Air France pourrait renoncer au projet Transavia Europe

[politicien]

Bonjour,

Air France-KLM sera contrainte d'abandonner le projet de développement de Transavia Europe si elle ne parvient pas à trouver un accord avec les syndicats de pilotes, a admis lundi le PDG de la compagnie, Alexandre de Juniac. "Nous avons proposé aux pilotes de suspendre ce projet jusqu'à la fin de l'année le temps de la discussion, le temps de la négociation, le temps du dialogue", a déclaré Alexandre de Juniac sur France 2. "Si on ne parvient pas à un dialogue et un accord satisfaisant, on sera obligés d'arrêter. Je le ferai la mort dans l'âme". Mais, a-t-il toutefois nuancé, "ce serait trop tôt" de parler de retrait du projet.

"Nous espérons convaincre, nous espérons aboutir dans des négociations sur le périmètre de Transavia. Si nous n'y arrivons pas, nous arrêterons ce projet, vraiment à contre coeur parce que c'est un projet qui consolide Transavia France, qui consolide Transavia Hollande", a-t-il poursuivi.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[politicien]

Bonjour,

Le retrait, et non pas un simple report de trois mois, du projet de compagnie pan-européenne low cost Transavia Europe pourrait offrir une porte de sortie honorable aux syndicats de pilotes et à la direction d’Air France.

C’est souvent quand la crise est à son paroxysme qu’une solution apparaît. Et dans le cas d’Air France, c’est ce qui semble se passer. Bien que les syndicats de pilotes, SNPL en tête, aient rejeté lundi sans ménagement les dernières propositions de la direction, une solution de compromis semble être en train de se mettre en place autour d’un possible retrait du projet Transavia Europe, devenu la principal point d’achoppement du conflit. Si l’annonce par le PDG d’Air France-KLM Alexandre de Juniac d’un report de trois mois de Transavia Europe n’a pas convaincu les pilotes , la perspective d’un retrait pur et simple de projet pourrait être la solution de sortie de crise que tout le monde cherche.

Le patron du groupe aérien semble y être disposé. Depuis le rejet de sa proposition de report, lundi après-midi, il a continué à avancer dans cette direction, en déclarant sur France 2 lundi soir et sur France Inter ce mardi matin, qu’il se résoudrait à abandonner le projet Transavia Europe à l’issue des trois mois de discussions, s’il ne parvenait pas à lever les réticences syndicales. Côté syndicats, le retrait pur et simple du projet Transavia Europe, qui ne figurait pas dans les revendications initiales, est clairement devenu l’objectif à atteindre. Dans un communiqué commun – le premier du genre – diffusé lundi soir, sept syndicats d’Air France, dont le principal syndicat de pilotes SNPL à l’origine du mouvement, ne demandent rien d’autre que « l’arrêt sans condition du projet Transavia Europe, synonyme de délocalisation ». En revanche, l’accélération du développement de Transavia France, annoncé lundi par la direction, n’est pas évoquée.
La question du contrat pilote unique passée au second plan

A l’origine, l’appel à la grève avait pourtant pour objectif principal les modalités de développement de Transavia France. Les syndicats de pilotes d’Air France voulaient conditionner l’abandon de l’accord de 2007 limitant la flotte de Transavia France à 14 avions à la mise en place d’un contrat de travail unique, aux conditions d’Air France, pour tous les pilotes d’avions de plus de 110 sièges, y compris ceux de Transavia France. Une condition jugée inacceptable par la direction d’Air France, pour qui l’application des coûts de pilotes d’Air France à Transavia sonnerait le glas de la jeune compagnie low cost. En revanche, la menace représentée par le projet Transavia Europe et l’ouverture de trois premières bases européennes hors de France et des Pays-Bas, avec des personnels recrutés aux conditions locales, ne semblait pas au centre du conflit.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Les Echos.fr

[Lucas]

J'ai un peu de mal à comprendre le motif de cette grève, j'ai l'impression que ces pilotes payés 10 000€ / mois ne veulent faire aucune concession.
Sachant que les pilotes passe en premier pour une filiale en finissant chez Air France.

[Nombrilist]

Les pilotes ne veulent pas d'une baisse de salaire. ça peut se comprendre.

[El Fredo]

Ils n'auront pas de baisse de salaire, ils ont surtout peur que les nouveaux pilotes payés à peine moins qu'eux (ou alors pays pareil mais travaillant plus) ne leur fassent concurrence.

