Les routiers en grève pour noël ?
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Bonjour,
«Il peut y avoir un accord» d'ici à la fin de la semaine, «c'est la tâche que je m'assigne». Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a poursuivi lundi ses effort pour tenter d'éviter une grève des routiers à partir de dimanche 21h30. Les routiers menacent depuis plusieurs jours de bloquer les entrepôts logistiques, ce qui pourraient perturber la distribution des cadeaux et des victuailles de Noël. Il a rencontré les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) des quelque 500 000 salariés du transport routier de marchandises, mécontents des propositions patronales sur les salaires, ont appelé à une grève à partir de dimanche à 21h30. Les médiateurs nommés par Bussereau ont commencé dès lundi soir à discuter avec les représentants de l'intersyndicale, dans la salle même où venait se s'achever l'entretien des syndicalistes avec le ministre. Le secrétaire d'Etat espère réunir patronat et syndicats autour d'une table au ministère des Transports mercredi, avant le conseil des ministres, pour discuter «à partir des premières conclusions du médiateur». Selon lui, «il y aura deux types de discussions» : la première devrait aborder les problèmes salariaux et aboutir à «un accord de bonne volonté réciproque» d'ici à la fin de la semaine ; la deuxième se tiendrait à la rentrée de janvier et porterait sur les problèmes de fond de la profession. Les syndicats, qui dénoncent une paupérisation des routiers, mettent en avant une série de revendications salariales: passage à un salaire de 10 euros brut de l'heure pour les coefficients les plus élevés, 4% d'augmentation pour les cadres, 4% pour l'augmentation des frais de déplacement, un 13e mois pour tous, une grille d'ancienneté identique pour tous. Ils demandent aussi une mutuelle de branche. C'est «un ministre qui clairement prend les choses en main», s'est réjoui Maxime Dumont, secrétaire général de la CFDT Transports, premier syndicat du secteur. «Il a mis en place une méthode qu'on a validée ensemble». M. Bussereau «a bien écouté nos demandes» et «je pense qu'il y a des choses qui vont se développer», a déclaré Richard Jaubert pour la CGT-Transports en se félicitant du maintien de l'unité syndicale. Pour M. Dumont aussi, la situation «est mieux qu'il y a deux semaines». Qu'en pensez vous ? A plus tard,
«Il peut y avoir un accord» d'ici à la fin de la semaine, «c'est la tâche que je m'assigne». Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a poursuivi lundi ses effort pour tenter d'éviter une grève des routiers à partir de dimanche 21h30. Les routiers menacent depuis plusieurs jours de bloquer les entrepôts logistiques, ce qui pourraient perturber la distribution des cadeaux et des victuailles de Noël. Il a rencontré les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) des quelque 500 000 salariés du transport routier de marchandises, mécontents des propositions patronales sur les salaires, ont appelé à une grève à partir de dimanche à 21h30. Les médiateurs nommés par Bussereau ont commencé dès lundi soir à discuter avec les représentants de l'intersyndicale, dans la salle même où venait se s'achever l'entretien des syndicalistes avec le ministre. Le secrétaire d'Etat espère réunir patronat et syndicats autour d'une table au ministère des Transports mercredi, avant le conseil des ministres, pour discuter «à partir des premières conclusions du médiateur». Selon lui, «il y aura deux types de discussions» : la première devrait aborder les problèmes salariaux et aboutir à «un accord de bonne volonté réciproque» d'ici à la fin de la semaine ; la deuxième se tiendrait à la rentrée de janvier et porterait sur les problèmes de fond de la profession. Les syndicats, qui dénoncent une paupérisation des routiers, mettent en avant une série de revendications salariales: passage à un salaire de 10 euros brut de l'heure pour les coefficients les plus élevés, 4% d'augmentation pour les cadres, 4% pour l'augmentation des frais de déplacement, un 13e mois pour tous, une grille d'ancienneté identique pour tous. Ils demandent aussi une mutuelle de branche. C'est «un ministre qui clairement prend les choses en main», s'est réjoui Maxime Dumont, secrétaire général de la CFDT Transports, premier syndicat du secteur. «Il a mis en place une méthode qu'on a validée ensemble». M. Bussereau «a bien écouté nos demandes» et «je pense qu'il y a des choses qui vont se développer», a déclaré Richard Jaubert pour la CGT-Transports en se félicitant du maintien de l'unité syndicale. Pour M. Dumont aussi, la situation «est mieux qu'il y a deux semaines». Qu'en pensez vous ? A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Une autre cause est le déréglementation qui met en concurrence déloyale des entreprises de pays européens aux critères sociaux différents.
