Je n'ai jamais vu ...
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- artragis
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les 30 glorieuses, y'avait de quoi être léger à l'époque, un rêve = une réalisation. Les retraites les plus rentables qu'on ait eu, une prospérité incroyable, une urbanisation pas encore trop poussé, De gaulle qui est encore apprécié des Français, la création de l'Europe...
Nous on a que des merdes, et une concurrence des émergents de plus en plus outrancière, et même quand on évolue, les gens gardent une image de la France austère de l'après guerre. Les choses ont changé, plus que le climat lui même.
Nous on a que des merdes, et une concurrence des émergents de plus en plus outrancière, et même quand on évolue, les gens gardent une image de la France austère de l'après guerre. Les choses ont changé, plus que le climat lui même.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
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Là, tu m'en demandes trop ! Mon impression est que la ville était plus habitée, et comprenait moins de ces immondes banlieues.
Je nne crois pas, comme le pense Artragis, que c'est lié aux 30 glorieuses. Déjà bien avant la guerre, mes parents avaient déjà connu cette France où on plaisantait avec le flic, le facteur, le livreur de pain, le conducteur de bus ou des ouvriers de la voirie. Une France pétillante d'esprit, extravertie, un peu à l'instar de son théâtre de boulevards. Même les colères des gens étaient délicieuses ! Je me souviens d'un pêcheur du Midi, furieux qu'on ait touché à ses casiers, et qui jurait "si le je trouve, celui-là, il ne mangera plus de pain" icon_confused
Sur le plan matériel, la vie était bien moins facile cependant. 9 français sur 10 n'avaient pas de salle de bain ni d'eau chaude, la 2 CV était le privilège des chanceux, beaucoup de gosses faisaient plus de 10 kms à pied pour se rendre à l'école, et découvraient tardivement la plage ou la campagne en "colo".
Mais qu'!importe, le bonheur d'être (et non d'avoir) coulait des murs.
Tu comprends ma désolation quand je retrouve les descendants de ces mêmes gens, toujours insatisfaits, suspicieux, victimisés, plaintifs, renfermés ...
Où est passée "Ma" France ?
Je nne crois pas, comme le pense Artragis, que c'est lié aux 30 glorieuses. Déjà bien avant la guerre, mes parents avaient déjà connu cette France où on plaisantait avec le flic, le facteur, le livreur de pain, le conducteur de bus ou des ouvriers de la voirie. Une France pétillante d'esprit, extravertie, un peu à l'instar de son théâtre de boulevards. Même les colères des gens étaient délicieuses ! Je me souviens d'un pêcheur du Midi, furieux qu'on ait touché à ses casiers, et qui jurait "si le je trouve, celui-là, il ne mangera plus de pain" icon_confused
Sur le plan matériel, la vie était bien moins facile cependant. 9 français sur 10 n'avaient pas de salle de bain ni d'eau chaude, la 2 CV était le privilège des chanceux, beaucoup de gosses faisaient plus de 10 kms à pied pour se rendre à l'école, et découvraient tardivement la plage ou la campagne en "colo".
Mais qu'!importe, le bonheur d'être (et non d'avoir) coulait des murs.
Tu comprends ma désolation quand je retrouve les descendants de ces mêmes gens, toujours insatisfaits, suspicieux, victimisés, plaintifs, renfermés ...
Où est passée "Ma" France ?
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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J'ai vécu 2 ans à Paris pour mes études à l'université, j'suis né en 1978 aussi, ben je confirme ya beaucoup trop de monde, le métro et le RER C m'ont traumatisé. Par contre j'ai trouvé sympa le mélange total des populations venues du monde entier, à chaque fois je pensais à Lepen qui doit vivre un enfer quand il vient à Paris ^^
[table cellpadding="0" cellspacing="0" border="0" width="100%"][tr][td colspan="1" rowspan="1" width="100%"][/td][td colspan="1" rowspan="1" valign="top"] [/td][/tr][tr][td colspan="2" rowspan="1"]La population a doublé pour occuper une surface à peine plus grande qu'avant, c'est tout.[/td][/tr][/table]
Non, Nombrilist, je ne crois pas.
Il n'y a certainement pas plus d'habitants intra muros, je dirais même moins.
Mais toutes les vertes campagnes autour de Paris sont devenues de hideuses banlieues, que Françoise Rosay qualifiait de 'poubelles du peuple" et 'silos à misère" (On ne prend pas les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages) icon_biggrin
Pour Logan, Paris a toujours été un fameux melting pot, mais c'est le niveau social qui dégringole.
Non, Nombrilist, je ne crois pas.
Il n'y a certainement pas plus d'habitants intra muros, je dirais même moins.