[Jean]

J'ai un peu de mal à comprendre le motif de cette grève, j'ai l'impression que ces pilotes payés 10 000€ / mois ne veulent faire aucune concession.
Sachant que les pilotes passe en premier pour une filiale en finissant chez Air France.

J'ai entendu 15000 euros

[Narbonne]

A Air France ils volent 570 h/an, dans les low-costs c'est 900 h/an

[merlin]

on entend beaucoup de chiffres ...
un commandant de bord (tous ne le sont pas, hein) au top de sa carrière c'est 125000€ / net annuel.

ils se plaignent pas et demandent pas de hausse de salaire. Ce qu'ils ne veulent pas c'est que air france via sa filiale low cost installe des bases dans des pays à bas cout avec du personnel local payé selon les règles du pays d’accueil, ce qui est une forme de délocalisation.

[Jean]

Dès lors qu'une activité n'est plus rentable il faut la cesser.

J'ai cru comprendre que c'est le transport européen bipoint qui pose problème pour Air France qui ne peut pas se rattraper sur le long courrier intercontinental pour rééquilibrer le coût du transport intérieur à l’Europe.

Soit Air rance crée une filiale capable de concurrencer les entreprises qui fonctionnent déjà sur ce marché sur ce marché soit il ne le peut pas et il abandonnera ce créneau.

Qu'importe.

Cela conduira à dégraisser le corps des pilotes en remettant sur le marché du travail (ou de la pré-retraire) soit les plus vieux (donc les plus coûteux) soit le plus mauvais...

Les plus jeunes retrouveront du travail dans les entreprises low-cost à un salaire inférieur....

Résultat a priori néant par rapport au projet sauf qu'il auront gagner la prime de licenciement.

[politicien]

La direction d'Air France a proposé mercredi soir le retrait immédiat du projet Transavia Europe et la poursuite du développement de Transavia France afin de "favoriser une résolution rapide du conflit". Elle propose le "retrait immédiat du projet Transavia Europe (et la) poursuite du développement de Transavia France dans des conditions économiques compétitives", et "appelle à une reprise immédiate du travail par les pilotes", selon un communiqué.

Cités dans le communiqué, le PDG d'Air France-KLM Alexandre de Juniac et celui d'Air France Frédéric Gagey ont estimé qu'"avec le retrait du projet Transavia Europe, il n'y a désormais plus aucune raison de faire grève car plus aucune crainte de délocalisation ne peut subsister". "Nous appelons dès lors les pilotes grévistes à reprendre le travail sans délai", ont-ils ajouté.

(...)

http://www.lepoint.fr/economie/air-fran ... 421_28.php

[Nombrilist]

"Dès lors qu'une activité n'est plus rentable il faut la cesser."

Excuse-moi Jean, mais ça ce n'est pas un bon raisonnement. Parce que si on le suivait, il faudrait supprimer la santé, l'éducation, les maisons de retraites, la recherche, etc. Et à un moment donné si produire de l'électricité ne devenait plus rentable, il faudrait arrêter ? C'est absurde.

[El Fredo]

On parle bien évidemment des activités commerciales, pas des services publics.

[freeze]

le soucis c'est que la liste de nombrilist est aussi une activité commerciale ^^

[politicien]

Bonjour,

Manuel Valls est excédé par les grévistes d'Air France et il tient à la faire savoir. Le Premier ministre a vivement haussé le ton vendredi concernant la grève des pilotes d'Air France, appelant de nouveau les pilotes à arrêter une grève désormais qualifiée d'"insupportable" et d'"irresponsable" pour les usagers, la compagnie aérienne et le pays.

En marge d'un déplacement à Arras (Pas-de-Calais), Manuel Valls s'en est pris à l'"attitude égoïste" des pilotes grévistes, les appelant à accepter la dernière proposition faite par la direction et à abandonner leur revendication d'un contrat de travail unique entre les pilotes d'Air France et de sa filiale à bas coûts Transavia. Cette demande "ne peut pas aboutir" car elle est "contraire" aux conditions de développement du low-cost, selon le Premier ministre. "Nous avons laissé le dialogue s'instaurer et se poursuivre dans des conditions difficiles. Mais nous le disons très clairement, une nouvelle fois, cette grève doit s'arrêter", a déclaré le Premier ministre en réponse à une question sur sa position sur le conflit, qui n'avait pas trouvé d'issue vendredi en fin de journée.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur metronews

[Nombrilist]

Air France doit pouvoir délocaliser l'emploi comme il en a envie. Non mais !