Le ministre du Travail, François Rebsamen, se dit prêt à discuter de la demande du Medef d'instaurer un dispositif "zéro charge" dans l'apprentissage pour stopper la baisse des contrats, dans un entretien au journal "Les Echos" à paraître vendredi 4 juillet.
Evoquant la nécessité de "décoincer la situation" de l'apprentissage, le ministre souligne qu'il "y a des propositions, par exemple le 'zéro charge'". "Nous discuterons de tout cela lors de la conférence sociale et si certaines mesures peuvent être adoptées dès cet été, nous le ferons", affirme François Rebsamen.
Le Medef a réclamé jeudi l'instauration d'un dispositif "zéro charge" pour "stopper l'hémorragie d'apprentis" due, selon lui, à des "erreurs" du gouvernement, à quatre jours de la conférence sociale, où l'apprentissage sera un thème central.
"Mon objectif est clair : je veux qu'à la rentrée, tous les apprentis inscrits à un centre de formation (CFA) trouvent une entreprise pour les accueillir", déclare M. Rebsamen. "S'il faut que l'Etat fasse un effort financier pour envoyer un signal et décoincer la situation, je suis prêt à défendre un tel geste", affirme-t-il.
(...)
Afin de lutter contre l'"effondrement" de l'apprentissage - les entrées ont baissé de 8% en 2013 -, la représentante du Medef, Florence Poivey, a notamment réclamé la mise en oeuvre d'un dispositif "zéro charge" pour l'embauche d'un apprenti.
Sachant que les employeurs bénéficient déjà d'exonérations, le coût annuel d'une telle mesure serait, selon elle, de 250 millions d'euros, et financer l'embauche d'un apprenti coûterait à l'Etat 10 fois moins cher qu'un contrat aidé.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Nouvel Obs.com
Qu'en pensez vous ?