Ces entreprises qui ont réussi en misant sur le bonheur de leurs salariés

[politicien]

Bonjour,

Qui n’a rêvé d’aller travailler avec bonheur? Selon Isaac Getz, professeur de management, c’est le cas de seulement 10% des salariés français, contre 60% venant au travail juste pour toucher leur salaire, et 30% tellement malheureux qu’ils s’y rendent pour afficher leur souffrance: "En Europe, il existe encore des usines où des opérateurs de 40 ans doivent demander l’autorisation pour aller faire pipi !" Les travailleurs supportent de moins en moins d’être considérés comme de simples pions.

Certains patrons audacieux l’ont compris, comme le montre ce film passionnant de Martin Meissonnier diffusé mardi 24 février sur Arte. Ceux-là ont choisi d’accorder davantage d’autonomie – de responsabilités – à leurs salariés. Dans ces "entreprises libérées", structures pyramidales et hiérarchies étouffantes ont été supprimées, afin de laisser les employés se prendre en main. Les résultats sont stupéfiants.

"Je fais confiance au personnel"
En France, le pionnier a été Jean-François Zobrist, un original aux méthodes radicales et au parler-vrai. "Grosso modo, il y a 2 ou 3 % de branleurs dans les entreprises. Pour ceux-là, on met en place une structure qui gère les 97 % de gens sérieux. Et nos ouvriers sont brimés par la structure, ils s’expriment à peine à 50 % de leurs capacités." Dans son entreprise, la fonderie Favi, leader européen des fourchettes de boîte de vitesses, il n’y a plus aucune hiérarchie. Ne restent qu’un directeur et les employés, qui s’organisent par eux-mêmes. Ses 400 salariés sont si heureux qu’il n’y a même pas de syndicat!

(...)

"L’ennemi, c’est l’ego, explique Laurence Vanhée, DRH au ministère belge de la Sécurité sociale. L’ego de la hiérarchie. C’est ça, le pire obstacle à une culture basée sur le bonheur au travail : la culture de l’ego va induire une culture du contrôle pour s’assurer que l’on se situe bien au-dessus des autres… " Pour elle, les humains ne sont pas des ressources. Elle a donc rebaptisé son service "Direction générale du bonheur".

L'intégralité de cet article à lire sur Challenges.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

"L’ennemi, c’est l’ego, explique Laurence Vanhée, DRH au ministère belge de la Sécurité sociale. L’ego de la hiérarchie. C’est ça, le pire obstacle à une culture basée sur le bonheur au travail : la culture de l’ego va induire une culture du contrôle pour s’assurer que l’on se situe bien au-dessus des autres…"

Cette dame a tout résumé. Là, où je travaille, on a bien une hiérarchie, mais elle s'occupe de ses affaires. Nous travaillons indépendamment d'elle à 90%. Et ça se passe très très bien.

[Ramdams]

C'est pourquoi toutes les nouvelles stratégies de management empoisonnent les entreprises puisqu'elles sont de plus en plus invasives. On pense que c'est en "s'intéressant" au salarié qu'on le rend heureux... c'est l'inverse.

[signora]

" "Direction générale du bonheur"." faut-il en arriver là ? c'est un peu cucul ? non ?
Pour le reste je suis d'accord ...
Toutefois, je pense que une bonne idée serait d'intéresser le salarié autant que de s'y intéresser !

[artragis]

Je vous conseille "Le syndrome du Poisson Lune" et "Ecolonomie" de Emmanuel Druon pour aller plus loin sur ce thème.

[karoline]

"L’ennemi, c’est l’ego, explique Laurence Vanhée, DRH au ministère belge de la Sécurité sociale. L’ego de la hiérarchie. C’est ça, le pire obstacle à une culture basée sur le bonheur au travail : la culture de l’ego va induire une culture du contrôle pour s’assurer que l’on se situe bien au-dessus des autres…"

Cette dame a tout résumé. Là, où je travaille, on a bien une hiérarchie, mais elle s'occupe de ses affaires. Nous travaillons indépendamment d'elle à 90%. Et ça se passe très très bien.

La hiérarchie et l'élitisme sont partout, pas seulement dans les entreprises, c'est une des bases de la société française, il se rajoute à ça l'éternel clivage gauche/droite, avec comme résultat qu'il faut un ennemi commun pour rapprocher provisoirement tout le monde.

[Nombrilist]

"avec comme résultat qu'il faut un ennemi commun pour rapprocher provisoirement tout le monde."

ça, c'est dans tous les pays du monde pareil. Aux alentours des élections british ou allemandes, c'est la France ou la Grèce qui en prennent plein la tête pour fédérer la populace contre un ennemi commun.

[karoline]

"avec comme résultat qu'il faut un ennemi commun pour rapprocher provisoirement tout le monde."

ça, c'est dans tous les pays du monde pareil.

Va vivre ailleurs, tu verras que tu te trompes.

[Nombrilist]

Tu me parles des Pays-Bas, je présume ?

[karoline]

Tu me parles des Pays-Bas, je présume ?

Entr'autres.

[Nombrilist]

Les Pays-Bas, je ne connais pas, mais ils me semble qu'il y a un bon parti bien facho qui fait de bons scores par là-bas aussi.