Il serait temps que l'Europe se dote d'une réglementation commune à ts! Temps de travail, minima des salaires, charges patronnales obligatoires, congés ... C'est ce que je prêche depuis des lustres.
Il serait temps que l'Europe se dote d'une réglementation commune à ts! Temps de travail, minima des salaires, charges patronnales obligatoires, congés ... C'est ce que je prêche depuis des lustres.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
Oui, le cabotage est une hérésie. pour le reste c'est harmonisé ... enfin , c'est réglementé, ce qui veut dire en clair que les opérateurs installés en france, ou opérant régulièrement en france, sont soumis au droit français, y compris le droit social.
pour les "sauvages", la dérogation dite de cabotage est une brêche qui permet par exemple de confier à une équipage roumain (en double) de rouler pendant 3 semaines sans être soumis aux heures sup, aux temps de coupure, amplitude et repos.
il est évident que lorsque l'on constate que le cout journalier d'un ensemble routier et de son chauffeur parcourant 500 km par jour est d'environ 450€, et que le cabotage en prenant uniquement en compte le temps chauffeur coute pour ce temps de travail de plusieurs semaines au maximum 600/700€ la ou le français, l'allemand, ou le belge, etc ... couterait au bas mot 2500€ pour la même période (basée sur 10h de travail/jour) .... on assiste à une concurrence assez sauvage.
Heureusement, le cabotage n'est pas encore très très répandu. les contraintes de sorties du territoire le rendent peu souple et finalement peu exploitable en dehors de grands trajets, facilement programmables. C'est souvent du one shot et les bourses de fret sont peu enclin à utiliser ce créneau, qui si il est peu fiable présente aussi des garanties trop faibles de solvabilité et rendent l'application de pénalités ou dommages et intérêts impossibles a recouvrer, du fait de leur côut.
Les donneurs d'ordre, pourtant toujours à l'affut de couts plus bas, sont encore bien frileux, pour les raisons exprimées ci dessus.
Même si c'est effectif, je pense que le cabotage est encore marginal, mais nul doute que le génie commercial humain ne trouve le moyen de l'employer davantage dans le futur.
pour les "sauvages", la dérogation dite de cabotage est une brêche qui permet par exemple de confier à une équipage roumain (en double) de rouler pendant 3 semaines sans être soumis aux heures sup, aux temps de coupure, amplitude et repos.
il est évident que lorsque l'on constate que le cout journalier d'un ensemble routier et de son chauffeur parcourant 500 km par jour est d'environ 450€, et que le cabotage en prenant uniquement en compte le temps chauffeur coute pour ce temps de travail de plusieurs semaines au maximum 600/700€ la ou le français, l'allemand, ou le belge, etc ... couterait au bas mot 2500€ pour la même période (basée sur 10h de travail/jour) .... on assiste à une concurrence assez sauvage.
Heureusement, le cabotage n'est pas encore très très répandu. les contraintes de sorties du territoire le rendent peu souple et finalement peu exploitable en dehors de grands trajets, facilement programmables. C'est souvent du one shot et les bourses de fret sont peu enclin à utiliser ce créneau, qui si il est peu fiable présente aussi des garanties trop faibles de solvabilité et rendent l'application de pénalités ou dommages et intérêts impossibles a recouvrer, du fait de leur côut.
