Retraites: Woerth donne le coup d'envoi
- artragis
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Non MPS, ou du moins de très peu (il aura juste une pension d'invalidité qui n'entre pas dans la retraite pour des raisons fiscales (exonération)), mais si tu as été en invalidité avant la retraite tu perds de toute façon un peu de capital...mps a écrit :Gngnagan.
Là n'est pas le sujet. Je signale simplement qu'un handicapé qui arrive à la retraite aura une retraite bonifiée.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
Archi faux, l'invalidité pensionnée cesse dès l'atteinte de l'age légal de la retraite.mps a écrit : Gngnagan.
Là n'est pas le sujet. Je signale simplement qu'un handicapé qui arrive à la retraite aura une retraite bonifiée.
Renseigne toi avant de nous sortir encore une fois tes vérités à deux balles
- keserasera
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MPS parle d'un handicapé !
Or, on peut parler de simple invalidité d'un salarié jugé inapte médicalement à poursuivre son métier. Exemple: une infirmière qui a des gros problèmes de vertèbres lombaires, un maçon qui ne peut plus soulever un parpaing, etc... etc...
Dans ce cas, il va toucher une pension d'invalidité jusqu'à l'âge légal de départ à la retraite, cet âge pouvant être avancé à 60 ans. Aprés quoi il percevra sa retraite à taux plein, sauf aggravation de son invalidité.
Un handicapé qui arrive à la retraite légale, va avoir effectivement une retraite majorée d'aides publiques à hauteur de son handicap.
Or, on peut parler de simple invalidité d'un salarié jugé inapte médicalement à poursuivre son métier. Exemple: une infirmière qui a des gros problèmes de vertèbres lombaires, un maçon qui ne peut plus soulever un parpaing, etc... etc...
Dans ce cas, il va toucher une pension d'invalidité jusqu'à l'âge légal de départ à la retraite, cet âge pouvant être avancé à 60 ans. Aprés quoi il percevra sa retraite à taux plein, sauf aggravation de son invalidité.
Un handicapé qui arrive à la retraite légale, va avoir effectivement une retraite majorée d'aides publiques à hauteur de son handicap.
"je me suis souvent demandé et me le demande souvent encore, ce qui peut bien différencier une mauvaise bronchite d'une bonne" Pierre Dac
Merci.
Par contre, l'infirmière souffrant des vertèbres (un grand classique hélas !) ne doit pas se retrouver au chômage pour autant. Elle devra évidemment arrêter de soulever des patients adultes, mais peut parfaitement faire des consultations de nourrissons, travailler dans l'infirmerie d'une grande entreprise, faire des piqûres à domicile, avoir une fonction dansun laboratoire, etc.
Par contre, l'infirmière souffrant des vertèbres (un grand classique hélas !) ne doit pas se retrouver au chômage pour autant. Elle devra évidemment arrêter de soulever des patients adultes, mais peut parfaitement faire des consultations de nourrissons, travailler dans l'infirmerie d'une grande entreprise, faire des piqûres à domicile, avoir une fonction dansun laboratoire, etc.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Bonjour,
Les premiers cortèges et taux de grévistes montraient jeudi une mobilisation forte contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Le secrétaire général de la CFDT, François Cherèque, et celui de la CGT, Bernard Thibault, estimaient autour de deux millions de manifestants, objectif fixé par les organisations syndicale pour cette journée.
Pour François Chérèque, «c'est la plus grosse manifestation de l'année». Le ministre du Budget, Eric Woerth, estime la mobilisation «assez forte», mais «légèrement plus faible qu'en 2003» lors des manifestations contre la réforme Fillon.
Mobilisation : les syndicats ont atteint leurs objectifs
Du nord au sud du pays, la participation aux défilés a largement dépassé celle de la dernière journée d'action intersyndicale du 27 mai, mais reste globalement inférieure au pic des manifestations de 2009 contre la crise. Pour cette quatrième journée d'action depuis début 2010, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FSU-Unsa-Solidaires voulait faire mieux que le 27 mai (un million selon les syndicats, 395 000 selon la police).
A Paris, la manifestation a réuni près de 130 000 personnes, selon la CGT, 47 000, selon la police, derrière une banderole qui proclamait «Ensemble, agissons pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail et les retraites». Ils étaient 90 000 le 27 mai selon les syndicats.
Plus de 120 000 personnes ont manifesté jeudi à Marseille, selon les syndicats, 14 500, selon la police. A Lyon, ils étaient 25 000, selon les syndicats, trois fois plus que le 27 mai dernier. Ils étaient 45 000 à Grenoble et 30 000 à Saint-Etienne, toujours selon les syndicats.
