Vous faites comme si le passage de 25%, voire 50% au delà de 8H sup, va être automatique. Je ne peux pas vous laisser penser ça.voileux » Mar 5 Juil 2016 - 18:26 a écrit :
J'ai exercé 21 ans à la tête d'une entreprise du batiment , en moyenne sur les 14 employés 12 faisaient des heures sups ...Jusqu'à aujourd'hui celles ci étaient payées à 25% de 35 à 43 et 50% au delà dorénavant heures normales de 35 à 40 soit une perte de 25% et 10% au delà soit une perte de 40% en moyenne le personnel fait encore avec mon fils 169h , si fait que tous se retrouvent avec 9h sups à 10% au lieu de 20h à 25% et 9 h à 50% l'hypocrisie d'ailleurs s'avèrent encore plus grande car la commission du sénat a remis hier les modifications apportées ultérieurement , supprimant de fait l'autorité prud'homale et en instituant un tarif unique en cas de licenciement abusif...J'ai lu toutes les pages et la loi "connerie " est une véritable ignominie pour l'ouvrier et l'employé, car n'oublions pas , aucun n'a été augmenté en 4 ans , et tous ont subit les taxes, en remettre une couche c'est vraiment se fiche du monde ...
1) parce que seulement 20% des entreprises (et des salariés) sont concernés. Ceux qui n'avaient pas d'accord de branche pouvaient voir cette majoration passer à 10% déjà.
2) parce que sans accord des représentants syndicaux il n'y aura pas de modification sur ces taux de majoration.
3) parce que dans les PME de moins de 50 salariés il n'y a pas généralement de délégué syndical et que l'entreprise pour signer un accord devra faire appel à un syndicaliste mandaté par les syndicats et donc hors entreprise.
Il faut comprendre que cette loi ne va pratiquement rien changer pour personne mais que l'on est dans des postures. Martinez veut consolider son image à l'intérieur de la CGT et le gouvernement ne peut pas lâcher sans un énième aveu de faiblesse. Il ne peut pas non plus lacher la CFDT qui a modifié profondément le texte initial et il y a quelques avancées pour les salariés; un exemple parmi d'autres ? les mamans en retour de congé de maternité bénéficieront d'une protection accrue pour ne pas être licenciées.
Quant au tarif unique de licenciement demandé par le sénat il a été ôté du projet qui est aujourd'hui devant les députés parce que c'était refusé par la CFDT.