Les donneurs d'ordre, pourtant toujours à l'affut de couts plus bas, sont encore bien frileux, pour les raisons exprimées ci dessus.
Même si c'est effectif, je pense que le cabotage est encore marginal, mais nul doute que le génie commercial humain ne trouve le moyen de l'employer davantage dans le futur.
Saluons la formidable jugeotte avec laquelle une grève réclamant des augmentations salariales se produit au moment où 50 % des sociétés de transport sont au bord du dépôt de bilan ...
Le choix de la période n'est pas innocent : les chauffeurs veulent être peinards en famille pour les fêtes. C'st leur choix, mais ils risquent bien d'être encoe "peinards en famille" en juillet prochain ...
Le choix de la période n'est pas innocent : les chauffeurs veulent être peinards en famille pour les fêtes. C'st leur choix, mais ils risquent bien d'être encoe "peinards en famille" en juillet prochain ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
mps, je ne crois pas qu'ils fassent ce coup pour être en congés pendant les fêtes. Par contre, ils le font à ce moment crucial où le commerce marche à fond et donc est extrêmement lié au transport. C’est le revers de la médaille de ce qu'on appelle les flux tendus, où les entreprises voulant s'affranchir des frais de stockage, confient leurs marchandises aux transporteurs. Ainsi, ils ont plus de chance d'être entendus: On pourrait appeler cela du chantage Mais je comprend les routiers à contrario des cheminots ou des agents de la RATP
Moi ce qui me dérange, c'est que les luttes salariales sont devenues en France un chantage permanent. On prend en otage la population pour faire aboutir ses revendications. Aujourd'hui tout le monde a oublié que l'entrave à la liberté de circuler et a la liberté du travail est un délit qui est puni par la loi. Nous avons m^me dépassé ce stade puisqu'on voit maintenant des prises d'otage de patrons et de cadres, et même des menaces terroristes comme pollution de rivière ou destruction par explosifs.
L'exemple des prises d'otage nous a été donné en premier par les entreprises publiques et l'Etat émasculé (les gouv. de droite ou de gauche) les a laissé faire depuis 30 ans. Comment revenir en arrière aujourd'hui sans une levée de bouclier des syndicats et de la gauche.
Je crois que cette situation est due à des syndicats ramollos et irresponsables, qui sont surtout préoccupés à défendre les fonc. et employés privilégiés de l'Etat et qui se trouvent en contradiction avec la défense de ceux qui en auraient vraiment besoin. Nos syndicats ont tout simplement choisi la facilité. Je crois aussi que cet état des syndicats est du à leur financement avec les deniers publics, ce qui ne les incite pas à se battre.
Moi ce qui me dérange, c'est que les luttes salariales sont devenues en France un chantage permanent. On prend en otage la population pour faire aboutir ses revendications. Aujourd'hui tout le monde a oublié que l'entrave à la liberté de circuler et a la liberté du travail est un délit qui est puni par la loi. Nous avons m^me dépassé ce stade puisqu'on voit maintenant des prises d'otage de patrons et de cadres, et même des menaces terroristes comme pollution de rivière ou destruction par explosifs.
L'exemple des prises d'otage nous a été donné en premier par les entreprises publiques et l'Etat émasculé (les gouv. de droite ou de gauche) les a laissé faire depuis 30 ans. Comment revenir en arrière aujourd'hui sans une levée de bouclier des syndicats et de la gauche.
Je crois que cette situation est due à des syndicats ramollos et irresponsables, qui sont surtout préoccupés à défendre les fonc. et employés privilégiés de l'Etat et qui se trouvent en contradiction avec la défense de ceux qui en auraient vraiment besoin. Nos syndicats ont tout simplement choisi la facilité. Je crois aussi que cet état des syndicats est du à leur financement avec les deniers publics, ce qui ne les incite pas à se battre.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
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Tout à fait d'accord avec toi sur ce point, bien entendu !