Dans l'ouest de la France, la mobilisation était jusqu'à trois fois supérieur à celle du 27 mai. Entre 25 000 et 70 000 personnes ont défilé à Bordeaux. A Rennes, les 35 000 manifestants, selon les syndicats, étaient neuf fois plus nombreux que le 27 mai. A Tours, entre 8 000 (police) et 12 000 (syndicats) personnes ont manifesté, contre 4 500 à 5 000 le 27 mai.
A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), elles étaient entre 4 000 et 8-10 000, contre 1 500 à 2 500 la dernière fois. Des militants de FO étaient parfois présents. A Lille, entre 30.000 et 10.000 personnes ont manifesté. Parmi eux de nombreux cheminots, enseignants ou agents de La Poste et des hôpitaux. Le privé n'était pas en reste : des ouvriers de Saint-Gobain, Bridgestone ou des Verreries d'Aniche (Nord), étaient mobilisés sur la pénibilité de leur activité.
«La retraite, on veut en profiter, alors faut pas y toucher» et «La France qui gagne le 24 juin 2010, France 1 - Sarkoland 0», pouvait-on entendre ou lire dans les cortèges, parfois rythmés par des vuvuzelas.
Une grève bien suivie
Les premiers taux de grévistes reflétaient aussi une mobilisation importante.
Dans l'enseignement, et plus particulièrement dans le primaire, avec 31,9% d'enseignants grévistes selon le ministère, c'est le mouvement le plus fort de l'année scolaire. Dans le secondaire, où les lycées sont occupés par le baccalauréat, les grévistes n'étaient que 10,3% au total mais 18,7% en collèges.
A la SNCF, la mobilisation est à la hausse de près de 10 points. La direction a compté 39,8% de grévistes, les syndicats, 46%, un pic chez les cheminots pour une journée interprofessionnelle depuis la mobilisation contre la réforme des retraites de 2003. Le 27 mai, on comptait entre 23% et 28% de grévistes.
Dans les transports, des trains aux avions, les perturbations étaient notables mais n'ont pas provoqué de grande pagaille. La CGPME a déploré que «les salariés et les entreprises (soient) pris en otages».
A La Poste, la direction a recensé près de 20% de grévistes, plus fort taux depuis début 2010.
Radios et télévisions publiques étaient aussi très touchées, et la parution de plusieurs quotidiens sera affectée vendredi.
Bernard Thibault (CGT) a souligné qu'il avait «déjà vu reculer des gouvernements aussi sûrs d'eux que celui-là», «singulièrement sur le sujet des retraites», en allusion aux grandes grèves de 1995.
Une semaine après la présentation de son projet, construit autour du report de l'âge légal de départ en retraite à 62 ans, le gouvernement s'attend à une mobilisation «suivie», mais affirme qu'«il ne la redoute pas» et compte «travailler» à d'éventuelles évolutions (pénibilité, carrières longues, polypensionnés). Le premier ministre, François Fillon, interviendra vendredi sur le sujet, lors d'une conférence de presse.
Interlocuteur majeur des syndicats, le ministre du Travail Eric Woerth est fragilisé par des accusations de conflit d'intérêts dans l'affaire Bettencourt. Nicolas Sarkozy lui a renouvelé «toute sa confiance».
Les syndicats feront le bilan de la journée le 29 juin.
A plus tard,
Les premiers cortèges et taux de grévistes montraient jeudi une mobilisation forte contre le projet gouvernemental de réforme des retraites. Le secrétaire général de la CFDT, François Cherèque, et celui de la CGT, Bernard Thibault, estimaient autour de deux millions de manifestants, objectif fixé par les organisations syndicale pour cette journée.
Pour François Chérèque, «c'est la plus grosse manifestation de l'année». Le ministre du Budget, Eric Woerth, estime la mobilisation «assez forte», mais «légèrement plus faible qu'en 2003» lors des manifestations contre la réforme Fillon.
Mobilisation : les syndicats ont atteint leurs objectifs
Du nord au sud du pays, la participation aux défilés a largement dépassé celle de la dernière journée d'action intersyndicale du 27 mai, mais reste globalement inférieure au pic des manifestations de 2009 contre la crise. Pour cette quatrième journée d'action depuis début 2010, l'intersyndicale CGT-CFDT-CFTC-FSU-Unsa-Solidaires voulait faire mieux que le 27 mai (un million selon les syndicats, 395 000 selon la police).
A Paris, la manifestation a réuni près de 130 000 personnes, selon la CGT, 47 000, selon la police, derrière une banderole qui proclamait «Ensemble, agissons pour l'emploi, les salaires, les conditions de travail et les retraites». Ils étaient 90 000 le 27 mai selon les syndicats.
Plus de 120 000 personnes ont manifesté jeudi à Marseille, selon les syndicats, 14 500, selon la police. A Lyon, ils étaient 25 000, selon les syndicats, trois fois plus que le 27 mai dernier. Ils étaient 45 000 à Grenoble et 30 000 à Saint-Etienne, toujours selon les syndicats.