Mais toutes les vertes campagnes autour de Paris sont devenues de hideuses banlieues, que Françoise Rosay qualifiait de 'poubelles du peuple" et 'silos à misère" (On ne prend pas les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages) icon_biggrin
Pour Logan, Paris a toujours été un fameux melting pot, mais c'est le niveau social qui dégringole.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
J'ai vécu à Paris de ma naissance (1972) à mes 10 ans, puis de mes 18 ans à mes 28 ans. J'adorais cette ville, surtout que j'habitais un quartier très populaire dans le XXème. Depuis que je suis parti je ne prends aucun plaisir à retourner à la capitale, et j'essaie d'avoir à le faire le moins souvent possible. Et pourtant j'habite à une vingtaine de kilomètres à vol d'oiseau du centre de Paris. Trop de bobos partout, d'iphoneurs et d'ipadeurs dernier cri, de délits vestimentaires, de conformisme aïgu. Je ne suis pas retourné dans le XXème depuis des lustres mais j'ai entendu dire que le quartier avait été vendu aux bobos trop pauvres pour prétendre à se loger confortablement dans le Marais. C'est terrible à dire mais l'endroit où je me suis le plus senti "chez moi" ces dernières années, ça reste dans le XVIIIème populaire, diversifié et toujours relativement pauvre ; comme un des derniers quartiers parisiens à résister à l'entropie delanoesque.
Niveau démographie je crois que MPS a raison. Je n'ai pas les chiffres mais il suffit de constater le nombre hallucinant de logements rasés et transformés en immeubles de bureau intra-muros. Le mouvement avait été entâmé sous Chirac, continué sous Tibéri et, hélas, repris tel quel par Delanoé.
Niveau démographie je crois que MPS a raison. Je n'ai pas les chiffres mais il suffit de constater le nombre hallucinant de logements rasés et transformés en immeubles de bureau intra-muros. Le mouvement avait été entâmé sous Chirac, continué sous Tibéri et, hélas, repris tel quel par Delanoé.
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
Oui, il y a les immeubles, mais aussi les rénovations. Les logements sont si chers qu'il est pous rentable d'en fusionner deux ou trois moyens pour en faire un grand "de prestige".
Il y a aussi les immeubles "Hausmann", dont beaucoup n'ont pas d'ascenseurs : nos contemporains n'ont plus les mollets de leurs parents pour grimper au 8ème icon_biggrin
Puis, il y a l'invasion permanente de touristes, qui s'abattent comme des sauterelles sur des coins jadis "campagnards".
La bouffe est devenue abominable pour qui ne veut pas y mettre le prix. Je me souviens de ces petits cafés un peu déglingués où la patronne au grand coeur servait des merveilles, à base de produits envoyés de loin par sa maman, et qu'on mangeait avec des couverts en fer blanc. Ces merveilles sont remplacée par des trucs sinistres, avec en cuisine des virtuoses du micro-ondes ...
Nervosité, snobisme à tous les étages, on se promène désormais dans une (très belle) coquille vide ...
Il y a aussi les immeubles "Hausmann", dont beaucoup n'ont pas d'ascenseurs : nos contemporains n'ont plus les mollets de leurs parents pour grimper au 8ème icon_biggrin
Puis, il y a l'invasion permanente de touristes, qui s'abattent comme des sauterelles sur des coins jadis "campagnards".
La bouffe est devenue abominable pour qui ne veut pas y mettre le prix. Je me souviens de ces petits cafés un peu déglingués où la patronne au grand coeur servait des merveilles, à base de produits envoyés de loin par sa maman, et qu'on mangeait avec des couverts en fer blanc. Ces merveilles sont remplacée par des trucs sinistres, avec en cuisine des virtuoses du micro-ondes ...
Nervosité, snobisme à tous les étages, on se promène désormais dans une (très belle) coquille vide ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Je ne suis pas vraiment d'accord avec vous.. certes, je ne vis pas à Paris mais à découvrir c'est une ville magnifique ! Entre les monuments historiques rempli d'histoire.. le Louvre : ah le Louvre... quant à Versailles ...
son avenue parée ou non, la Seine et ses rives, ses rues pleines de vie, les petites boutiques à souvenirs, Montmartre et ses peintres, le métro où on arrive tout de même à se repérer !
J'ai même pas remarqué l'odeur dont tu parles Racaille .. J'ai juste vu ou plutôt admiré la Tour Effel, qui attire toujours de nuit comme de jour.. et "célèbre à travers le monde entier" icon_biggrin J'ai pas trouvé les gens pires qu'ailleurs.. Bon il est certain qu'entre jouer les touristes et y vivre, c'est différent.. mais ce que je veux dire c'est que tout n'est pas négatif. Quant à la coquille vide ?? je n'est pas eu ce sentiment à moitié "perdue" dans le métro..
son avenue parée ou non, la Seine et ses rives, ses rues pleines de vie, les petites boutiques à souvenirs, Montmartre et ses peintres, le métro où on arrive tout de même à se repérer !
J'ai même pas remarqué l'odeur dont tu parles Racaille .. J'ai juste vu ou plutôt admiré la Tour Effel, qui attire toujours de nuit comme de jour.. et "célèbre à travers le monde entier" icon_biggrin J'ai pas trouvé les gens pires qu'ailleurs.. Bon il est certain qu'entre jouer les touristes et y vivre, c'est différent.. mais ce que je veux dire c'est que tout n'est pas négatif. Quant à la coquille vide ?? je n'est pas eu ce sentiment à moitié "perdue" dans le métro..
trouvé au pif en 10 secondes : http://www.metropoleparis.com/1999/420/420email.html
Ce qui distingue principalement l'ère nouvelle de l'ère ancienne, c'est que le fouet commence à se croire génial. K M
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un grand belge aurait dit "Mais où courent-ils?".
Paris est quand même une ville Monde...
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