toujours valable) :

"Pour que la semaine de 4 jours constitue un remède envisageable au problème du chômage, il faut éviter qu’elle provoque des déséquilibres graves et donc assurer à la fois le maintien du potentiel de production, la stabilité des coûts de production unitaires des entreprises, la stabilité (ou éventuellement la hausse) du revenu disponible et l’absence du déficit des administrations.


• La stabilité de la capacité de production implique que la hausse de l’emploi (N) et celle de la productivité horaire du travail (P) compensent la baisse de la durée du travail, en l’espèce 18%.
Soit N + P = 18%. Quelle peut donc être l’évolution de la productivité horaire avec la passage à la semaine de quatre jours ? la baisse de la durée du travail est normalement un facteur de gains de productivité (moindre fatigue, moindre absentéisme, nécessité d’achever le travail en quatre jours…) Le coût organisationnel peut toutefois compenser ces gains. On peut donc formuler deux hypothèses : un gain de 5% de productivité horaire (P = 5%, N = 13 %) et une absence de gain (P = 0%, N = 18%).


• Puisque la production est stable, la stabilité du coût unitaire de production implique que la variation du salaire par tête (W), celle de l’emploi et celle du taux de cotisation sociales (t) à la charge des entreprises s’annulent. Le coût unitaire varie selon donc avec la masse salariale multipliée par 1 + le taux de cotisations sociales. Le taux apparent de charge sociales des entreprises était de 34,2% en 1992. Lorsque la production horaire ne varie pas (P=0), on a N = 18% d’où t + 1,34 (W + 18%) = 0.
Si elle augmente (P = 5), l’équation devient t + 1, 34 (W + 13 %) = 0. La baisse du taux de cotisation sociales doit compenser la variation de la masse salariale accrue des charges sociales.


• L’absence de dégradation du déficit budgétaire implique que la baisse des charges sociales des entreprises liée à la baisse des taux (t) soit couverte par la hausse des charges sociales due au surcroît éventuel de masse salariale qui apparaît grâce à l’augmentation de l’emploi, par la baisse du coût du chômage et par un supplément de pression fiscale directe sur les salaires si les autres recettes ne suffisent pas. Le coût du chômage en 1992 de 260 milliards environ (prestations + coût de la politique de l’emploi) situe le coût du chômage à 102 000 francs l’an (pour un chômage de 2 550 00 personnes au sens du BIT), alors que la masse salariale par tête dans les entreprises (hors charges salariales) est de 126 000 francs. Cela implique que le surcroît d’impôts qui équilibre le budget (T) est donné (en % de la masse salariale hors charges des entreprises) par :
T = - t – 34,2% (W + N) – 0,80 N. Le premier terme (-t) reflète l’effet de la baisse du taux de cotisations sociales, le second (-34,2 % [W + N]) celui de la hausse possible de la masse salariale, le troisième celui de la réduction du coût de travail (0,80 = 102 000/126 000).
Lorsque P = 0, T = - 0,75t – 14,4 et lorsque P = 5, T = - 0,75t -10,4, le gain en emploi étant plus faible dans le second cas, la réduction du coût du chômage est plus limitée.


• Le revenu disponible varie avec la masse salariale (W + N), diminue avec la réduction des prestations liées au chômage et dépend du surcroît (ou de la baisse) d’impôt nécessaire (T) pour équilibrer le budget. La stabilité du coût unitaire de production implique que 1,32 (W + N) = - t (la baisse du taux de cotisations sociales équilibre la hausse de la masse salariale accrue des charges sociales). La variation du revenu disponible s’écrit donc R = - 0, 75 – T – 0,80 N = 0. Le premier terme reflète l’évolution de la masse salariale (W + N), le second la hausse éventuelle des impôts ( si T est positif, le revenu disponible est réduit), le troisième la baisse des transferts liés au chômage. En reportant l’expression des l’équilibre budgétaire ci-dessus, on obtient R = 0. Il n’y a donc pas de variation du revenu disponible. Le dernier agent économique, c’est-à-dire les ménages, ne connaît pas non plus de variation de ses revenus."
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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 10:48:18

P.A. oublie totalement la perturbation induite par la mise en oeuvre et ne manipule que des chiffres. Or c'est un peu plus compliqué : l'état doit s'adapter au changement, l'entreprise doit s'adapter au changement; dans un projet, il y a des tatonnements sur la mise en oeuvre des mesures (taux d'imposition, organisation des entreprises, organisation de l'administration), et donc des décalages. Il y a aussi la résistance au changement. Bref, le projet en lui-même entraine des coûts de mise en oeuvre qui ne sont pas pris en compte dans l'équation (ils correspondent aux subventions). Pour arriver à payer ces coûts,il faut que le système génère des bénéfices et là on est, en théorie, tout juste à l'équilibre. Or ces coûts, ils sont à payer cash, alors que le retour à l'équilibre espéré ne peut être que progressif.

A cela il faut ajouter des procédures administratives modifiées et alourdies, avec encore des coûts récurrents.

Il s'agit d'entreprises qui produisent des biens, ont des clients, des concurrents, et les pertes de parts de marché sont rapides, mais les conquêtes sont lentes. Les perturbations engendrées doivent donc être minimisées.