Dans l'ouest de la France, la mobilisation était jusqu'à trois fois supérieur à celle du 27 mai. Entre 25 000 et 70 000 personnes ont défilé à Bordeaux. A Rennes, les 35 000 manifestants, selon les syndicats, étaient neuf fois plus nombreux que le 27 mai. A Tours, entre 8 000 (police) et 12 000 (syndicats) personnes ont manifesté, contre 4 500 à 5 000 le 27 mai.
A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), elles étaient entre 4 000 et 8-10 000, contre 1 500 à 2 500 la dernière fois. Des militants de FO étaient parfois présents. A Lille, entre 30.000 et 10.000 personnes ont manifesté. Parmi eux de nombreux cheminots, enseignants ou agents de La Poste et des hôpitaux. Le privé n'était pas en reste : des ouvriers de Saint-Gobain, Bridgestone ou des Verreries d'Aniche (Nord), étaient mobilisés sur la pénibilité de leur activité.
«La retraite, on veut en profiter, alors faut pas y toucher» et «La France qui gagne le 24 juin 2010, France 1 - Sarkoland 0», pouvait-on entendre ou lire dans les cortèges, parfois rythmés par des vuvuzelas.
Une grève bien suivie
Les premiers taux de grévistes reflétaient aussi une mobilisation importante.
Dans l'enseignement, et plus particulièrement dans le primaire, avec 31,9% d'enseignants grévistes selon le ministère, c'est le mouvement le plus fort de l'année scolaire. Dans le secondaire, où les lycées sont occupés par le baccalauréat, les grévistes n'étaient que 10,3% au total mais 18,7% en collèges.
A la SNCF, la mobilisation est à la hausse de près de 10 points. La direction a compté 39,8% de grévistes, les syndicats, 46%, un pic chez les cheminots pour une journée interprofessionnelle depuis la mobilisation contre la réforme des retraites de 2003. Le 27 mai, on comptait entre 23% et 28% de grévistes.
Dans les transports, des trains aux avions, les perturbations étaient notables mais n'ont pas provoqué de grande pagaille. La CGPME a déploré que «les salariés et les entreprises (soient) pris en otages».
A La Poste, la direction a recensé près de 20% de grévistes, plus fort taux depuis début 2010.
Radios et télévisions publiques étaient aussi très touchées, et la parution de plusieurs quotidiens sera affectée vendredi.
Bernard Thibault (CGT) a souligné qu'il avait «déjà vu reculer des gouvernements aussi sûrs d'eux que celui-là», «singulièrement sur le sujet des retraites», en allusion aux grandes grèves de 1995.
Une semaine après la présentation de son projet, construit autour du report de l'âge légal de départ en retraite à 62 ans, le gouvernement s'attend à une mobilisation «suivie», mais affirme qu'«il ne la redoute pas» et compte «travailler» à d'éventuelles évolutions (pénibilité, carrières longues, polypensionnés). Le premier ministre, François Fillon, interviendra vendredi sur le sujet, lors d'une conférence de presse.
Interlocuteur majeur des syndicats, le ministre du Travail Eric Woerth est fragilisé par des accusations de conflit d'intérêts dans l'affaire Bettencourt. Nicolas Sarkozy lui a renouvelé «toute sa confiance».
Les syndicats feront le bilan de la journée le 29 juin.
A plus tard,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Nous gagnerions bien du temps à ne signaler que les réformes qui passent sans qu'une bande de désoeuvrés ne viennent brailler dans la rue !
Test d'une radio hollandaise dans un de ces cortèges : sur 20 personnes prises au hasard, AUCUNE n'a pu citer un seul point de la réforme icon_biggrin
Test d'une radio hollandaise dans un de ces cortèges : sur 20 personnes prises au hasard, AUCUNE n'a pu citer un seul point de la réforme icon_biggrin
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Moi non plus je n'ai rien compris. Ceci dit je n'ai pas manifesté...mps a écrit :Nous gagnerions bien du temps à ne signaler que les réformes qui passent sans qu'une bande de désoeuvrés ne viennent brailler dans la rue !
Test d'une radio hollandaise dans un de ces cortèges : sur 20 personnes prises au hasard, AUCUNE n'a pu citer un seul point de la réforme icon_biggrin
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Cela prouve simplement que les français ont la manif dans le sang ...
Le fait même que tu t'esbaudisses de mon écoute de radios étrangères prouve que tu n'as rien compris à l'information. Ce ne sont pas les chaînes françaises qui auraient une idée aussi "irrespectueuse".
Vous êtes complètement formatés.
Le fait même que tu t'esbaudisses de mon écoute de radios étrangères prouve que tu n'as rien compris à l'information. Ce ne sont pas les chaînes françaises qui auraient une idée aussi "irrespectueuse".
Vous êtes complètement formatés.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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