L'an dernier, une prise d'otage de la direction d'une entreprise a été vécue en direct, pendant trois jours, sans que le Parquet n'intervienne ...
Quand il s'agit de syndicats, personne ne bronche.
Souviens toi de la CGT qui a expulsé des clandestins de ses bureaux, sans en appeler aux forces de l'ordre, mais directement par ses gorilles ! Imagine qu'un particulier ait fait cela, c'était l'émeute. Mais pour la CGT, personne n'a rien dit.
L'an dernier, une prise d'otage de la direction d'une entreprise a été vécue en direct, pendant trois jours, sans que le Parquet n'intervienne ...
Quand il s'agit de syndicats, personne ne bronche.
Souviens toi de la CGT qui a expulsé des clandestins de ses bureaux, sans en appeler aux forces de l'ordre, mais directement par ses gorilles ! Imagine qu'un particulier ait fait cela, c'était l'émeute. Mais pour la CGT, personne n'a rien dit.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
La situation des routiers français ou etrangers est assez dramatique, il faut l'avouer.
Bien sûr, ils ne sont plus à l'epoque du "salaire de la peur", mais rien de comparable avec un mec qui conduit des trains peinard.
C'est un métier dur, où on ne compte pas les heures.
Et vous remarquerez qu'ils font grève pour leur pouvoir d'achat ( grande promesse de Sarko, à laquelle il a conclu qu'il fallait travailler + pour gagner +: il est vachement bon en math, y a pas à ch...).
Mais travailler + qu'un routier, pour ceux qui connaissent ce monde particulier, franchement, je vois pas trop.
Quand la SNCF fait grève, plus personne ne dit rien (en passant, elle fait grave aussi en même temps que les routiers, mais on est habitués à ces feniants).
Par contre, les routiers, c'est presque un scandale.
C'est un peu comme quand les pecheurs font greves, c'est des métier qui, quand ils font greve, ne necessitent aucune critique.
Que ceux qui critiquent se renseignent des conditions de vies, et se renseignent sur le salaire horaire. Et je mets de côté le pire, des patrons qui les poussent à aller vite, et des flics qui les attendent pour les aligner.
Et le patron s'en sort toujours, alors que le routier voit ses points s'envoler et les prunes à payer.
Bien sûr, ils ne sont plus à l'epoque du "salaire de la peur", mais rien de comparable avec un mec qui conduit des trains peinard.
C'est un métier dur, où on ne compte pas les heures.
Et vous remarquerez qu'ils font grève pour leur pouvoir d'achat ( grande promesse de Sarko, à laquelle il a conclu qu'il fallait travailler + pour gagner +: il est vachement bon en math, y a pas à ch...).
Mais travailler + qu'un routier, pour ceux qui connaissent ce monde particulier, franchement, je vois pas trop.
Quand la SNCF fait grève, plus personne ne dit rien (en passant, elle fait grave aussi en même temps que les routiers, mais on est habitués à ces feniants).
Par contre, les routiers, c'est presque un scandale.
C'est un peu comme quand les pecheurs font greves, c'est des métier qui, quand ils font greve, ne necessitent aucune critique.
Que ceux qui critiquent se renseignent des conditions de vies, et se renseignent sur le salaire horaire. Et je mets de côté le pire, des patrons qui les poussent à aller vite, et des flics qui les attendent pour les aligner.
Et le patron s'en sort toujours, alors que le routier voit ses points s'envoler et les prunes à payer.
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Le pb est la ... avant les années 2004 ce métier ne dérogeait pas au système général des Heures sup et repos compensateurs, et il n'était pas rare de voir des chauffeurs totaliser 250 H de travail mois, dont une centaine se trouvait majorées et ainsi ajoutée au salaire de base, ce qui avait pour effet de permettre au chauffeur d'avoir une compensation financière en équilibre avec l'effort fourni.C'est un métier dur, où on ne compte pas les heures.
Une centaine d'heures sup c'était quasiment l'assurance d'avoir un salaire doublé (grace au jeu des majorations de 25% et 50%), et la possibilité de prendre des repos supplémentaires.