Pour limiter ces perturbations, il faut y aller très progressivement et c'est totalement l'inverse qui est proposé. P. Arthus travaille sur le papier comme un scientifique qui modélise un processus naturel et arrive à une approximation. Dans ce cas l'approximation est éloignée de la réalité.

Et la réalité, c'est ce qui s'est produit avec les lois Aubry.

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Message non lu par Roosevelt 2012 » 22 juil. 2014, 11:21:54

pierre30 » 22 Juil 2014, 09:48:18 a écrit :Et la réalité, c'est ce qui s'est produit avec les lois Aubry.
Encore une fois, les 35h d'Aubry n'ont pas grand-chose à voir avec la loi De Robien, base de l'étude de P.A.
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Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 11:38:06

PA parle de passer à 4j, soit 2 fois la loi aubry. Pour ce qui est du rythme, le texte ne le précise pas.

Alors vous proposez quoi précisément ? Quel rythme ? Quelles mesures d'incitation ?

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Message non lu par Roosevelt 2012 » 22 juil. 2014, 11:57:00

Petit comparatif s4j/35h :

- L'effet de levier n'est pas le même : une entreprise peut assez facilement compenser quelques heures de travail perdus par une réorganisation, des gains de productivité mais sans aucune embauche supplémentaire, ce qui s'est produit avec les 35h et qui n'est plus possible avec 1 jour complet/semaine ou 4 jours/mois en moins.
- Les exonérations de charges accordées avec la semaine de 4 jours sont absolument conditionnées à l'embauche d'au moins 10% de collaborateurs supplémentaires (aucune contrainte avec les 35h - loi Auby II - ce qui a creusé encore + le déficit budgétaire de l'état, et créé peu d'emplois)
- Les exonérations de charges sont majoritairement financées par l'UNEDIC alors qu'elles étaient prélevées directement du budget de l'état pour les 35h.
- les 35h ont été imposées à une majorité d'entreprises sans avoir été expérimentées, à la différence de la S4J
- Cette mesure est en outre associée à un important plan de formation pour que les postes créés soient pourvus très rapidement (ce qui n'a jamais été le cas pour les 35h et qui a provoqué des problèmes de sous-effectifs qualifiés, notamment dans les hôpitaux)
- L'expérimentation de la semaine de 4 jours a été possible par le vote d'une loi en 1996 sous l'influence d'une équipe de spécialistes dirigée par Pierre Larrouturou (lui-même ancien consultant en stratégie industrielle pour Arthur Andersen Consulting).

(pour la petite histoire P. Larrouturou a publié 2 ouvrages consécutifs en 1998 et 99, qui prédisaient l'échec des 35h : "35h - le Double Piège" et "Pour la Semaine de 4 Jours - sortir du piège des 35h")
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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par Jean » 22 juil. 2014, 12:20:24

Nous ne sommes plus à l'époque agricole et à l'époque du début de l'industrialisation.

Tous ces calculs de masse globale ne sont plus valables aujourd'hui où les compétences attendues sont des compétences rares.

Le travail ne se partage plus comme hier.

Certains jobs ne peuvent être tenus que par certains hommes.

Les règles de trois et les pourcentages sont les outils d'un monde soi-disant égalitaire ou chacun peut remplacer un autre... une image où les métiers de masse dominent encore.

De nos jours, dans des pays comme le nôtre, les jobs productifs sont essentiellement individuels. La production de masse n'existent quasiment plus.

Bien qu'en bonne santé et disponible je ne peux remplacer ni Einstein ni Zidane ni plein de gars hyper compétent. et de nos jours c'est de ces compétences r


.

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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par pierre30 » 22 juil. 2014, 13:57:00

L'effet de levier n'est pas le même, en effet. Soit tu imposes le passage à 4J et tu crées une catastrophe, soit tu laisses agir le volontariat et tu auras quelques candidats fort rares, car les entreprises qui voudraient réduire les horaires sont rarement les mêmes que celles qui veulent embaucher 10%, ce qui est énorme : il faut trouver des candidats qualifiés, et c'est souvent très compliqué. Pourquoi embaucher des débutants alors qu'il y a des gens expérimentés dans l'entreprise ?

Et puis si tu baisses les horaires de 18% et que tu embauches 10%, il faudra augmenter la productivité avec des débutants pour ne pas subir une baisse de la profitabilité (et du PIB). Autant dire que c'est hasardeux.

En tout cas mieux vaut choisir le système du volontariat. Cela aura une vertu : ne pas faire trop de dégâts tout en espérant créer un effet d'entrainement. Par contre pour ce qui est du financement, tu oublies juste que l'UNEDIC est en déficit.

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Re: L'Assemblée nationale met en place une commission d'enquête sur la réduction du temps de travail

Message non lu par Roosevelt 2012 » 22 juil. 2014, 15:37:39

Un article intéressant du Figaro d'aujourd'hui sur la dernière déclaration de Carlos Slim, avec mention de la S4J en France et l'exemple de Fleury Michon, analyses de Paul Jorion.

http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/07/2 ... emaine.php
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