Licenciement : vers un plafond d'indemnités aux prud'hommes

[omega95]

Oméga95

MOI, je ne connais pas les éléments de cette affaire mais, si l'ensemble du droit n'a pas été respecté, ni aux Prud'hommes ni en Appel, il y aura, ensuite la Cassation, donc j'ai beaucoup de mal à imaginer que notre justice soit hostile aux entreprises, sachant qu'elle ne fait qu'appliquer et, le cas échéant sanctionner en fonction des faits et du droit.

Et bien, imaginez le... nous, nous le vivons...
Et si l'Etat PS voulait en faire une loi, il devait bien y avoir un peu de vrai dans tout cela, non ?
Sinon pourquoi légiférer sur un problème, qui d'après vous, n'existe pas ?

[Narbonne]

C'est le patronat qui demande cela et le PS est assez niais pour le croire.

[les orteils]

Les patrons sont des citoyens comme les autres tenus au respect de la Loi et à l'indemnisation qu'ils causent à autrui. Mais ils se battent toujours pour s'exonérer de leurs responsabilité (voir les affaires de pollution, de produits défectueux etc) et ne sont pas en cela différents du citoyen lambda.

[Georges]

Oméga95

MOI, je ne connais pas les éléments de cette affaire mais, si l'ensemble du droit n'a pas été respecté, ni aux Prud'hommes ni en Appel, il y aura, ensuite la Cassation, donc j'ai beaucoup de mal à imaginer que notre justice soit hostile aux entreprises, sachant qu'elle ne fait qu'appliquer et, le cas échéant sanctionner en fonction des faits et du droit.

Et bien, imaginez le... nous, nous le vivons...
Et si l'Etat PS voulait en faire une loi, il devait bien y avoir un peu de vrai dans tout cela, non ?
Sinon pourquoi légiférer sur un problème, qui d'après vous, n'existe pas ?

Les partis qui se disent de droite vont revenir au pouvoir dans un peu plus d'un an, et ils pallieront à cette "injustice". Mais pourquoi ne l'ont-ils pas proposé quand ils étaient au pouvoir, pourtant presque tous les patrons font partie de leurs rangs, dont les syndicats patronaux.

[wesker]

Oméga95...La droite fut aux responsabilités durant une décennie et la "gauche" ne cesse de vouloir satisfaire aux exigences, revendications des organisations patronales, mais il est vrai que nous sommes, encore un Etat de droit où la responsabilité de l'autorité est de protéger les plus faibles.

Naturellement, prétendre que la justice serait contre les entreprises revient à nier le fonctionnement de nos institutions, qui permettent à chacun de pouvoir s'organiser et faire entendre ses arguments, préoccupations, intérêts et tu conviendras, avec moi que les entreprises disposent de structures plus organisées, financées et efficaces que les salariés modestes qui ne peuvent se résumer aux seuls centrales syndicales qui datent d'après guerre !

Pourquoi ne pas assumer, directement une volonté de s'affranchir de toutes considérations pour se séparer de ses équipes, sans indemnités ? Cela aurait, au moins le mérite de l'honnêteté, mais c'est aussi idéaliste que de promettre tout et n'importe quoi. Peut être faudrait il redéfinir, certes, les modalités du licenciement économique, dans un monde qui a accéléré mais, alors ne pas limiter les sanctions prud'hommales en cas d'infraction. Mais j'ai le sentiment, oméga95 que ce ne sera jamais suffisant pour toi.

[omega95]

Wesker : Décidément i n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...
Comme j'en ai marre de me répéter encore et encore... relisez mes posts et essayez de les comprendre, on gagnera du temps...

[wesker]

Oméga95...Porquoi légiférer si le problème n'existe pas, est la question posée, je crois y avoir répondu.

Le problème existe mais les solutions également. Peut être que ceux qui sont confrontés à ces problématiques devraient se renseigner sur les outils existant, pour rester dans la légalité avant de réclamer de nouveaux efforts, reculs aux salariés, sans accepter de discuter de contreparties nouvelles, modernes, adaptés aux réalités que les boites connaissent.

Je ne crois pas être un idéologue, je bosse, aussi, dans une entreprise privée, confrontée à la concurrence, dès lors, il sera difficile de m'accuser de dogmatisme.