Le gouvernement veut créer un nouveau «congé engagement»

[johanono]

Le gouvernement veut créer un nouveau «congé engagement»

L'association devra être reconnue d'utilité publique pour que ses bénévoles bénéficient de congés.

L'exécutif souhaite ainsi encourager l'action associative. Le dispositif pourrait se rajouter à ceux qui existent déjà.

Le gouvernement veut instaurer un «congé engagement». Le principe? Six jours par an, un salarié pourra s'absenter de son travail pour se consacrer à une activité bénévole. Selon Le Parisien, qui s'est procuré le texte détaillant la mesure, quelques subtilités encadreront cette nouvelle mesure. Primo, ce «congé engagement» ne concernera que les présidents d'association et leurs adjoints, les trésoriers, les secrétaires, et les membres des conseils d'administration des associations reconnues d'intérêt général. Soit les deux tiers d'entre-elles (un peu plus de 860.000 organisations). Les six jours par an, eux, seront fractionnables (donc non consécutifs, on pourra s'absenter six fois une journée). En revanche, ils ne seront pas payés. Ils correspondront donc à une forme de congé «sans solde» mais garanti. Si ce dispositif voit le jour il sera loin d'être anecdotique: il pourrait selon les estimations concerner jusqu'à 3 millions de personnes.

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Cette mesure part d'un sentiment. Mais elle risque, comme tant d'autres, de compliquer encore un peu plus la vie des chefs d'entreprise.

[pierre30]

Ils n'ont rien d'autre à faire que d'inventer des machins comme ça ? Encore un ministre qui veut aire parler de lui.

[wesker]

D'un côté ils veulent libéraliser le travail du dimanche, étendre les possibilités de modulation horaire, sans hausse de salaires, pendant une période de 3 ans, de l'autre ils souhaitent encourager l'engagement associatif....Quelle est la cohérence de cette politique ?

Par ailleurs, une fois encore, des congés non payés signifierait que, outre l'engagement qui repose sur l'adhésion, la volonté de s'impliquer dans une cause, associative, ce serait celles et ceux qui donnent déjà de leur temps, qui devraient en plus, perdre de la rémunération, en quoi cela serait il différent de la situation actuelle ?

[Nombrilist]

Ils n'ont rien d'autre à faire que d'inventer des machins comme ça ? Encore un ministre qui veut aire parler de lui.

Il faut bien que le PS donne l'impression qu'il est de gauche. ça fonctionne bien sur un nouveau venu ce genre de micro-mesure.

[Papibilou]

Et puis ça contribue un peu plus à simplifier le paysage.

[Golgoth]

Je vous trouve dur. Je suis à fond pour, perso 6 jours par an ça m'arrangerait bien même non payés car je ne peux pas poser de RTT, même si j'ai beaucoup de congés. Et je connais des gars dans le privé qui seraient aussi partant pour éviter de prendre sur leur congés normaux et RTT.

[Nombrilist]

Négocier des jours de congés non payés dans le privé, tu peux déjà le faire.

[Golgoth]

On dirait El Khomri Là ce serait un droit.

[Nombrilist]

Je ne comprends pas. C'est déjà un droit. Je l'ai déjà fait. Tu veux dire "un devoir de l'employeur" ? Pas certain que la loi de Hollande en fasse un devoir pour l'employeur.

[wesker]

End ehors de l'affichage, les possibilités de prendre, sur l'année, des jours de congés, dits sans solde existe et permet aux employés de s'adonner à leurs activités, engagements tout en informant, au préalable l'entreprise. Ces choses peuvent se négocier, et, au quotidien se négocie auprès des boites, je ne vois pas de raison d'en faire débat. Si le Gouvernement souhaite réconcilier les objectifs de progrès sociaux avec les défis que pose la compétitiivité de notre économie qu'il ouvre un débat, permettant aux salariés, dont l'immense majorité est raisonnable et aux entrepreneurs de terrain qui ne se reconnaissent pas dans les outrances, les excès et, parfois les caricatures que peuvent donner les organisations patronales, alors des idées neuvens émergeront telles que le chômage partiel ou les nouvelles formes de rémunération et d'implication des salariés à la situation de l'entreprise.

[Golgoth]

Possiblilité n'est pas egale à droit.

[wesker]

Un droit à partir sans solde....Crois tu que ce soit la question prioritaire pour une majorité de gens qui se lèvent tôt le matin et font facen, au sein des entreprises dans lesquelles ils bossent à des réalités concurrentielles, mesurent, précisément les écarts de compétitivité et l'incidence de l'érosion de cette dernière sur leurs conditions de travail, de vie et de perspectives professionnelles ?

Je crois au contraire, qu'il faut parvenir à réconcilier les enjeux de la compétitivité des entreprises, qui soutiendra leurs investissements, la confiance et donc l'emploi mais qui offrirait, aussi, de nouveaux droits, aux salariés qui, s'ils savent que l'on ne pourra plus produire comme auparavant ne sont pas motivés par des perspectives de reculs uniquement.

[Golgoth]

Heureusement que le gouvernement ne traite pas que le prioritaire !
De temps en temps ils ont une bonne idée un peu comme un singe qui tape sur un clavier.