Aujourd'hui, la convention collective du transport, négociée annuellement entre les syndicats patronaux et de salariés prévoit un calcul d'heures supplémentaire au trimestre. L'effet est désatreux ....
Lorsque vous faisiez dans l'ancien système une semaine de fou à 60 ou 70 Heures, si la semaine suivante vous décidiez de prendre une journée de repos, vous gardiez le bénéfice de ces heures, celles ci étant calculées à la semaine, comme c'est encore le cas pour pratiquement toutes les professions.
Avec le calcul au trimestre, il est facile de comprendre que si vous faites 20 Heures sup la semaine x et que vous prenez 20H de récup la semaine X plus un, vous perdez le bénéfice de ces heures ...., le repos n'étant évidemment pas du temps de travail effectif.
En clair, les chauffeurs et leurs syndicats, si prompts à l'ouvrir aujourd'hui, se sont tirés une balle dans le pied. Les voir gesticuler maintenant, m'amuse beaucoup ....
Personne ne peut imposer à un tiers de commettre des infractions. Lorsqu'un chauffeur fait jouer son droit de réserve (dépassement d'amplitude, surcharge, horaire de livraison impossible a tenir si l'on respecte les limitations), si il est viré pour cela, son patron sera lourdement condamné, mais les procédures sont rares ... car la plupart de ces chauffeurs acceptent ces conditions car ils pensent pouvoir en tirer profit, via des frais de route gonflés, ou autre subside.Et je mets de côté le pire, des patrons qui les poussent à aller vite, et des flics qui les attendent pour les aligner.
Je contre signe, aujourd'hui il y a deux France; le privé qui rame pour vivre et les salariés du public qui vivent à leur dépend et en veulent tjrs plus. En ces moments difficiles où il y a tant de chômeurs et de boites qui ferment et où il faudrait se serrer les coudes, les parasites en profites pour en redemander encore plus. Pour moi, ça me donne le même degré d'indignation que la racaille qui a volé les jouets du resto du coeur!lucifer a écrit :La situation des routiers français ou etrangers est assez dramatique, il faut l'avouer. Bien sûr, ils ne sont plus à l'epoque du "salaire de la peur", mais rien de comparable avec un mec qui conduit des trains peinard.
C'est un métier dur, où on ne compte pas les heures.
Et vous remarquerez qu'ils font grève pour leur pouvoir d'achat ( grande promesse de Sarko, à laquelle il a conclu qu'il fallait travailler + pour gagner +: il est vachement bon en math, y a pas à ch...).
Mais travailler + qu'un routier, pour ceux qui connaissent ce monde particulier, franchement, je vois pas trop.
Quand la SNCF fait grève, plus personne ne dit rien (en passant, elle fait grave aussi en même temps que les routiers, mais on est habitués à ces feniants).
Par contre, les routiers, c'est presque un scandale.
C'est un peu comme quand les pecheurs font greves, c'est des métier qui, quand ils font greve, ne necessitent aucune critique.
Que ceux qui critiquent se renseignent des conditions de vies, et se renseignent sur le salaire horaire. Et je mets de côté le pire, des patrons qui les poussent à aller vite, et des flics qui les attendent pour les aligner.
Et le patron s'en sort toujours, alors que le routier voit ses points s'envoler et les prunes à payer.
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
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Chamfort
Merci Lancelot, je ne connaissais pas ce nouveau réglement. Mais je pose la question: pourquoi les syndicats et les chauffeurs ont accepté sans rien direlancelot a écrit :Le pb est la ... avant les années 2004 ce métier ne dérogeait pas au système général des Heures sup et repos compensateurs, et il n'était pas rare de voir des chauffeurs totaliser 250 H de travail mois, dont une centaine se trouvait majorées et ainsi ajoutée au salaire de base, ce qui avait pour effet de permettre au chauffeur d'avoir une compensation financière en équilibre avec l'effort fourni.C'est un métier dur, où on ne compte pas les heures.
Une centaine d'heures sup c'était quasiment l'assurance d'avoir un salaire doublé (grace au jeu des majorations de 25% et 50%), et la possibilité de prendre des repos supplémentaires.
Aujourd'hui, la convention collective du transport, négociée annuellement entre les syndicats patronaux et de salariés prévoit un calcul d'heures supplémentaire au trimestre. L'effet est désatreux ....
Lorsque vous faisiez dans l'ancien système une semaine de fou à 60 ou 70 Heures, si la semaine suivante vous décidiez de prendre une journée de repos, vous gardiez le bénéfice de ces heures, celles ci étant calculées à la semaine, comme c'est encore le cas pour pratiquement toutes les professions.
Avec le calcul au trimestre, il est facile de comprendre que si vous faites 20 Heures sup la semaine x et que vous prenez 20H de récup la semaine X plus un, vous perdez le bénéfice de ces heures ...., le repos n'étant évidemment pas du temps de travail effectif.
En clair, les chauffeurs et leurs syndicats, si prompts à l'ouvrir aujourd'hui, se sont tirés une balle dans le pied. Les voir gesticuler maintenant, m'amuse beaucoup ....
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
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Chamfort
C'est un des métiers les mieux payés. Mais, du moins en transport interrnational, il n'est pas garanti d'être vautré devant son feuilleton du soir tous les jours.
Les jeunes ne veulent en réalité plus rien foutre. L'école les a habitués ...
Les jeunes ne veulent en réalité plus rien foutre. L'école les a habitués ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Tu parles !! C'est un des métiers les moins payés de l'heure : je viens juste d'entendre un responsable syndical !!mps a écrit :C'est un des métiers les mieux payés. Mais, du moins en transport interrnational, il n'est pas garanti d'être vautré devant son feuilleton du soir tous les jours.
Les jeunes ne veulent en réalité plus rien foutre. L'école les a habitués ...
Mais elle va nous dire qu'elle fait des livraisons à "ses temps perdus"... ou dans une vie antèrieure !!
A lire votre propose de type logorrhéïque, vous n'avez pas l'air d'un travailleur de force. Je vous imagine plus le derrière sur une chaise à longueur de journéee. Dans cette position là, on peut toujours traiter tout le monde de feignants !! :lol: :lol:Les jeunes ne veulent en réalité plus rien foutre. L'école les a habitués ...
Lis en détail la convention collective, au lieu de déc....
Le salaire net pour un chauffeur peut varier entre 1.300€ et 3.600€ par mois.
Ceci suivant le travail que tu feras... Il y a des chauffeurs qui peuvent gagner plus mais il faut te dire une chose IMPORTANTE ! L'argent n'est pas une finalité dans tout...
Ceci avec les primes de nuits incluses.
Pour ce salaire, tu dois travailler entre 13 et 15h par jour...
Mais la législation sur le travail dans le transport stipule qu'un chauffeur routier a le droit de travailler ( charger, décharger et rouler ) 48h par semaine et que exceptionnellement, il a le droit de travailler 60 par semaine si les 48h par semaine de moyenne sont respectées dans les 4 mois précédents le dernier jour de travail...
Le salaire net pour un chauffeur peut varier entre 1.300€ et 3.600€ par mois.
Ceci suivant le travail que tu feras... Il y a des chauffeurs qui peuvent gagner plus mais il faut te dire une chose IMPORTANTE ! L'argent n'est pas une finalité dans tout...
Ceci avec les primes de nuits incluses.
Pour ce salaire, tu dois travailler entre 13 et 15h par jour...
Mais la législation sur le travail dans le transport stipule qu'un chauffeur routier a le droit de travailler ( charger, décharger et rouler ) 48h par semaine et que exceptionnellement, il a le droit de travailler 60 par semaine si les 48h par semaine de moyenne sont respectées dans les 4 mois précédents le dernier jour de travail...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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